Sommes-nous condamnés à ressentir ce que nous ressentons,
ou bien pouvons-nous sentir l’inverse, tapi au dedans ?
Par exemple : quelle est la couleur du quotidien ?
Le gris, le grisé, la grisure, ou le grisage ?
Mais n’est-il pas également grisant ?
Pourquoi opposer le poids et la joie
de se plonger dans une routine ?
Ecoutez-vous les voix ténues,
tel espoir du désespoir
tel écho du silence
Ce détail-ci
qui est Ã
Vivre
?
La griserie de la vitesse (en dehors de la voiture, désormais interdite au-delà de 130 km/h pour le moment) efface le quotidien dans son étirement. Celui-ci est élastique, retenu d’un côté par la mémoire, de l’autre par le pressenti. Les horizons s’estompent, la grisaille reprend des couleurs, l’arc-en-ciel des certitudes se mêle à la dialectique – écrire et peindre sur la même toile – d’un Alechinsky ou à l’analyse (“Ou bien Ou bien) d’un Kierkegaard tenté par les contraires qui s’assemblent.
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Bon jour,
Un calligramme à la pointe de cuter … inciser le quotidien … et s’apercevoir que tous les quotidiens se ressemblent … mais faut-il vraiment d’un contraire à un notre contraire en jouir car il y a le confort, le côté rassurant d’être dans un référentiel … la peur de s’égarer … perdre pied …
Max-Louis
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Soit, mais le supportons-nous toujours?
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Je peux répondre : tout est relatif … une échappatoire …mais si je considère l’impermance alors “on” est pris au piège par inadvertance … comme un interdit que l’on découvre … et apprécie à son corps défendant … possiblement … 🙂
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Le stoïcisme, religion qui n’a qu’un sacrement : le suicide ! est-ce qu’il faut l’être?
Charles Baudelaire
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Je respecte Baudelaire, mais pas le suicide
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sourire je comprends mais,est-ce que celui qui se suicide n’aime pas la vie? Pour ma part je crois que c’est juste un dérangement mental:)
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Bonsoir pourquoi parler de condamnation? C’est une réalité toute simple …Pourquoi faire taire un ressenti? Une condamnation à mourir? Non! ce sont nos ressentis qui font que nous sommes vivants …Nous, fragiles et forts !
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Et pourquoi notre quotidien est-il condamné à être gris?
Pourquoi ne pas avoir un quotidien aux cinquante nuances de rose ?
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Plaisirs des contraires
Jours sombres avant coureurs de nuits claires
Sourires crispés rempli de larmes apaisantes
Succès attendus plutôt qu’échecs inopinés
Dessert sucré-salé pour un festin allégé
Musique d’ambiance ou silence feutré
Pluie d’été pour saison sèche
Silence assourdissants
Amours désaffectées
Souvenirs oubliés
Fin des temps
Couleur nuit
Toujours
Jamais
Pleurs
Rire
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merci beaucoup!
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C’est hasardeux. Je ne vois pas d’équilibre dans les contraires. Il y a nettement un second souffle qui entraîne au dernier.
Je ne me précipiterai pas pour le démontrer.
Ce qui se produit à cet intervalle change la main de qui à elle appartient.
On dit de ne pas regarder en bas ni en haut, de garder la trajectoire et d’avancer coûte que coûte. Il faut garder le contrôle et ne pas partir en piqué. Il y autre chose derrière le gris, je le jure.
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De celui à qui elle appartient.
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La nuit efface le grand vide d’une journée sans nom …
tel le phoenix, le conscient renait de ses cendres….
Entre gris claire et gris foncé, dépend des faiseurs de hasards
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À nous de choisir la couleur puisque ça part d’une pensée qui entraîne une émotion…
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A nous donc de choisir l’émotion…
On pourrait choisir ce que l’on ressent?
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Bien sûr que nous pouvons agir sur ce que l’on ressent, via nos pensées.
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Soit, mais on a déjà ressenti…, non?
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peut-être en restant stoïque.(hum j’aime pas)
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