puis-je ajouter une question : pourquoi on semble souvent plus certain que l’art est de l’art avec le recul du temps ? (tout en presumant deja de la reponse).
Sylvie G
http:// poesievisuelle.wordpress.com
Arte, questo elevato intermediario dell’intimo umano…
Troppe persone si spacciano per veri artisti, pensando che basti dichiarsi tali per essere considerati degni di considerazione. Credo che soltanto ciò che scaturisce dal profondo dell’anima e che viene esternato con tecniche di alto livello possa essere considerato artistico.
Purtroppo c’è chi, per mero interesse economico o per favorire il conformismo, fa credere a questi presunti artisti di avere un talento che in reltà non posseggono, alterando il meccanismo fondamentale per l’evoluzione dell’arte: la competizione verso l’alto, e non l’appiattimento verso il basso. Ci vuole tanta umiltà per riconoscere un vero artista, quell’umiltà che manca a chi spera di fare strada con espedienti e non con lo studio, con uno straccio di talento e senza genio. Avere talento è condizione necessaria ma non sufficiente per potersi ritenere artisti.
“I talenti appartengono all’industria molto tempo prima che questa li presenti: altrimenti non si adatterebbero con tanto zelo.” (Cit.)
Leggendo il Tuo articolo, le Tue domande, ho pensato a questo lettera di Van Gogh:
“Mi è venuta una nuova idea ed ecco l’abbozzo che ne ho fatto… Questa volta si tratta semplocemente della mia camera da letto, solo che qui il colore deve fare tutto, e accentuando, così semplificato, lo stile dgli oggetti, dovrà suggerire il riposo, o il sonno in generale. In una parola, guardare il quadro dovrebbe riposare la mente, o meglio la fantasia.
Le pareti sono viola pallido. Il pavimento è di mattonelle rosse. Il legno del letto e delle sedie ha il tono giallo del burro fresco, le lenzuola e i guanciali sono di un verde limone molto chiaro. La coperta è scarlatta. La finestra verde. La toeletta arancione, la bacinella azzurra. Le porte lilla.
Ecco tutto. Non c’è niente nella camera dalle imposte chiuse. Le ampie linee dei mobili devono anch’esse esprimere un riposo inviolabile. Ritrattialle pareti, uno specchio, un asciugamano e qualche vestito.
La cornice, non essendovi del bianco nel quadro, sarà bianca. Questo per compensarmi del forzato riposo.
Ci lavorerò attorno ancora tutto il giorno, ma vedi come la concezione è semplice. Le ombre e i riflessi eliminati, tutto è dipinto a tratti liberi e piatti, come le stampe giapponesi…”
J’aurais voulu dire : dès que l’homme a l’intention de créer quelque chose, mais il peut y avoir des exceptions. On peut créer de l’art sans l’avoir prémédité aussi
Soit vous vous apercevez que vous n’aimez pas le “sublime” et encore moins ce qui est en lien avec un “médium”. Nous avons tous cinq sens et ce n’est pas pour autant que nous sommes tous des artistes. Ne pensez-vous pas qu’il existe une autre dimension en ce qui concerne l’art? Une faculté supplémentaire, un sixième sens? Et pourquoi pas d’une dimension spirituelle? Cette part d’invisibilité exprimée dans tous les arts est bien issue d’une chose indéfinie sinon à quoi servirait-il de se poser la question “qu’est-ce que l’art?” sans y répondre.
pour moi, le sixième sens est le sens commun:
celui d’Aristote, Descartes et Nancy.
Quant à la question de l’art,
je croyais y répondre en le définissant comme
ce à propose de quoi l’on pose la question “est-ce de l’art?”.
Il y a bien des choses pour lesquelles nous ne posons pas la question
J’entends par sublime un chemin de traverse qui repousse les limites, transforme la norme… C’est une forme d’anticonformisme.
Est ce que l’anticonformisme est de l’art? Pour le sixième sens, j’entends une forme intuitive qui est aux antipodes de la rhétorique et du cartésianisme… sens qui permet au récepteur sensible d’émettre des oeuvres artistiques sans qu’il y est une logique ou une recette.
Je ne saurais dire quand il y a de l’art, mais je sais intuitivement que je suis en présence d’une œuvre d’art (plastique, littéraire, musicale…) quand celle-ci m’inspire des sentiments nobles et forts – joie, paix, aspiration au don de soi, conscience de la sublimité de ma vocation d’être humain, désir d’aimer, désir de vivre en plénitude – sans que cela soit nécessairement lié à une beauté formelle. 🙂
Bien d’accord avec vous. L’art est bien là où l’on se demande si c’est de l’art. L’important est de se poser la question. Mais l’art n’est pas nécessairement le beau, n’est-ce pas ?
L’art n’est pas nécessairement pas le beau me semble suffisant. Choisir le laid pour l’art revient au même. Cela conduirait à envisager des catégories objectives qui, me semble-t-il, n’ont pas leur place ici. Je voulais dire que l’art n’existe, pour moi, que par une relation entre soi et quelque chose. Cette relation s’établit dans un milieu humain, donc avec des échanges, et comme le résultat d’une histoire — “de l’art”, mais pas seulement. Cela relève ni d’une relation complètement subjective, ni complètement objective, bien sûr. Merci en tous cas de votre réaction.
