Le silence du métro

Le métro est un de ces réels communs qui connectent les mondes sans les connecter. Car les séries de mondes connectés se croisent, mais ne se mêlent pas. De fait, chacun y croise chacun, mais sans savoir ni d’où il vient ni où il va.

Ce que l’on sait encore moins, c’est ce que chacun imagine de son monde d’avant et de son monde d’après.

Le métro est le grand carrefour des imaginaires qui s’ignorent. Tous les mondes s’y croisent dans le plus grand silence.

10 thoughts on “Le silence du métro

  1. Le métro est la matérialisation des individualités appartenant à un tout dématérialisé. On en profite pour être se retrancher dans nos écrans 3.0 afin d’être plus proche de ceux qui sont loin. Ou pas 😉

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  2. On en profite pour lire, rêver, penser à soi, parfois en regardant les autres, on imagine leur vie, parfois, mais, rarement, il est possible de démarrer une discussion, ou un simple sourire échangé pour connecter.

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      1. Si parce que l’acteur dans son personnage nous fait ressentir des émotions par son jeu, ses mots, dans le métro effectivement il y a des visages souvent impassibles, du silence. Mais plus simple de créer un échange réel, dans le métro qu’avec un acteur sur scène dans le sens que si je ris ou j’applaudis assise dans mon siège, je reste une anonyme assise dans la foule. Tandis que dans le métro, si un échange se crée avec une personne ou plusieurs, tout s’ouvre comme possibilité.

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  3. Il y a tellement d’histoires à lire, et à inventer, juste en observant les gens dans le métro. Suffit de regarder attentivement. Parfois, le sourire aidant, comme le souligne Johanne Morrisseau ci-haut, il est possible d’engager une relation, pour raffiner nos histoires inventées. On fait partie de la scène dans un métro, au même titre que les autres acteurs, contrairement à celle du théâtre.

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