We have the chance:
in French, we have two words
very beautiful, and, first, quite parallel:
light writing, it is photography,
and the writing of the Earth,
we call the geography.
But tell me,
how, so far, we wrote the Earth?
Nous avons de la chance :
en français, nous avons deux mots
très beaux, et, d’abord, tout à fait parallèles :
l’écriture de la lumière, c’est la photographie,
et l’écriture de la terre, c’est la la géographie.
Mais, dites-moi, comment,
jusqu’ici, a-t-on écrit la terre ?
Drew on passages
or the borders defined?
We open paths,
or closed doors?
We wrote
the Earth as
a prison
A-t-on tracé des passages
ou défini des frontières ?
A-t-on ouvert des voies,
ou refermé des portes ?
Nous avons écrit
la terre comme
une prison
Against the roads and railways,
the gates and the walls were multiplied.
And travel and adventure and infinity
is disapproval gradually within the borders.
How many wars has been raised
by introducing these limits no truce and no end
that the principle of the ownership trace
and moves according to the forces and powers?
Contre les routeset les chemins,
on a multiplié les barrières et les murailles.
Et le voyage et l’aventure et l’infini
s’engluent peu à peu dans les frontières.
Combien de guerres a-t-on déclenché
en instaurant ces limites sans trêve ni fin
que le principe de la propriété trace et déplace
au gré des forces et des puissances ?
Then
now
What is important
What is responsible
It is to rewrite the Earth
to write constantly to write endless
a thousand passages that laugh of the walls.
Alors
désorrmais
ce qui importe,
ce qui nous incombe
c’est de réécrire la terre
d’écrire sans cesse d’écrire sans fin
les mille et un passages qui riront des murs.
Follow the path of the underground.
Out by all issues. Take the roads in all directions.
Prefer shortcuts and stop to prohibit of the senses.
Take freedom wandering and one of federate.
All pathways will be good.
Suivons-la voie
des souterrains.
Sortons par toutes les issues
Prenons les routes en tout sens.
Privilégions les raccourcis et cessons d’interdire des sens.
Prenons la liberté d’errer et celle de fédérer. Toutes les voies seront bonnes.
Add a whole new meaning
to the formula of democracy,
saying ‘a man, a track ‘. Each his way
and for all the meetings,
the thousand and one
passages.
Ajoutons un sens tout nouveau
à la formule de la démocratie,
en disant « Un homme, une voie ».
Chacun sa voie et pour tous
les rencontres, les
mille et un
passages.
Mercy. Tres agreable.
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Un fameux géographe avait intitulé l’un de ses livres : la Géographie, ça sert d’abord à faire la guerre.
Ce qui était vrai il y a trente-cinq ans l’est-il aujourd’hui encore ?
Il faudrait relire ce livre d’Yves Lacoste pour répondre (sur l’actualité de cette affirmation).
Depuis, il y a eu d’autres livres
de marcheurs, qui sont toujours géographes à leur manière,
écrivant sur le franchissement des frontières et des courbes de niveaux,
sur le(s) motif(s) philosophique(s) de la marche,
sur l’expérience de cette géographie appliquée,
pratiquée depuis longtemps
À l’heure de Rosetta qui a parcouru 6 milliards et demi de kilomètres,
de Phileas qui descend se poser sur un sol plus ancien que le nôtre et
de ses images qui nous sont transmises avec un décalage temporel de 30 minutes,
nos mathématiques si bien appliquées pourraient aussi être employées à écrire l’équation
d’une liberté rationnelle mais pas trop
à laquelle la rectitude des mots martelés par les multitudes
apporterait son concours poétique
Je me souviens aussi de l’histoire d’un ruisseau
d’Élisée Reclus…
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De saines lectures!
Il y a aussi la psychogéographie de Debord
que je dois relire
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let us roam the earth, let us not be afraid of fences , let us climb over gates and scramble over walls, let us walk barefoot across the Burren let us explore the ‘mass’ paths and right of ways that bring us to good places….
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First of all, thanks for following me on Writing I Am. As you may have noticed I was born in the Belgian Congo where one of the official languages was French. I grew up understanding it even If I didn’t use it much. I spoke the local native language better than I spoke English, but I have forgotten most of that also. What you don’t use you lose.
Anyway, I was pleased to see both the English and the French in this piece. I was able with to read the French again and understand it, and what I didn’t understand you had the translation right there to jog my memory. I shall be following you. Thanks again and Aloha – pjs.
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Indeed we can, Monsieur
But only for the following generations
Not for ourselves
Maybe that’s why nobody’s really doing anything at all
Whatsoever
I guess
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One of humanity’s greatest fears is to be isolated from one another. Yet we are addicted to the idea of separation via labels, borders, social class, etc. Perhaps breaking past this idea of geographical borders will finally change that mindset.
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Very good idea!
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Well said. I do hope we get some sense and manage to head off imminent extinction. I think the natural world is forgiving.
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thanks, and welcome
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