Pouvez-vous faire votre bonheur vous-même ?

Il parait que vous adorez marcher, et parfois même courir.Votre chat, votre jardin, votre look, votre facebook : tous les bonheurs que l’on vous vend, mais aussi tous ceux au nom desquels vous pourriez protester contre ce formatage du bonheur, tournent autour de vous.

Car le commerce et l’équitable sont d’accord sur un point décisif, et très impérieux : faites-le vous-même. N’attendez pas quoi que ce soit d’autrui. Que vous préfériez être recouverts de marchandises ou libérés d’elles, vous ne serez heureux que par vous-même, tout seul.

Votre solitude peut parfois s’élargir au couple, ou à la famille, mais vous devez les percevoir comme des refuges, des remparts, des abris : quiconque irait au-delà tomberait dans le monde immonde des OGM et de la déforestation, des terroristes et des frappes aériennes.

Pensez-y bien: un bonheur est-il possible sans monde, et sans tous les autres dans le monde ? Bien sûr, ouvrir les yeux sur le reste du monde, cela ne va pas sans quelque devoir. C’est un peu ce que Bouddha appelait l’éveil. Mais qui dirait que le bonheur est un sommeil solitaire ?

 

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107 thoughts on “Pouvez-vous faire votre bonheur vous-même ?

  1. La politique de l’autruche en quelque sorte. Aprés moi le déluge. Pourvu que mon bonheur soit préservé. Jusqu’au jour ou se trouve devant le fait accompli.

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  2. J’ai aimé lire ton blog. Je pense que le bonheur est possible sans des gens. j’ai écrit quelque chose sur le bon temps dans votre propre entreprise . Vous trouverez cela très intéressant. En attendant votre réponse.

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          1. Lorsque l’on désir être responsable, fraternel, curieux envers les autres, on ne peut vivre un bonheur heureux, même à deux… Il y a trop d’inquiétudes, de souffrances…. Mais l’espoir reste en nous. Créer son bonheur aujourd’hui, cela devient de la politique, la formation d’une micro entreprise familiale ou agir bénévolement dans une association…

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              1. Bonjour, pour ma part le bonheur est plus qu’éphémère… Ce ne sont que des sensations passagères… Après avoir vagabondé pendant des décennies, quêteur de tout, l’engagement, oui peut créer une satisfaction. Celui de se sentir disponible, peut-être utile aux autres, mais ce n’est qu’un vœu. Vous-même Monsieur Galibert, n’êtes vous pas engagé?

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                1. Vous me posez une question que j’ai rarement entendue.
                  Aurais-je atteint enfin le stade de la discrétion
                  et de la suprême sérénité?
                  Et non, hélas,
                  cet idéal n’est pas pour moi:
                  Tout petit, déjà, j’ai du naître en colère

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  3. on dit que “l’argent ne fait pas le bonheur”….et d’ajouter “…mais il y contribue!”……alors, je dirais que ” certes l’Autre ne fait pas mon bonheur…mais il y contribue”

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          1. comme quoi les mots sont à manier avec grande précaution car j’ai plutôt l’impression de m’exprimer d’une manière très simple ( voire simpliste 🙂 ) et je ne ‘comprends’ peut-être pas vraiment vos propos et réponds ‘à côté’ ( ‘hors sujet’ comme il était dit sur mes copies il y a 40 ans 🙂 )
            j’ai cependant cette *en vie* de ‘partage des connaissances’ spécifiques que chacun possède et qui, ds mon cas, participe à mon bonheur
            pour le dire ‘autrement’, je considère (avec le recul d’une vie qui atteint bientôt la soixantaine) que je ne peux pas ‘attendre’ le bonheur venant d’un Autre mais que l’Autre participe grandement à mon bonheur (ou à mes ‘petits’ bonheurs au quotidien)
            or pour ce faire, comme rendre visite à mes enfants, mon petit-fils qui vit à plus de 600km de chez moi, il me faut un minimum d’argent…..
            cette explication ‘toute personnelle’ vous paraît-elle moins ‘elliptique’, jean-paul?

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  4. Quand ma solitude existe, elle est profonde, extrêmement. Elle peut s’inventer un bonheur, lassant. L’autre est à la fois mon malheur et mes bonheurs. Comme d’habitude je réponds et je me dis que je suis peut-être hors sujet, mais, c’est ma réponse.

