Une abonnée de ce blog, Céline Lubac, m’a fait parvenir un commentaire précis et argumenté sur mon dernier article, l’utopie de l’archipel.
J’allais répondre que parmi ces propositions, certaines relèvent d’une des îles, où chacun fait ce qu’il veut, et d’autres de l’archipel, et donc de la constitution minimale commune à toutes les îles.
Mais je crois que cette contribution, et ses différents points,
méritent une discussion globale. A vos claviers!
(On ne sait jamais, nous sommes peut-être
en train d’imaginer un avenir décent,
un espoir pour bien des gens,
qui en ont bien besoin!)
Voici son texte:
“Voici quelques idées et réflexions, en vrac : pourquoi une armée ? Ne pourrait-on faire sans ? (oui je sais, Ulysse était un guerrier, mais c’est la ruse qui le caractérise non la force physique…)
– Pourquoi ne pas tenter de bannir toute attitude guerrière (qu’elle passe par les armes ou par l’injonction économique par exemple) ?
– Plus de patrons, entités « abstraites », mais une construction commune (plafonnage des salaires – désolée pour l’île où on laisse les ultra-riches et les spéculateurs faire mumuse, oui, ils peuvent bien s’acheter une Porsche, mais pas dix Ferrari-, et que tous les salariés soient actionnaires, si tant est que la bourse existe sur l’un des archipels, et si les archipels sont connectés entre eux)
– Maintien et préservation des espèces végétales et animales (il n’est plus possible par exemple de payer une taxe pour pouvoir continuer à polluer, ni de délocaliser sur une autre île les activités qui exploitent l’homme et les ressources plus que de raison)
– Fin de la dégradation des conditions de travail et un salaire décent pour toutes et tous (ou une contrepartie collective?)
– Présence des femmes aux plus hautes fonctions et responsabilités et partout là où elles le souhaitent (fin de la distinction entre espace public et espace privé, entre différence des sexes et politique)
– Refonte de l’éducation avec une place prépondérante donnée à la créativité, quelle qu’en soit la forme (artistique, scientifique, ingénierique…)
– Mise en avant de la pluridiversité des cultures et de l’altérité des langages et des langues (pour éviter le phénomène insulaire de la consanguinité 😉
– Soin et nourriture pour toutes et tous, remise en commun de certains espaces, qui appartiendront à toutes et tous et dans lesquels les ressources seront mises à disposition (marais, vergers, friches, mais pourquoi pas aussi certains corps de bâtis collectifs, lieux entre nature et culture, outre d’éventuels lieux de culte ou de rassemblements collégiaux et décisionnaires : des lieux d’expérimentation architecturaux et urbanistiques, des lieux d’expérimentation pluridisciplinaire: ex, l’hôpital comme laboratoire démocratique – ou comme jardin médicinal à l’aire du réchauffement climatique et du mélange des espèces)
– Prise en compte de la parole et de la pensée des enfants dans les décisions collectives (qu’ils soient impliqués dès le plus jeune âge dans les phénomènes d’élaboration collective, législatifs, etc.)
– Libre cours à l’expression artistique (car l’ode à la vie a besoin de nous pour survivre : regarder le vivant, n’est-ce pas l’un des premiers plaisirs de l’homme?)”
Céline Lubac
pourquoi mes suggestions vaudraient elles mieux que celles qui ne vous lisent pas : je n’ai pas de plus ou de moins à dire pour les autres mais je seras plutôt à la recherche d’un moyen de participation sur cet archipel de tous _ sans des tiers _ qui décodent ce qu’ils ne connaissent pas..j’aimerais encore être cet enfant qui pense que l’abeille, le chien, la feuille qui tombe ou le copain lui parle, j’aimerais…
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@Christine Guerrini : “je serai plutôt à la recherche d’un moyen de participation sur cet archipel de tous”, n’est-ce pas ce que nous sommes en train de faire sur ce blog ?
