Quelque chose, c’est tout ce qui n’est pas rien.
La chose, c’est donc n’importe quoi,
dès lors qu’elle sort
du rien.
Alors,
bien sûr, elle tombe
dans les mots, qui la définissent .
Elle est ainsi un limité quelconque. Un hasard fini.
C’est terrifiant une chose : son hasard et sa finitude
conduisent l’un à l’absurdité, l’autre à la mort.
C’est pour cela, exactement, que vous aimez les objets.
L’objet qu’on fait, l’objet qu’on fête. Car sans lui,
il n’y aurait rien de vous dans le monde,
qu’une étendue vaine et blême.
Aucune couleur,
aucune fonction,
aucune histoire
jour après jour tissée
avec ce qui seul vous répond
dans tout le monde ambiant.
Aucune chose n’a la patience
d’écouter vos histoires.
L’objet, et lui seul
vous console
Ce thème précis sur « l’objet de protection » me touche très particulièrement, car je me suis toujours posée tant de questions à propos des objets que l’homme aime et vénère avec assiduité ; ces objets qui donneraient un sens à la subsistance, et même à l’existence à l’homme. La plupart des religions ont réduit l’homme à la recherche perpétuelle de la protection, consolation ou bénédiction au travers des objets. Ces objets spécifiques, par leur pouvoir considéré persuasif et hypnotique, occupent une place prépondérante et suprême dans la vie de leurs victimes. L’objet qu’on vénère a amené l’homme à adopter des traditions qui se célèbrent régulièrement. Les objets auraient-ils un pouvoir qui peut réellement influencer ou contrôler la vie et les décisions de l’homme, ou serait-il l’imagination ou l’illusion perpétuée par l’homme qui lui jouerait de sales tours ? L’homme serait-il devenu esclaves des objets tels que les amulettes, les avoirs ou même de la beauté? Cependant, l’existence et la vie de l’homme seraient au-dessus de ces considérations éphémères et sans profondeur. Les objets ne devraient pas conditionner l’existence et la vie de l’homme, car l’homme est doté d’un esprit qui devrait ouvrir son entendement qui offre l’aptitude de raisonner, la faculté de comprendre et de juger avec bon sens.
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C’est très juste.
Je crois franchement que vous devriez
contribuer à l’e-musée de l’objet d’Ella Balaert.
Votre questionnement y aurait toute sa place.
et puis dire un objet personnel
c’est une aventure personnelle
assez unique. Vous me direz…
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La chose est l’accessoire nécessaire qui accompagne notre vie. L’ombre est la première chose qui témoigne de notre existence laissant son empreinte fictives sur toutes les choses qui animent une vie. Le corps est la première chose qui donne un aspect concret de notre âme. Charef
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Vous avez raison, je n’ai pas encore assez réfléchi sur l’ombre…
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A reblogué ceci sur betadeuxdoset a ajouté:
objets de mon existence,
vous animez mon espace
et vous marquez mon temps
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Merci beaucoup!
Si vous pensez à un objet dont vous vous sentez proche,
n’hésitez pas à contribuer à l’e-musée d’Ella Balaert.
Vous verrez, c’est une expérience existentielle…
toute simple, et pourtant décisive.
Comme un salut de l’objet…
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L’objet n’est qu’un pis-aller. Aucune couleur ? Allons donc… Aucune fonction ? Où est-ce que je signe ?…
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Mais comment distinguer entre l’objet et la chose?
deuxbaleines.wordpress.com
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La chose est quelconque, et trouvée, alors que l’objet est fait, et choisi.
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