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  5. Cette feuille du temps s’écrit tous les jours avec les uns, avec les autres de façon à conserver cet équilibre dont vous parlez.
    L’argent ? Non au risque d’être vieux jeu l’argent ne fait pas le bonheur au sens du bonheur absolu.
    Prenez donc du bon temps seul ou accompagné.
    Le bonheur est pour moi dans l’instant, dans chaque seconde.
    A la lune des temps.

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  6. Merci Jean-Paul d’avoir sollicité mon avis. Pour ma part, l’Autre fait le Bonheur.

    Avec plein de précisions à faire, bien sûr:

    1) c’est subjectif. Va savoir à quoi peut correspondre le Bonheur pour les uns et les autres membres de cette immense humanité. Donc, je souligne, pour ma part.

    2) L’Autre fait le Malheur aussi. Tout dépend. Et tout dépend de l’Autre: il y a des Bonheurs qu’on se fait un plaisir de ne réserver qu’à soi (en opposition à l’autre), et un Bonheur pour lequel on ne peut pas se passer du partage. Mais chacun des deux, le solitaire comme le co-expérimenté, se construit et se définit en rapport à l’inclusion-exclusion de cet Autre, sans lequel rien n’existerait.

    3) L’Autre fait tout, donc, en fait. John Donne disait que l’homme n’est pas une île, d’un autre côté Plaute met en garde que l’homme est un loup pour l’homme, et Belle du Berry (chanteuse des Paris Combo, que dieu me pardonne..), qu’en l’absence des princes charmants, il n’est pas déplaisant de se faire croquer par les loups, qui abondent chez les hommes. Si tel est notre Bonheur…

    Je l’exprime d’ailleurs ici (et j’aimerais que ce soit votre tour d’exprimer votre avis):

    https://growinghappynails.wordpress.com/about/

    Mais la question de la nécessité du partage n’est pas la seule soulevé par votre post…

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  7. pour avoir plus de *bonheur-plaisir* à lire les commentaires sur ce blog, vous serait-il possible, Jean-Paul, de modifier les paramètres qui permettent d’avoir la réponse qui va avec un commentaire donné (ce qui forme un ‘escalier’ par ‘conversation’)?

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      1. j’adore! c’est une prise de responsabilité. On a le pouvoir de creer et vivre ce qu’on veut! souvent, on y croit pas ou bien on a trop peur. Merci pour ce partage!

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  8. et les fumeurs ? sont-ils des autres ? de ces autres qui me reflètent trop bien quand je n’ai plus envie de voir ? bien sur que je ne saurais être heureuse sans les autres… sans les fumeurs qui jettent leurs mégots ni les philosophes qui dissertent sans fin…

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              1. c’est ainsi que du tréfonds de cette illusoire toile monte un souffle, une vibration, un écho étrange… qu’est-ce ? …………………….. un rire !
                et que parfois, semble t’il, il est bon de s’y adonner …

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                  1. mais c’est vous grand fou ! … nous sommes en train de composer un beau dialogue absurde qui n’aurait pas déplu à Alfred… Ah Jarry de nous voir si drôles en ce miroir !…

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  9. Au cœur de notre solitude, en sa plus parfaite profondeur, la Présence, présence du Tout Autre, qui nous ouvre infiniment aux autres, à tous les autres, immensité de Sa Paix, le bonheur est joie d’un Instant pur

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      1. Pour l’avoir expérimenté, je crois sincèrement que Dieu est le bonheur, seul capable dei combler les aspirations les plus profondes de l’homme, et toute notre tâche est de le rejoindre, ce qui n’est pas facile, car Il est l’amour absolu, ce qui suppose l’amour de nos ennemis, c’est-à-dire leur bien

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          1. Mais rétabli par le don de son Fils, si nous acceptons de mettre nos pas dans ses pas. C’est là qu’intervient notre précieuse liberté. Et nous sommes tellement aidés dès le premier pas confiant. Tout est une question d’amour.

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                    1. Et qui nous rend capable du mal…
                      A ce propos, il y a un très beau texte dans le Coran (2ème sourate):
                      un ange, Eblis, proteste contre la création de l’homme,
                      auquel Dieu donne le langage
                      alors même qu’en raison de la liberté, il sera moins bon que les anges,
                      qui eux n’ont jamais su parler.
                      Dieu semble manquer d’arguments, ou ne pas vouloir les donner.