Que voulez-vous dire par “celles qui ne vous lisent pas” ? Votre message est emprunt de nostalgie, mais nous pouvons tenter dans un premier temps de réfléchir tous ensemble, et peut-être par la parole commune convoquer certains îlots. De quoi élaborer une réponse qui nous mette, chacun, face à nos responsabilités : si vous évoquez l’enfant que vous étiez, en le disant, vous le faites revivre cet enfant (phénomène rétroactif?), quoiqu’il en soit c’est très beau, même teinté de l’ironie du conditionnel et des points de suspension…
Ne soyons pas naïfs en effet, pour autant, soyons attachés à l’inconditionnel, et peut-être alors, autour de nous, le monde changera… Ma première réaction à la “pensée du confinement” de Jean-Claude Galibert avait été de dire : suffit de penser, il faut agir (il faudra manifester, refuser… à l’heure du confinement, ma pensée allait vers les dehors), mais envisager notre responsabilité avec lucidité, c’est aussi admettre dans un premier temps qu’il faille combattre par d’autres armes que celles de la force physique…
@Jean-Paul Galibert: merci !
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L’occasion de relire les articles afférents postés en une : l’utopie, le multiple…
Bien cordialement
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CHRISTINE GUERRINI moi je n’ai rien répondu dans le sens que c’est une utopie de devoir changer le monde(c’est trop tard et tout est vérolé j’adore rêver mais mon esprit reste cartésien hélas (ce n’est pas un paradoxe)
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Ce qui m’ennuie toujours avec ce genre de débats, c’est que l’imagination peut tout (ce qui est son fort) mais qu’elle ne s’abstient pas toujours de voir les choses un peu binairement. Par exemple, on pourrai rapidement tomber dans un débat qui consisterait à opposer savoir et liberté créatrice, ou supprimer hâtivement des frontières qui peut-être ont du bon (la suppression de la différenciation espace privé espace public est-elle un progrès, si oui, pourquoi par exemple). Alors moi je me fais toute petite dans mon coin et j’essaie d’emmagasiner des idées mais aussi des recensions d’expérience. En ce moment par exemple, je lis un numéro spécial publié par Socialter sur le tournant radical du monde. Peut-être qu’après j’y verrai plus clair 🙂
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Bonjour a tous de Corse,
alors, alors…(j’aime les points de suspension, ce sont mes temps respiratoires au bout des doigts)
pour répondre à @CELINELUBAC : “ceux qui ne vous lisent pas » sont pour moi ceux qui n’imaginent même pas l’idée d’une réflexion sur un tel archipel tellement soit ils sont accaparés par leur leurs besoins primaires et sans être de cela, par mon ancien travail, j’ai pu évaluer combien on parlait, on pensait pour eux, nous les acteurs relais : mes interrogations avaient comme réponse il faut agir, la première urgence est…un certain écho
soit ceux , “qui ne vous lisent pas”, sont ceux qui sont peu intéressés par ce genre de réflexion car ils sont comme le dit @lesecretdemarguerite, cartésiens (j’aurai bien envie de mettre des points de suspension) et ils aiment leurs vie, l’apprécient encore plus aujourd’hui (l’état de manque) et veulent changer des petits bouts (style un puzzle) ou alors ce sont les 2 avec un peu et beaucoup de moi
.Je ne sais pas si je vis un phénomène rétroactif – j’ai souri- car il faut toujours nommé, était un partage d’une expérience de la 5ème dimension (une série que j’aimais) “autour de la fourmi ma copine » : elle a faim, me dit mon petit fils de 4 ans en regardant une fourmi grimpée sur sa jambe..elle me l’a dit en me piquant, trouve lui du pain.. »
devrais je signer pour autant MELANCOVID CORSE, à vous de dire dans ce joli archipel que nous construisons
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Merci pour vos ravissantes réponses !
