Une fleur, c’est une coquille de couleur. Sans doute le jardinier, ou le botaniste, la définiront-ils tout autrement; mais ce qui demeure toujours à dire, c’est la fleur en son vécu, dans l’expansion de son vécu au notre. Comment peut-on être une fleur ? Telle est la question par où la fleur, si singulière en sa manière d’être, m’enseigne une des chemins pour exister. La fleur, en un sens, éclate dans l’espace comme un feu de couleurs dans la moite immensité du terne. Mais cette explosion est comme retenue. La fleur est un éclat contenu ; elle a la brillance de l’éclat et la douce modestie, la pudeur de la coquille, qui enroule son mouvement en un infini intérieur. Tout le tact de la fleur est dans l’intimité de son éclat.
magnifique réflexion… je la prends un peu pour moi qui me prénomme Flore 😉
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Tant mieux, prenez à votre guise
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Mais la rose a des épines, qui sont comme sa pensée plus aiguë…
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Cela nous retient-il?
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Pourquoi vouloir être une fleur.
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Peut-être peut-on s’inspirer des choses pour exister?
Si tel était le cas, quelle chose choisiriez-vous?
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Un oiseau
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Le paradoxe formel de l’oiseau,
avec les deux fonctions de l’aile,
dans le vol ou le repos,
est peut-être assez voisin
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Avant de désirer être une fleur, de se faire admirer au soleil, dans un parc, dans un jardin, sur un cœur où ailleurs, choisissons d’abord une belle et résistante graine. Le choix de la semence, de l’espèce, c’est cela qui devrait être important, pour ce cas là. (A mon humble avis, au premier degré.) Nous sommes si nombreux à désirer la lumière, vouloir attirer l’attention des autres. La fleur comme métaphore? La fleur de l’âge ne suffit-elle pas? Salutations.
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tout comme les humains, les fleurs sont infiniment variées et pour certaines leur éclat consiste à se fondre dans le décor alors que pour d’autres ce sera de prendre toute la lumière…..
fragilité, force, ou autre, chacune développe ses propres qualités…….
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Vous avez raison:
chaque fleur, sans doute,
enseigne son propre art de vivre.
Je ne fais que commencer à écouter les choses.
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j’en suis ravie
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Je les trouve, moi, si osées dans l’affirmation de leurs couleurs et leur sexe à peine caché, ces fines fleurs qui résistent vaillamment avec juste leurs habits de soie sur le dos.
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Une leçon d’audace, j’en suis d’accord,
mais à qui est-elle adressée?
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A celui, celle qui prend le temps de regarder, peut-être ?
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Une coquille de couleur, flacon irisé pour son parfum attirant insectes et humains…
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Dans quel but, au fond?
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Celui d’apprendre que le plaisir existe dans ce monde !
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Je craignais quelque ravissement plus périlleux
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Un titre a brusquement fleuri dans mon esprit “La possibilité d’une fleur”. Renaître fleur, pourquoi pas ?
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« La rose est sans pourquoi, elle fleurit parce qu’elle fleurit,
N’a pour elle-même aucun soin, – ne demande pas : suis-je regardée ? ». Silesius.
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Je pensais plutôt, possibilité d’une réincarnation florale… Littéralement, pour ne pas écrire viscéralement, puisque nos corps rendus à la terre, sont de la matière première pour toutes les fleurs. De l’humain à la fleur, de l’éphémère des existences. Un cycle immuable.
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A reblogué ceci sur Thébaïde News Théophrasteet a ajouté:
En si peu de mots Jean-Paul Galibert exprime ce lien fugace dont le regard humain est médiateur, lien de vie et qui nous enseigne comme il l’écrit fort bien un “chemin pour exister”. Que ne serait notre monde si dès le plus jeune âge l’enfant était initié à la contemplation de la nature ?
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Un grand merci à vous!
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merci beaucoup!
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