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                    2. Je pense que notre destin est bien plus beau que celui des Anges, qui pourtant contemplent sans cesse la face de Dieu, car nous sommes appelés à participer à la nature divine, à entrer dans la communion d’Amour des trois personnes divines dans la Trinité, mais cela demande la participation de notre libre volonté, sinon ne nous participerions pas à la nature divine, à sa spécificité. Dieu désire qu’on l’aime librement et pour lui-même comme lui-même nous aime.

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                    3. Je pense que nous avons toute la vie pour apprendre à rejoindre la justesse de Dieu, et de toute façon sa miséricorde est infinie, qui ne nous abandonne jamais. Le seul irrémédiable est le refus délibéré de Dieu.

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                    4. Je ne pense pas, c’est juste une question de logique. Comment accéder à la communion avec Dieu si nous rejetons tout ce qu’il est. C’est juste refuser une chance offerte

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                    5. Je ne suis pas sûr que l’on puisse invoquer la logique
                      pour défendre un discours, et un dogme aussi volontairement incohérent.
                      C’est très délibéré chez les docteurs de l’église

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                    6. Je ne pense pas qu’il y ait incohérence. Les plus grands saints ont témoigné de visions de l’enfer, mais Dieu seul peut juger qu’une âme s’obstine jusqu’au dernier instant à refuser tout ce qu’il représente. Lui seul peut estimer son degré réel de responsabilité. Mais un tel endurcissement chez certains peut paraître étrange, ce qui a conduit certains à douter de l’existence de l’enfer. Pourtant il a bien été annoncé. L’enfer est la privation totale de Dieu, c’est-à-dire de toute relation, un isolement insoutenable, peut-être ce que l’on a pu connaître parfois sur la terre dans les univers concentrationnaires, ces lieux où Dieu semble absent parce que précisément refusé. Mais survient alors parfois quelqu’un (ou plusieurs) qui apporte de l’amour et l’espoir renaît. Mais nous n’avons que cette vie pour faire nos preuves et notre choix serait définitif au moment de la mort.

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      1. En définitive, le Bonheur c’est l’Accord
        entre notre idée de bonheur, les moyens que nous trouvons pour y parvenir,
        et les façons dont nous soufflons dessus pour l’alimenter.
        Le penser, le conquérir, le garder en vie, voilà ce qui nous permet de le vivre.
        Si une de ces trois étapes manque, moi je n’y crois pas trop, et dans ce cas ce n’est pas du Bonheur, mais soit:
        une théorisation frustrante qui reste une chimère; l’utilitarisme cynique du plaisir instantané (la Bonne-Heure); la routine d’une répétition gardée en vie sans que le noyau soit là…
        Mais suis-je claire?

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          1. Oui, et j’aime le voir comme un feu d’artifice, pour la lenteur (et la fugacité) de son explosion, mais aussi pour le rôle que revêt l’habileté humaine, l’artifex, qui dose les poudres à sa guise, et peut répéter l’explosion à l’infini!

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              1. Oh, la vieille peur de prendre le risque, Jean-Paul…ne pas s’y risquer EST dangereux (et bien plus)… si vous parlez italien, je vous enverrai un poème à ce sujet

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                  1. voilà pour vous:
                    Breve ma profondo dialogo filosofico sul pericolo della felicità
                    – Ti va di rendermi felice?
                    – No
                    – Perché?
                    – È pericoloso
                    – Da che punto di vista?
                    – Renderti felice significa avere il potere di renderti infelice
                    – Accetto il rischio
                    – Sei sicura?
                    – Lo sono
                    – Ti amo
                    – Sono felice
                    – Non ti amo più
                    – Soffro
                    – Vedi?
                    – Cristo, avevi ragione (cristo può diventare per dirindindina)
                    – Lo so, è una storiaccia
                    – Devo riflettere
                    – Rifletti pure
                    – Ho riflettuto
                    – A quale conclusione sei arrivata?
                    – Voglio essere felice
                    – Minchia, anch’io
                    – Allora basta cazzate e accolliamoci sto rischio
                    – “Accolliamoci sto rischio”è uno dei concetti meno romantici che io abbia, non dico sentito, ma pensato di poter mai sentire.
                    – Sono felice
                    – Anch’io

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  10. Bonjour Jean Paul .Nous avons grande conscience du malheur ça oui!
    .Lorsque nous sommes heureux pour tout et pour rien nous trouvons ça normal,naturel et, nous réalisons très peu le gout du bonheur. Si un jour la souffrance arrive sur le chemin de notre vie,le bonheur parti, nous réalisons comme les choses peuvent-êtres passagères éphémères vivons !vivons! et profitons de ce que le ciel nous donne,acceptons les aléas et gardons l’espérance..

