Le rien a des couleurs, comme la solitude

Qu’

y a-t-il quand il y a

la solitude ? Rien, à première vue

mais un rien d’une couleur, d’une saveur particulière :

la solitude, c’est quand il y a personne, du moins pour nous

et personne est une teinte du rien : personne est un rien couleur d’humain,

comme si l’humanité, en l’absence même de l’homme, teintait le rien.

C’est tout le rien peut-être qui a le goût des humains perdus

Faut-il se risquer à la recherche des humains perdus,

ou se résigner sagement à cette lente mort ?

ou encore créer pour les rejoindre

quand nous serons

posthumes

?

13 thoughts on “Le rien a des couleurs, comme la solitude

  1. je pense à ceci:Est-ce vrai ou pas ?la solitude est quelques fois voulue et bien sur souvent subie..la postérité hum! pour certains grands esprits sans doute pourtant ,Je crois que si j”étais l’un d’eux ce ne serait pas pour transmettre des messages mais sans doute évacuer tant de questions qui restent et resteront toujours des interrogations..l’important est d’avoir assez de richesses (ou de pauvreté) pour pouvoir les évacuer cela par ce qui nous attirent :sports,arts et tant de choses..je ne suis pas seule lorsque je m’accompagne:)

    … mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.»
    Alfred de Musset

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  2. “La nature a horreur du vide” (Aristote), alors créer, ce serait un acte pour répondre à la sélection naturelle ?
    Très joli texte, merci

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  3. Quand je me crois seul, ou lorsqu’il n’y a aucun être humain à mes côtés, je trouve l’accompagnement de la:”pensée réflexions.” Je découvre alors, des sensations nouvelles, des émotions, des brumes colorées, des évasions lointaines et toutes ces nuances m’habitent. Il m’arrive même de penser à tous ceux qui vivaient avant nous, à toutes celles et ceux qui ont permis que nous existions comme nous vivons aujourd’hui, presque libres et quêteurs de bonheurs… Mais ils restent tous absents, silencieux à mes appels….Le positif se trouve dans le fait que, même dans les moments les plus troubles, les plus tristes, je trouve toujours une escorte. La Nature notre mère à tous, est si belle, si imprévisible…, les êtres humains si froids parfois, que même si j’ai souvent besoin des autres, je peux rester sans les voir, les fréquenter, puisqu’ils sont pour certains déjà en ma conscience et piétinent avec moi ailleurs.

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      1. Bonjour, ma pensée n’est pas autrui, je ne l’ai jamais considéré de la sorte. Elle imagine parfois des êtres humains anonymes à mes côtés pour combler les vides. Le voyage intérieur lorsqu’il est relié à certains membres de la société, à certains événements, je ne suis plus seul. Je me trouve en compagnie dans un voyage que j’invente. Le poids de la solitude, j’imagine que cela dépend des souffrances de chacun. Ceux qui se plaignent d’être seul, avec des précautions n’ont qu’à s’ouvrir et faire confiance au autres. Nous les êtres humains malgré nos défauts, nos ignorances, ne sommes pas des sauvages tout de même!.

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