@ Phédrienne: à propos de “la suppression de la différenciation espace privé espace public est-elle un progrès, si oui, pourquoi par exemple” : par exemple, que les congés parentaux soient mieux rémunérés et valorisés (et pas seulement considérés comme une absence de travail ou une petite cerise sur le gâteau, un cadeau de l’état nation ou du patron), de même des congés paternité et maternité ; réfléchir à la place des “domestiques” (j’emploie volontairement un vocabulaire désuet), nos babysitters d’aujourdhui et autres aides (hommes et femmes), car si l’on joue l’égalité des sexes il faut accepter que les activités intellectuelles soient partagées (mises en partage) et passées au crible du ménage et de la poussière, aussi la pensée doit-elle pouvoir être partagée avec tous et toutes… bref, tenter d’aller au-delà de ce qui enferme notre société dans le ô combien comminatoire patriarcat (et tracer une généalogie du fait révolutionnaire qui donnerait à voir ce qui permet de nous émanciper de cette caractéristique “impérieuse”).
Il y a d’autres exemples auxquels j’avais pensés mais je ne les ai pas notés et je les ai oubliés pour le moment…
@ melancovid corse : peut-être aurais-je dû me faire mordre par une fourmi corse affamée. Encore merci de ces réponses et témoignages. Je me sens moi aussi modestement embarquée dans un voyage au long court. Merci à Jean-Paul Galibert pour ce blog !
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Bonjour à tous
Que peut on dire à Céline Lubac ?
Le droit de vote a t’il une fin ici ?
Conclusion de notre confinement très cher Monsieur Galibert ?
Ma pensée est que “oui” bien entendu je suis en phase avec le texte ci-dessus. Mais où sont les gentils innocents non assoiffés de pouvoir pour mettre en place cette idéologie ? Attention!! Innocent ne veut pas dire ignorant ou stupide !
Non!! Certainement pas!
Un gentil innocent pour moi, c’est quelqu’un qui est incapable de faire le mal et aucune blessure ne peut l’atteindre.
Ici encore ! On constate que le chemin sera très long pour nombreux d’entre nous. Très certainement rassurer derrière ce foutu écran qui selon moi n’aide qu’aux rêves.
En parler, certes est une bonne chose. Mais toutes les grands changements qui nous ont fait progresser durant ces centaines d’années, ont toujours été dans l’action.
Donc comment révolutionner notre monde ? Comment apporter notre pièce à l’édifice ?
Je connais au moins un moyen; Un pour lequel nous pouvons tous avancés et il se trouve en chacun de nous car le changement, c’est nous !
Nombreux philosophes l’ont écrit, dit… Et moi je le redis : N’attendons rien de quiconque! Agissons tous là où nous nous trouvons.
Vivons dans une simplicité telle que la liberté nous soit donnée, grâce à notre façon de vivre. Il ne tient qu’à nous de changer.
Il nous faut nous libérer de toutes nos chaînes et nous y arriverons.
Mais il nous faut nous rappeler que tout ce fait dans le non jugement, l’écoute, la compassion, la douceur et l’Amour.
Ces derniers jours, j’ai dépublié mes écrits de ces huit dernières années car le changement a besoin de pensées neuves. Ce qui est passé est passé et pour un futur apaisé, il nous faut un présent calme et serein.
Très bonne soirée à tous
Avec toute ma tendresse
Valérie
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Je laisse peut-être Céline vous répondre?
