Toute décision suppose une comparaison entre deux sommes d’avantages et d’inconvénients.
Or le plus souvent ces avantages et inconvénients sont si divers qu’ils ne sont pas totalisables.
Si nul ne peut décider sans comparer l’incomparable, nul ne peut décider.
Tout, au fond, est indécidable, car même si l’on peut trouver une raison qui en surpasse une autre sur un certain plan, on ne peut presque jamais en trouver qui surpasse toutes les autres sur tous les plans à la fois. C’est pourquoi toute décision est une erreur, une interruption volontaire de pensée. Car toute décision consiste à trancher ce que l’on n’a pas su dénouer.
ne pouvant rien décider… je ne fais rien… mais j’ai le cerveau qui ramollit… 😦
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doux repos, ou souplesse décisive?
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je pense plutôt à un blocage… ou un repli !!!
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Ne rien faire, c’est pouvoir tout faire.
Le passage à l’action peut être
très soudain et d’autant plus
… décisif
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“Il n’est aucun problème assez urgent en politique qu’une absence de décision ne puisse résoudre.” Henri Queuille
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Superbe!
mais ne rien décider,
est-ce ne rien faire?
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respirer c’est déjà une décision …
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Ah que n’avez-vous raison!
Ah si toutes les décisions,
comme selon vous respirer,
étaient déjà prises…
Mais que tout soit déjà décidé
n’est peut-être pas le même repos
que celui par lequel on cesserait de décider…
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alors cessons de respirer … j’ai entendu une fois Sogyal Rinpoché dire ” no brain, no pain … ” … et là je viens d’écouter une interview de Kudsi Ergüner qui parle de l’inconscience de l’homme relevant ce défi absurde d’où a jailli le monde … ce monde dont nous commençons à éprouver les limites péniblement… à hauteur de notre sentiment d’impuissance… pourquoi nous sommes-nous tant éloignés de la contemplation du jardin ? … il est possible que l’écho d’une réponse se fasse entendre dans le souffle d’un ney … peut-être un nouveau ney si tout est appelé à disparaitre
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l’inexistence me semble être le contraire du suicide:
ce sont les deux extrémités dans le nombre des possibles:
Celui qui n’est rien peut tout être
celui qui meurt ne peut plus rien
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n’avons-nous pas décidé de nous perdre ?
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mais se perdre peut-il être décidé?
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autant que respirer …
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Et les décisions réflexes ?
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Sans réflexion?
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Oui
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mais sont-elles
encore des décisions?
j’ai du mal à imaginer une décision sans hésitation
pour la précéder, la préparer, et toujours pouvoir l’empêcher…
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Mais une vie sans jamais rien décider ne serait-elle pas insupportable?
Seule la mort, à mon sens, est la décision “d’une interruption volontaire de pensée”. Décision qui consisterait en effet à trancher la vie “que l’on a pas su dénouer”.
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Peut-être,
mais je ne suis pas sûr que la nécessité où nous sommes de décider
rende la décision possible
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Il n’y a donc aucun “point d’équilibre” entre la nécessité et l’impossibilité?
Nous sommes voués à l’erreur de la décision sans pour autant pouvoir la prendre…
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Je suis surprise de votre conclusion car la décision peut aussi être de dénouer plutôt que de trancher me semble-t-il…à moins que la savoir dénouer relève d’une forme de révélation involontaire ?
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Sans doute.
Mais pour avoir le temps de dénouer,
il faut avoir su ne pas trancher…
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Bonjour, il faut simplement se demander si, en ne décidant rien, cela va avoir des conséquences préjudiciables. Dans le monde du travail, on a des décisions à prendre, on ne peut pas rester sans rien faire. Et c’est là qu’on fait le point du Pour et du Contre. Bonne journée.
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En quelque sorte un dilemme. D’après Freud, on pèse le pour et le contre pour les décisions mineures mais les grandes doivent venir de notre inconscient, du trefond de nous mêmes… bonne soirée
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Je serais un peu d’accord avec Freud – et Aline Angoustures 🙂 – Il me semble “sentir” vers où je veux aller et au fond, parfois sans consciemment décider, je mets en place les éléments pour que “ça” se passe… Et pour les décisions plus anecdotiques, oui… on “pèse le pour et le contre” en sachant malgré tout qu’on ne connaît pas vraiment le pour ni le contre, pas plus que la façon dont ils se manifesteront!
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Ne pas décider, laisser aller et laisser faire … , jusqu’à le poser en philosophie de vie… Je me suis demandé s’il ne s’agissait pas d’une lâcheté inavouée de ma part, pour préférer au final considérer que, ne pas décider en conscience, est une réelle décision. Mais voilà, sur le vif, dans l’action ou l’inaction, jusqu’à quel point perdure l’honnêteté de la conscience ?
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Le malhonnête poserait-il la question?
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Si ton parcours de vie est comme tout a chacun “auto-guidé” entre des murs de civilités, croyances, éducation et savoirs, formant un théorique couloir t’obligeant à toujours avancer en excluant toutes marches arrières, le jour ou un mur se dressera se présentant comme, sans issue possible, tu cherchera pourtant une solution et certain la trouveront.
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Soit, mais quand il y a une infinité d’issues?
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A un certain moment il n’existe que deux issues : vivre ou mourir, après dans chacune se pose diverses solutions qui parfois ne relèvent pas de sa volonté. Vaste champ.
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Mourir n’est en rien une “issue”
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Là, pour l’athée si !
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Athées comme croyants, les morts sont morts.
Etre dehors, mais mort, cela n’a pas de sens,
et ne peut être choisi sans erreur.
C’est un peu comme si vous demandiez:
préférez-vous vivre dans le pays où tout le monde est vivant,
ou dans le pays où tout le monde est mort?
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Je ne suivrais pas cette voie.
A la mort de l’athée il ne subsistera rien. Rien d’autre que poussière (selon la formule). Héritages ou quelques fonctions similaires, n’appartiendront qu’aux successeurs
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Les athées n’ont-ils donc pas d’âme?
les croyants ne sont-ils pas morts?
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L’âme n’est-il pas qu’une expression et interprétation personnelle issue d’un amas culturel acquit aux fils des années ? Dans ce cas l’âme disparaît avec l’enveloppe et comme déjà dis l’héritage de l’âme disparue n’est qu’une part de l’amas culturel du passeurs de vies.
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