Tout est ici
où rien n’est
Tout est utile
Tout est futile
Jamais tout
n’est aussi rien
que dans la ville
La ville est un monde
réduit à un monde
Tout y sert
mais à rien
Le moindre détail
espère se vendre
Tout ce qui brille
est à chacun
et la saleté
est à tous
Seules
les villes
et les mirages
ne sont à personne.
Des mirages en libre service, ce n’est pas rien :)…
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Je crains que beaucoup ne soient payants…
Qu’est-ce qui est gratuit, en ville,
si l’on excepte, précisément,
les mirages du gratuit?
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Le bruit…
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C’est très juste! J’aurais du y penser, en parler:
en ville, il n’y a pas les bruits,
il y a le bruit
c’est
un
fond
permanent
fait pour l’oubli
où tout risque toujours,
par en lent glissement, de se dissoudre
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qui parle, celui qui vit à la campagne ou celui qui vit en ville…………..
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Est-ce important?
Ne peut-on habiter et rebuter?
ou vivre et envier?
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non pas ‘important’ mais ‘intéressant’
pourquoi choisir la ville si on s’y sent mal
les bruits de tondeuse, de scie pendant toute une journée à la campagne sont tout aussi agaçants que le bruit incessant de la ville
la ville n’est un mirage que si on la ressent ainsi
il y a d’autres mirages dans nos *existences*…….peut-être n’y a-t-il que cela d’ailleurs…….
peut-être aussi que je ne suis pas assez ‘cultivée’ pour intervenir ici, pourtant c’est bien la ‘culture’ qui m’attire en ville alors que je ne vois que ‘cultures’ dans les champs de ma campagne
vos propos m’intéressent parce que j’y ressens une envie d’un monde ‘autre’
mais je n’ai peut-être pas compris…….
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Vous avez fort bien compris,
et chacune pourrait le choisir
Avec son dosage pesonnel de ville et de champs.
Connaissez-vous les bolos?
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je ne connais le mot ‘bolos’ que signifiant ‘ringard’……?
heu et pourquoi ‘chacune’ au féminin, jean-paul?
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Les bolos sont des habitations qui ont un côté en ville, autour d’une place, par exemple; et un côté à la campagne. Il faut qu’elles soient assez étirées, et que les villes soient en rondes…
Voir le livre Bolo bolo de P.m. je crois, en accès libre aux éditions de l’Eclat
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merci pour cette information et j’ai trouvé ce livre 🙂
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dans le même ‘genre’, j’ai lu il y a une quinzaine d’années un livre de marie-louise duboin “les affranchis de l’an 2000”, édition voici la clé ( la description sur amazon est erronée et fait référence à un autre livre que, comme par ‘hasard’, j’avais lu auparavant 😉 )
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Les villes ont des inconvénients spécifiques, des contraintes et avantages, la ruralité a également ses contraintes et avantages, doit-on en conclure qu’il est impossible d’etre bien … nul part. Ah! Spleen
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ou partout…
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La maitrise de la philo a l”avantage de toujours “contrer” la réponse à une question posée. Que la réponse soit détractrice, neutre ou affirmante, il y aura toujours pour un amoureux de la philosophie, une citation, un esprit permettant échappatoire.
Ainsi du questionnement de base, n’aurons nous que très rarement la position tout a fait personnelle du questionneur et encore cela dépendra de son degré culturel, de sa faculté a vouloir continuer le dialogue !.
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Vous n’avez pas tort…
Mais il ne s’agit pas d’éviter de répondre:
il s’agit de garder la question ouverte
il s’agit de rester vivant.
Une réponse
c’est une question
qui meurt
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La ville est un cadre bien malheureux pour nos pauvres corps et âmes.
Biologiquement, qui pourrait affirmer que nos êtres sont adaptés à un tel environnement? Des millions de gens… comment se considérer tous?
La déshumanisation par le nombre, réduit à des numéros, des contrats, de la consommation. L’individualisation des besoins et des productions, le déni de responsabilité, l’aliénation par le cadre de vie le plus malsain que l’homme ait pu connaître de toute son histoire (pollutions industrielles y compris alimentaires, méconnaissance du cadre “naturel” et des lois de la nature : espaces restreints, horizon bouché, étoiles masquées par les lumières, béton et bitume, rapport rétrograde à la mort, déification des enfants), autant de fardeaux à tendance inhumaine que nous acceptons avec la ville moderne.
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Est-ce important?
Ne peut-on habiter et rebuter?
ou vivre et envier?
bonsoir Jean Paul je vous cite plus haut:)
Envier c’est passer sa vie à être aigri et à souffrir inutilement , à être l’éternel insatisfait ..une question ne peut pas mourir elle se transforme en éternelle interrogation. Ville ou campagne j’apprécie tout un sourire d’enfant tout ce qui vit et qui me rappelle que je ne suis pas un rêve mais une réalité.
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