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  11. Tout dépend de ce qu’on attend du bonheur : personnellement, je crois aux petits moments de bonheur qui peuvent nous rendre la vie plus agréable. Et qu’on peut les partager avec les autres. Quand notre vie est agréable et nous rayonnons, cela est contagieux – une autre forme de partage. Ensuite, selon les études des spécialistes de la psychologie positive, le bonheur et plus intense et plus durable quand notre vie a du sens. Et alors, être ouvert et bienveillant dans les relations avec les autres peut justement nous aider à trouver ce sens, le sens de notre vie…

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  12. Bonjour Jean-Paul, à titre personnel je pense que le bonheur n’est qu’une question d’équilibre entre moi et les autres. Soit je pense trop à moi et je suis égoïste, soit je pense aux autres et je suis trop altruiste. Faire son bonheur soi même est donc une question d’équilibre personnel où chacun va mettre les ingrédients nécessaires à son bonheur en fonction, donc il n’y a pas de réponse absolue.

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  13. A la lecture de ces commentaires tous plus intéressants les uns que les autres, j’ai comme l’impression que le fait de vivre dans une société matériellement et technologiquement “évoluée” nous éloigne de l’essence même de certaines valeurs.
    Le bonheur n’est-il pas dans la simplicité ?
    Accepter les évènement et les situations de la vie comme autant de possibilités de prospérer et d’apprendre,
    reconnaître la chance d’être envie et jouir de cette expérience unique.
    Plus on se complique la vie, plus on est malheureux.
    Pour ma part, le bonheur n’est pas une notion figée et généraliste à laquelle tout le monde doit correspondre.
    Chacun élabore et trouve sa version du bonheur, que ce soit en communiquant avec les autres, en réalisant ses projets, en fondant une famille, en aidant les plus faibles, etc…
    Le bonheur n’est pas un Graal inatteignable, mais un état d’esprit, une manière de réagir aux évènements, et surtout, une DECISION.
    Si vous décidez d’être heureux ici et maintenant, qui vous empêche de l’être ?

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  14. Cher Jean-Paul,
    Je voudrais partager mon avis sur votre article qui fait ressurgir beaucoup de pensées.
    Un jour, un de mes proches amis, m’a dit ” de toute façon je me suis habitué à l’idée que je serais toujours seul.”. En tant qu’éternel optimiste mais aussi une indépendante solitaire invétérée, je lui ai demandé pourquoi il disait cela. Il m’a expliqué que si il pensait cela et qu’il se l’appliquait comme une sorte de mantra, cela le rendait “libéré” au sens d’être libéré de la peur d’être seul, de la mort… Finalement l’Homme a toujours vécu avec cette peur de la mort, d’ailleurs Montaigne dans les Essais ainsi que Rousseau dans Les rêveries du promeneur solitaire évoquent tous deux cette peur du vide, de la mort. C’est une sujet passionnant mais si je devais vous répondre en quelques mots, je crois qu’il est nécessaire de s’habituer à cette idée d’être seul, bien évidemment il y a la famille, les amis, les groupes auxquels nous appartenons qui nous donnent ce sentiment de faire partie d’une communauté. C’est vrai, mais il est illusoire de croire que la communauté a besoin de nous, nous ne sommes qu’une particule, qu’un maillon de la chaîne, finalement nous ne sommes pas “indispensable”. Et c’est l’idée principale, intégrer le fait que nous ne sommes pas indispensable nous permet de dépasser ces illusions rassurantes, ces cadres que l’on a construit pour s’éviter. C’est une libération, nous sommes seuls et nous serons toujours seuls mais il ne pas en avoir peur puisque dans le fond chacun suit le même cheminement, nous sommes tous seuls et notre seul devoir est de tisser des liants entre les uns et les autres par le biais de nos expériences, des émotions… Au fond accepter d’être seul c’est de n’être dans l’attente de rien mais simplement être là, dans ce moment que l’on appelle le présent ” être à soi pour être au monde”.

    Belle réflexion et je vous remercie pour cela,
    Bien à vous,
    A.C

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      1. Oui et mieux vaut la faire soi-meme avant que la solitude ne nous prenne elle au depourvu, il faut s’accoutumer a elle de maniere libre et par necessite pour ne pas y faire face brutalement…

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