L’angoisse est un fait, mais elle est ce fait qui nous fait. L’angoisse est le pur fait d’être humain. C’est pourquoi il est si vain de lutter contre elle. La seule solution est donc de jouer avec l’angoisse.
Le jeu seul nous sauve de l’angoisse, car il en est l’inverse exact: alors que l’angoisse est le désarroi d’être libre, le jeu est le plaisir de l’être. C’est en ce sens que l’on y gagne ou l’on y perd dans tous les jeux: on surmonte un moment l’angoisse des possibles, ou l’on y retombe de plus belle.
Ce jeu dans l’enfance s’appelle “l’angosse”… 😉
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Joli!
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Idée prenant forme d’oxymore avec laquelle il est possible de jongler ou de sourire. Pour pouvoir en jouer, il faudrait être assez fort pour prendre l’ascendant sur cette émotion qui tourne en boucle en guise de roulette russe jusqu’à l’acmé de la crise. Et dans ce cas, nous ne serions pas angoissés puisque capables de dépasser notre anxiété en l’habillant d’humour. L’angoisse semble effectivement soluble dans le rire.
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Une piste à creuser, merci
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Bon jour,
Un jeu dangereux, selon la “mise en jeu” de l’angoisse et le type d’angoisse. Il peut advenir ce genre de situation : “les jeux sont faits, rien ne va plus”. 🙂
Max-Louis
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A mon sens,
ce qui est dangereux n’est pas un jeu
Aucun pseudo suicide n’est un jeu
Le jeu reste un plaisir des possibles,
alors que les jeux angoissants travaillent
avec le hasard ou le destin, jamais la liberté
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POurtant, il me semble qu’affronter son angoisse et choisir de la dépasser est une grande expérience fondatrice et aussi le fait de la volonté.
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certainement!
mais la dépasser la fait-elle disparaître?
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Bonsoir, on peut s’en sortir avec l’humour. C’est une solution.
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l’humour est génial
il est sans doute une des seules voies,
ou attitudes possibles avec l’angoisse.
Mais je ne sais pas s’il permet d’en “sortir”
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Il est difficile de jouer en période d’instabilité cérébrale avec son intérieur. Ce serait plutôt un dérangement ennuyeux, parce que l’angoisse emprisonne, consciemment, inconsciemment, dans la tourmente de sa non réflexion intelligente, l’être. Pour l’effacer, il est nécessaire de se plonger dans un sommeil réparateur, sans médicament.
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Pour échapper à l’angoisse, c’est de prendre la main au lâcher prise …
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