Le temps n’est pas un défilé d’essences successives, mais un déroulé de facettes juxtaposées. Ce n’est pas une droite où nous ne serions qu’un point évanescent, mais un dé qui roule, et dont les faces demeurent toutes présentes. Cette image de la rotation permet de comprendre le glissement graduel d’une situation à l’autre.
En un sens, tout est présent, mais pas dans le même sens.
existences! 
L’image de la rotation du dé est fascinante. Va-t-il s’arrêter et sur quelle face ? Est-ce la main du destin qui a lancé le dé ? La vie sera différente en fonction de la trajectoire du dé et de la longueur de sa course. Chaque face pourrait être la clé d’univers parallèles où le temps serait vécu différemment.
Et lorsque les dés s’entrechoquent, le jeu repart à zéro : Big Bang !
Pardonnez ces élucubrations temporaires, vous lancez les dés, alors je réponds ..!
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Non non, je suis ravi au contraire de cette réaction.
il s’agit précisément pour moi de savoir ce que suscite cette image du dé.
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la notion du temps est très utile pour les gens et pourtant nous passons notre temps à lui courir .après chaque minute qui passe en amène une autre…la notion du temps est intemporelle rien ne dure,rien ne demeure..même pas les dés:)
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Et si les dés étaient pipés …
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Mais qui pourrait piper le temps?
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Chronos en personne 😉
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Le temps nous fascine peut-être parce que nous sommes présence, c’est à dire temps non pas linéaire mais plénitude. qui a construit le dé, qui le lance, qui le regarde, qui l’ignore…pour ma part, un peu tout ça…de temps en temps
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soit.
Mais le dé figure
toutes sortes de modes de présence et d’absence,
comme la visibilité, variable, de chaque face.
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monsieur Galibert à mes yeux les dés sont pipés.
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en quel sens?
Voulez-vous introduire, ou trouver
une sorte d’injustice
dans la nature-même du temps?
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J’aime beaucoup cette image car le dé vient rappeler la part aléatoire et imprévisible qui accompagne nos choix et c’est pour moi une cause de réjouissance extrême ! Tout reste possible ainsi.
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Tout se passe, étrangement
comme si le dé était à la fois
hasard, destin et liberté
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Voilà et ce mélange est fascinant.
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Le temps est sans doute mal armé pour suivre les coups de dés, Man Ray en fit en château, un poète une déconstruction habile et tournoyante. Les facettes nous font face, le temps de les apercevoir en un clin d’œil, avant qu’elles ne se métamorphosent comme au rythme (accéléré) des quatre saisons.
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Sans parler de Mallarmé…
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C’est Stéphane qui dit ça?:):)
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Si le temps était un dé…
juste pour sourire 😉 Mes élucubrations:
Pour que ce dé roule, il faudrait quelqu’un pour le lancer; le souffle seul ne pourrait pas le faire avancer, telle une bille.
Il pourrait avancer seul si sa trajectoire était en pente.
On sait tous qu’un dé ne peut pas remonter la pente et on se doute bien que la mauvaise pente le mènerait au néant
Et on sait aussi que les hommes vont suivre chacun une trajectoire différente avec leur dé, dans leur poche trouée,
Alors on peut se dire que pour aller de l’avant il faut vraiment avoir le bon sens, la bonne trajectoire
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Cela me fait penser au cycle bouddhique…
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Tout à fait,
sauf que le sens rebondit
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Je ne suis pas sûre de bien comprendre ce que vous entendez par ‘ le sens rebondit’.
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La roue tourne,
le dé rebondit:
Les possibles du dé
sont plus nombreux,
et moins linéaires…
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