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Je réponds bien tard à Valérie, que dire… dépublier, republier, pourquoi pas… tendre des fils vers des contrées unies pour autant étrangères, affables pour autant foncièrement atones. Dans l’expectative. Alors allons-y. Hier j’étais en téléconsultation avec mon médecin, il m’a dit : “ce virus d’aujourd’hui se comporte très différemment de tout ce que nous connaissons ; la meilleure métaphore que je connaisse pour l’expliquer à mes patients (et l’appréhender) est celle de l’incendie, on ne sait pourquoi, mais une petite cendre encore chaude qui traverse l’atmosphère va réveiller un terrible feu un peu plus loin, ailleurs. Un peu comme ce qu’il s’est passé en Australie : au contraire du feu de brousse rectiligne, les foyers sont apparus de façon aléatoire et ont pris ainsi une ampleur inattendue …”. Une stochastique (jeu de hasard) improbable mais tellement réelle. Je me souviens d’une expression sans doute italienne dans son origine: “cet enfant, c’est un feu” pour dire d’un enfant qu’il ne manque pas d’énergie. Si l’innocence brûle, et le virus aussi, en ce pays de confetti, et bien, allons-y. Je sais je joue sur les métaphores, mais c’est déjà pas mal, ce n’est pas un mal en soi, ça me fait réfléchir et appréhender cette fois la beauté du monde, peut-être… de quoi préparer un “apprêt”… partir frugalement, fromage et pain en poche, coutelas, chiffon de coton, pour écouter les cailloux réchauffés par le soleil rouler sous les semelles.
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Bonjour Céline
Je n’avais pas vu votre réponse et pour cause j’ai supprimé définitivement tous mes Blogs.
J’ai trouvé que tout cela n’avait plus grand intérêt. Sauf celui d’apaisé ma triste solitude! Ouais! C’est bien triste d’avoir vécu une vie de femme, de mère et de se retrouver seul avec soi-même par choix, par dépit, par déception, par la perte d’espoir d’être véritablement aimer pour ce que l’on est. Pas très agréable ce petit aperçu de moi-même, mais je dois dire qu’à travers cette machine à mots, j’ai cru revivre quelques années par croyance personnelle sur “le courage de vivre”, mais vraisemblablement tout le monde sans fou, alors à quoi bon. Ouais j’en ai pas fini avec l’inexistence, moi! Et oui Jean Paul!
Je pleure en ce moment même où plus justement les larmes me coulent. Je me demande juste pourquoi je suis encore là.
Wordpress m’a signalé, au moment où je supprimais tout, qu’il me resterait 30 jours avant la suppression définitive. Ce qui m’amène à vous dire que peut être mes écrits ici-même devraient disparaitre dans un jour ou deux, je crois! Mais on s’en fout ! Ce qui compte finalement, c’est d’avoir participer.
Je me suis perdue en chemin ces dernières années… J’essaie juste de me trouver chaque jour des raisons d’existences car ce monde est pitoyable malgré sa grande beauté.
Le bonheur, la vie se trouve dans tout ce qui nous fait du bien et même quand les choses sont difficiles, on sait qu’il faut se relever pour honorer cette vie, c’est un respect auquel il faut se tenir même si cela est compliqué.
Tout est raison pour continuer.
Le virus!
Je travaille avec des gens qui se ravisent du port du masque obligatoire. Comment peut on se ravir de la situation ? Depuis le déconfinement, ils ont tout misé pour un retour à l’anormal et ils sont heureux du résultat !
Je n’ai pas cessé de porter ce fichu masque étant caissière, par respect pour les autres.
Comment vivre et s’épanouir dans ce nouveau monde qui nous échappe et nous condamne à plus de violence, plus de mépris.
Voilà Céline
J’ai eu 50 ans le 27 Mars et je me suis promise d’être centenaire, je suis ménopausée et cela m’aura fait vivre un enfer incompréhensible durant 18 mois et aucun médecin n’a réalisé ce que je pouvais avoir réellement. Je trouve cela très inquiétant vu la progression de médecine. Un truc de fou, quoi!
Je fais 10 ans de moins et je suis totalement seule depuis Mars 2012 et je marche à mon rythme sur cette route.
J’ai peut être un peu trop philosophé et j’ai bien du mal à trouver une raison à mon ennui. Je me cherche encore…
Je vais avoir trois semaines de vacances et je ne sais pas quoi faire si ce n’est prendre un sac poubelle et ramasser les déchets déposer sur le long des chemins, sur les plages, dans les forêts.
