L’existence erratique

l’existence erratique

Chacun sait le mot dont Sartre définissait l’existentialisme :

« l’existence précède l’essence ».

Avec lui , on pensait que l’essence viendrait ensuite,

afin de permettre à chacun de se définir lui-même.

Mais on ignorait encore que l’essence est désormais comme le Godot de Beckett :

l’essence ne viendra pas du tout.

L’existence erratique doit naître et subsister dans l’indéfini.

Ainsi nous n’avons rien, ni avant ni après, pour nous définir comme on voudrait.

L’existence erratique est immense : errance et hasard.

Telle est donc la liberté et tel, le plus grand  bonheur :

chacun fait comme il peut, et tant bien que mal,

car ou bien il sera humain et aidera l’humain,

ou bien il ne sera rien du tout.

Voila pourquoi chacun désormais le constate :

ludiques, humanistes, incongrus,

les erratiques font n’importe quoi.

La vie est une plaisanterie, mais il n’y a rien d’autre.

Ainsi chacun vit plus modeste et bien plus heureux.

2 thoughts on “L’existence erratique

  1. j ‘ai hâte de lire ce livre. L’existence erratique, je connais bien, je la vis en étant toutefois entouré de gens qui comme dans l’être et le néant (le garçon de café) surjouent leur représentation sociale arcboutés sur la valeur travail et le rôle social que cela leur confèrent. L’existence erratique est elle compatible avec la valeur travail dans le monde actuel ?

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