La ville est-elle un mirage?

Tout  est  ici

où rien n’est

Tout est utile

Tout est futile

Jamais  tout

n’est aussi rien

que dans la ville

La ville est un monde

réduit à un monde

Tout y sert

mais à rien

Le moindre détail

espère se vendre

Tout ce qui brille

est à chacun

et la saleté

est à tous

Seules

les villes

et les mirages

ne sont à personne.

18 thoughts on “La ville est-elle un mirage?

        1. C’est très juste! J’aurais du y penser, en parler:
          en ville, il n’y a pas les bruits,
          il y a le bruit
          c’est
          un
          fond
          permanent
          fait pour l’oubli
          où tout risque toujours,
          par en lent glissement, de se dissoudre

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  1. non pas ‘important’ mais ‘intéressant’
    pourquoi choisir la ville si on s’y sent mal
    les bruits de tondeuse, de scie pendant toute une journée à la campagne sont tout aussi agaçants que le bruit incessant de la ville
    la ville n’est un mirage que si on la ressent ainsi
    il y a d’autres mirages dans nos *existences*…….peut-être n’y a-t-il que cela d’ailleurs…….
    peut-être aussi que je ne suis pas assez ‘cultivée’ pour intervenir ici, pourtant c’est bien la ‘culture’ qui m’attire en ville alors que je ne vois que ‘cultures’ dans les champs de ma campagne
    vos propos m’intéressent parce que j’y ressens une envie d’un monde ‘autre’
    mais je n’ai peut-être pas compris…….

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        1. Les bolos sont des habitations qui ont un côté en ville, autour d’une place, par exemple; et un côté à la campagne. Il faut qu’elles soient assez étirées, et que les villes soient en rondes…
          Voir le livre Bolo bolo de P.m. je crois, en accès libre aux éditions de l’Eclat

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          1. dans le même ‘genre’, j’ai lu il y a une quinzaine d’années un livre de marie-louise duboin “les affranchis de l’an 2000”, édition voici la clé ( la description sur amazon est erronée et fait référence à un autre livre que, comme par ‘hasard’, j’avais lu auparavant 😉 )

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  2. La maitrise de la philo a l”avantage de toujours “contrer” la réponse à une question posée. Que la réponse soit détractrice, neutre ou affirmante, il y aura toujours pour un amoureux de la philosophie, une citation, un esprit permettant échappatoire.
    Ainsi du questionnement de base, n’aurons nous que très rarement la position tout a fait personnelle du questionneur et encore cela dépendra de son degré culturel, de sa faculté a vouloir continuer le dialogue !.

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    1. Vous n’avez pas tort…
      Mais il ne s’agit pas d’éviter de répondre:
      il s’agit de garder la question ouverte
      il s’agit de rester vivant.
      Une réponse
      c’est une question
      qui meurt

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  3. La ville est un cadre bien malheureux pour nos pauvres corps et âmes.
    Biologiquement, qui pourrait affirmer que nos êtres sont adaptés à un tel environnement? Des millions de gens… comment se considérer tous?
    La déshumanisation par le nombre, réduit à des numéros, des contrats, de la consommation. L’individualisation des besoins et des productions, le déni de responsabilité, l’aliénation par le cadre de vie le plus malsain que l’homme ait pu connaître de toute son histoire (pollutions industrielles y compris alimentaires, méconnaissance du cadre “naturel” et des lois de la nature : espaces restreints, horizon bouché, étoiles masquées par les lumières, béton et bitume, rapport rétrograde à la mort, déification des enfants), autant de fardeaux à tendance inhumaine que nous acceptons avec la ville moderne.

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  4. Est-ce important?
    Ne peut-on habiter et rebuter?
    ou vivre et envier?
    bonsoir Jean Paul je vous cite plus haut:)
    Envier c’est passer sa vie à être aigri et à souffrir inutilement , à être l’éternel insatisfait ..une question ne peut pas mourir elle se transforme en éternelle interrogation. Ville ou campagne j’apprécie tout un sourire d’enfant tout ce qui vit et qui me rappelle que je ne suis pas un rêve mais une réalité.

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