Au moins cela m’aidera à poursuivre…
Je vous embrasse tous
VR
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Je retrouve ce message bien tardivement.
Désolé pour cette réponse déconnectée,
alors que votre message était poignant.
Je crois que l’inexistence
que vous écrivez si bien
et que vous vivez si mal,
est justement ce qui nous fait exister
tant bien que mal, sans doute,
mais d’autant plus inexorablement.
Notre raison de vivre, à nous qui en souffrons tant,
c’est justement l’inadmissible de cette injustice
que tant de gens nous font, planqués derrière
la pesanteur des choses et des ordres établis.
Que pouvons-nous, au fond, si les gens
ont besoin d’un confinement saluer la caissière?
mais tout, justement. Libre à nous d’être l’invisible
qui s’obstine à exister, qui insiste et persiste,
simpement parce qu’il a décidé, résolument, d’exister.
Contre toute attente, contre vents et marées,
indestructiblement. Libre à nous d’être indéniables,
remarquables, et de forcer le respect,
et pourquoi pas l’admiration.
Nous les omis, pouvons, sans doute mieux que d’autres
montrer la voie de l’existence,
car nous en avons, plus que d’autres,
le besoin, l’énergie et la ténacité.
Je ne doute pas que vous saurez
leur montrer qui vous êtes
et je vous souhaite toute
la réussite du monde
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Merci infiniment pour vos mots Monsieur Galibert, vous m’avez manqué ! J’ai décidé ce jour de revenir sur WordPress et suis en train de réfléchir à la poursuite de cette route. Il est très important pour moi d’écrire avec le cœur, c’est la seule vérité que chacun peut offrir. Moi, cela rend ma vie plus belle et j’ai voulu m’en exclure définitivement alors que c’est ma seule raison d’être quand je me retrouve seule chez moi dans mon petit 22 m² encore trop grand pour une âme comme la mienne. Le besoin, ce mot je ne voulais pas qu’il fasse parti de mon vocabulaire, pourtant il m’habite moi aussi plus que je ne le voulais. Il me faut écrire, vider mon sac, pour mieux affronter la réalité, pour apaiser mes souffrances, pour retrouver la joie. J’ai découvert que me vie n’était que résilience depuis ma conception. Que pour grandir, il me fallait trouver seule ce qui habite en moi. Que ce monde cruel est d’une beauté époustouflante. Que le temps m’est compté et pourtant j’ai tout mon temps puisque je serais inévitablement centenaire. Les guerriers ne s’avouent jamais vaincus ! A bientôt Très belle soirée.
Valérie
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Bonsoir V.R., bonsoir Jean-Paul Galibert, je suis désolée de réagir si tardivement moi aussi… J’espère que vous allez bien. Il faut garder le cap.
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Grand merci!
bonne santé pour vous
et les votres.
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Bonsoir Céline Je me permets de vous répondre en premier à cause de la date du jour, je trouve cela amusant. Je découvre vos messages à vous et à Monsieur Galibert et cela me touche profondément. La fin d’année 2020 m’eut été très pénible où la morbidité m’a tenue compagnie jusqu’en début d’année 2021. Ce fût une période particulièrement difficile. Par chance, je suis une guerrière qui ne baisse pas les bras mais qui a bien du mal à trouver un équilibre. Je n’étais plus du tout sur le réseau et puis j’ai réalisé que je m’étais copieusement punie en détruisant mes blogs pour lesquels j’ai perdu tous mes textes de ces 4 dernières années, mais qu’importe la vie est renouveau. Avoir un blog ne me rend pas accros, mais enrichi ma vie, me fait grandir, m’aide à poursuivre ce chemin et il faut bien l’avouer, cela me rend heureuse, alors pourquoi m’en privée ? Merci à vous
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