Nous approuvons la science
lorsqu’elle dit : « je n’ai pas à juger ».
Mais que penserions-nous
de la justice si elle disait :
« Je n’ai pas à savoir ? »
Nous approuvons la science
lorsqu’elle dit : « je n’ai pas à juger ».
Mais que penserions-nous
de la justice si elle disait :
« Je n’ai pas à savoir ? »
Peut-on penser sans préjugés ?
LikeLike
Surement pas, sans doute;
mais peut-être la pensée peut-elle
s’en défier après coup?
LikeLike
Il n’y a qu’un jugement, c’est le dernier
LikeLike
Donc vous ne jugez pas?
LikeLike
Le moins possible, effectivement. Cela ne veut pas dire accepter tout.
LikeLike
Mais comment déterminer ce minimum?
LikeLike
D’ailleurs, ce qui semble, c’est que les gens quels qu’ils soient sont plus pris dans un système, qu’ils alimentent de leur inconscience, comme un mauvais pacte avec le diable. Bon, difficile de ne pas “juger” les méfaits terribles, ici ou là. Mais le problème c’est qu’on en ignore les causes, et donc les culpabilités réelles.
LikeLike
Comment juger, alors?
LikeLike
En se jugeant, sans se mentir . voir en soi ses propres fautes. ses défaillances, toutes les fois où nous n’avons pas fait selon notre conscience, mais agit dans l’inconscience. Est-ce que cela a à voir avec le repentir ? peut-être . ce qui reviendrait à reprendre en main sa vie, et cette “entité” d’ordre supérieure que chaque homme digne de ce nom porte en lui .
LikeLike
Mais sommes nous capables de cette concience ?
LikeLiked by 1 person
Oui, si on s’enseigne sans vouloir régner, si on ne cherche pas à culpabiliser l’autre.
LikeLike
on s’enseigne?
LikeLike
on se donne des tuyaux … respectivement
LikeLike
Sur mon blog, j’ai essayé d’esquisser une réponse.
LikeLike
Je vais lire cela
LikeLike
Le jugement fait partie de principes élémentaires de la liberté car il permet de faire des choix, le propre de l’Homme, de l’adulte.
LikeLike
Pourquoi n’y aurait-il que des préjugés ?… les jugements peuvent être faits à partir de “post-jugés” avec l’expérience et la sagesse des années !
LikeLike
Juger c’est comme imaginer, tout le monde le fait, l’important c’est de ne pas associé cela à des certitudes immuable.
LikeLike
Mais comment juger, alors?
LikeLike
Quand on indexe une personne on a le pouce dirigé vers le haut et les trois autres doigts vers soi. Moralité?
LikeLike
On imagine un revolver, c’est cela?
LikeLike
Bonjour. Il est plus facile de ne pas juger que de le faire.(Ponce Pilate, je me lave les mains) Le jugement permet de tenter de faire de notre société des populations dites civilisées. Allons nous laisser les extrémistes de tous bords agir? Devions nous sans juger continuer à voir des camps de concentrations continués les atrocités? Sous peine de se tromper devons nous laisser notre société vivre dans la haine? Devons nous effacer les crimes contre l’humanité? Il est dit: Ne juge pas de peur de n’être pas même jugé…Jugez moi Monsieur Galibert.
LikeLike
Mais de quel droit?
LikeLike
Un revolver non! Mettre des gens dangereux hors circuit. Oui .Ne me dites pas qu’en regardant le blanc vous le voyez noir et, vice versa. Peut-on laisse un chien enragé mordre une seconde fois? J’en ai assez que soit trouver toujours des excuses à l’inacceptable. Qu’une atrocité touche un de vos proches. Qu’allez vous faire? Dire que ce pauvre homme a vécu une enfance traumatisante? Allez vous faire une analyse comportementale et lui trouver des excuses en disant: Le pauvre il ne savait pas ce qu’il faisait? Mon frère est mort à 20ans alors ne me parlez pas d’un jugement qui n’est peut-être qu’une vue de l’esprit…..
Pardonnez mes propos ,jugez les comme vous voudrez mais, là je ne peux pas me retenir.
LikeLike
Hors circuit? Pensez-vous à la prison?
ou est-ce un euphémisme pour le pire?
LikeLike
Juger n’a pas que ses mauvais cotés, cela nous fait aussi parfois rendre compte que nous avions tord. Je suis plutôt sur la même longueur d’onde qu’Eric LN, s’accepter avec ses imperfections un peu plus chaque jour, c’est accepter un peu plus les autres aussi.
LikeLike
Cette double acceptation est suggestive
LikeLike
Si tout le monde ferais son petit jugement quotidien envers lui même, plus personne n’aurait besoin de le faire à sa place.
LikeLike
mais alors, serions nous libres, ou seuls?
LikeLike
“Nous approuvons la science lorsqu’elle dit : « je n’ai pas à juger ».
Etes-vous si sûr de la pertinence de votre prémisse, qui fait de la science (> lat. ‘scire’, savoir) un acteur désincarné, alors qu’elle n’a de sens que dans son rapport à l’humain ? Par exemple, lorsqu’Einstein a déclaré qu’il regrettait, eu égard à l’épilogue de la seconde/deuxième guerre mondiale, avoir contribué à élaborer l’arme atomique, n’est-ce pas un défaut de jugement antérieur qu’il mettait en évidence ?
Certes, jusqu’à un certain degré, il importe de laisser à la science la marge nécessaire à son éclosion. La soumettre intégralement à des diktats politiques, comme le fit l’URSS, s’est avéré hautement contre-productif. Mais que faites-vous de l’apophtegme attribué par certains à Rabelais, par d’autres à Montaigne ?
LikeLike
Je maintiens que la science se définit par une absence de jugement.
Mais je ne lui ai donné raison ici que pour les besoins du texte.
Je crois que la raison doit juger, voire qu’elle est jugement.
LikeLike