Quand parfois nous avons ce dont nous avions tant rêvé, sommes nous toujours aussi heureux que nous l’aurions cru ? Le bonheur qu’on atteint vaut-il toujours le bonheur qu’on attend ? Pourquoi cette déception au sein même du bonheur ? Peut-être parce que le bonheur ne rend pas toujours heureux.
Ce n’est pas la moue boudeuse, l’insatisfaction perpétuelle, ou l’inaction imprévue qui nous attriste, mais bien une sorte de malheur du bonheur, qui le rendrait incapable de durer et de nous satisfaire.
Or cela est une chance.
Car si le bonheur peut attrister, tout devient possible pour le malheur. Je peux cesser d’être automatiquement malheureux quand tout va mal. Il ne s’agit pas d’aimer souffrir, mais d’aimer vivre, même en souffrant.
Un malheur est il possible sans quelque démission ? Un bonheur est-il possible sans quelque décision ? Mais alors, le bonheur, c’est tout le contraire du bonheur…
Le bonheur est une rémission…
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Serait-ce alors un point d’équilibre?
J’aime l’idée de point.
Mais vous pensiez sans doute à une durée?
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Le bonheur est une idée, un horizon, un chemin, un rivage et si le bonheur semble là, il reste une idée, un horizon…
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faudrait-il y entrer, ou le longer?
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Le bonheur est à attendre, et non à atteindre ; une fois atteint, le bonheur vacille ; il n’a plus la même existence que lorsque nous l’envisageions, et l’attendions… telle est la loi d’évanescence du bonheur qu’il n’est jamais que lorsqu’il n’est pas encore et cesse d’être tout à fait lorsqu’il advient
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Mais alors, on ne l’a jamais…?
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Bonne question !
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Nul ne peut dire que le bonheur n’existe pas il est! c’est incontestable par contre en avoir conscience…… lorsque nous l’avons nous le survolons tant il nous parait naturel sans savoir combien il est fugitif…
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Le bonheur tout comme le malheur ne sont pas des etats permanents et heureusement ! Et même dans ces etats la variable est infinie…le bonheur constant : une duperie ! Moi je parle de petits bonheurs, d’épices quotidiennes qui mettent un peu de saveur en notre quotidien.
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Le choix de l’instant renonce à la durée
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Et bien le bonheur c’est nous même je crois…😃😃 Alors en conclusion oui je me rends heureux 🙌🙌
http://Www.silencebrise.com
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C’est une très bonne question en effet !
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Et s ic’était davantage une virgule plutôt qu’un point ? Vous savez, cette bien vivante césure qui permet le souffle, le moment ?
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Serait-il alors encore plus petit qu’un point?
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ou un point en supens,..
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Vous avez mille fois raison:
grand merci à vous: j’en mets partout,
et j’entrevois peut-être enfin la vraie raison…
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Sa taille est sans doute de peu d’importance, si l’intensité est là 🙂
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Posons que le bonheur est une sensation. Connaissez-vous la loi de Weber-Fletcher ? : La sensation est proportionnelle au logarithme du stimulus (la forme qu’a une courbe de logarithme est grosso modo un quart de cercle “de 9h à 12h”…) Cette loi – physique au départ – peut s’appliquer à moults domaines. La sensation de nouveauté, la sensation de bonheur, le désir sexuel, la saturation rétinienne, ou encore, bien sûr, la douleur (c’est bien connu, ce sont les premiers coups de fouet qui font mal, après on s’habitue…). Etc. La sensation, lorsqu’elle est dans un état stationnaire, tend à disparaître. Donc ce qui est à l’origine de cette sensation doit s’accroître, mieux encore s’accélérer. Ce qui signifie par exemple que plus le nanti est possédant, moins il a de chance de connaître le “bonheur” car la différence entre son état présent de nanti et un échelon de “bonheur” sensiblement supérieur, devra être considérable pour qu’il le ressente…
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Cela me paraît pousser vers des excès
peu compatibles avec le bonheur, des autres en tout cas .
Pourquoi exagérer ce dont la quantité courante ne suffit pas à rendre heureux?
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L’amour rend heureux assurément…
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