Tout comme le laid n’exclut en rien le beau, y compris à leur stade extrême
Ce fut pour moi la très dure leçon du “carré noir sur fond blanc”
que j’admirais avant de le voir, et que j’admire toujours,
mais que j’ai vu affreux,
et qui m’a appris,
pour ainsi dire,
l’horreur
du beau.
Pourquoi donc ce serait le laid ? Pas plus que nécessairement le beau, bien sûr. L’important, et c’est mon expérience, c’est la relation qui se noue entre chacun et l’œuvre ou ce qui en tient lieu. Cette relation est soumise à un milieu, à une histoire, et pas uniquement celle de l’art… La réponse est donc au minimum contingente. Merci de votre réponse en tous cas.
Mais parce que ce qui est assez neuf
pour ne cadrer avec aucune de mes habitudes
me semble nécessairement laid:
On posa des bombes contre le chantier de la tour Eiffel,
tout comme il fallut protéger celui des colonnes de Buren…
Quand il y a rencontre entre un artiste et un public, quel qu’il soit…(aussi)…
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Mais cela commence si souvent par l’inverse…
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puis-je ajouter une question : pourquoi on semble souvent plus certain que l’art est de l’art avec le recul du temps ? (tout en presumant deja de la reponse).
Sylvie G
http:// poesievisuelle.wordpress.com
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Parce qu’il ne l’est plus
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A reblogué ceci sur itsart2010et a ajouté:
Art ou ouvre d’art? Homme ou artist? Ame ou matiere?
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Merci beaucoup, et surtout… tout à la fois!
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Dans le no man’s land
Vers là-bas, au delà des nuages
Je fais de la contrebande de mots et d’images
Pour combler l’absence
De couleur dans le coeur humain,
Cet animal d’apparence trompeuse et malin
Serpent sirupeux
Souvent tenté par les sirènes,
Piégé par son propre je pour du pain dans l’arène.
Mais sans mandoline
Rien ne coule de l’avatar
Juste une sève orpheline sans aucun nectar.
S’il veut l’ambroisie
L’avion en univers volage
Et vivre en fantaisie sous l’empire du breuvage.
Je prierai la lune,
Le soleil et l’éternel…
Afin de trouver fortune dans le sens du ciel
Ce don qu’est l’Amour
Que secrètement je trafique
En rêvant, la nuit, le jour… la prose séraphique
L’art est une épreuve
Un trésor, l’ombre d’un secret
Dont l’origine est sans preuve et ne tarira jamais.
Pense en vagabond
Joue, danse, peint, écrit… chemine
Car tous les médiums sont bons pour ressentir le sublime.
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Merci à vous: je m’aperçois que je n’aime ni les médiums ni le sublime
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Je crois savoir ce qu’il en est de l’art depuis que, le 1er décembre, j’ai découvert que je pourrais bien être un artiste : https://www.facebook.com/photo.php?fbid=811920955514017&set=a.147856338587152.18725.100000883605306&type=1&theater
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Mais peut-on dire:
l’art c’est moi?
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Arte, questo elevato intermediario dell’intimo umano…
Troppe persone si spacciano per veri artisti, pensando che basti dichiarsi tali per essere considerati degni di considerazione. Credo che soltanto ciò che scaturisce dal profondo dell’anima e che viene esternato con tecniche di alto livello possa essere considerato artistico.
Purtroppo c’è chi, per mero interesse economico o per favorire il conformismo, fa credere a questi presunti artisti di avere un talento che in reltà non posseggono, alterando il meccanismo fondamentale per l’evoluzione dell’arte: la competizione verso l’alto, e non l’appiattimento verso il basso. Ci vuole tanta umiltà per riconoscere un vero artista, quell’umiltà che manca a chi spera di fare strada con espedienti e non con lo studio, con uno straccio di talento e senza genio. Avere talento è condizione necessaria ma non sufficiente per potersi ritenere artisti.
“I talenti appartengono all’industria molto tempo prima che questa li presenti: altrimenti non si adatterebbero con tanto zelo.” (Cit.)
Leggendo il Tuo articolo, le Tue domande, ho pensato a questo lettera di Van Gogh:
“Mi è venuta una nuova idea ed ecco l’abbozzo che ne ho fatto… Questa volta si tratta semplocemente della mia camera da letto, solo che qui il colore deve fare tutto, e accentuando, così semplificato, lo stile dgli oggetti, dovrà suggerire il riposo, o il sonno in generale. In una parola, guardare il quadro dovrebbe riposare la mente, o meglio la fantasia.
Le pareti sono viola pallido. Il pavimento è di mattonelle rosse. Il legno del letto e delle sedie ha il tono giallo del burro fresco, le lenzuola e i guanciali sono di un verde limone molto chiaro. La coperta è scarlatta. La finestra verde. La toeletta arancione, la bacinella azzurra. Le porte lilla.
Ecco tutto. Non c’è niente nella camera dalle imposte chiuse. Le ampie linee dei mobili devono anch’esse esprimere un riposo inviolabile. Ritrattialle pareti, uno specchio, un asciugamano e qualche vestito.
La cornice, non essendovi del bianco nel quadro, sarà bianca. Questo per compensarmi del forzato riposo.
Ci lavorerò attorno ancora tutto il giorno, ma vedi come la concezione è semplice. Le ombre e i riflessi eliminati, tutto è dipinto a tratti liberi e piatti, come le stampe giapponesi…”
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grazie mille!
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J’aurais voulu dire : dès que l’homme a l’intention de créer quelque chose, mais il peut y avoir des exceptions. On peut créer de l’art sans l’avoir prémédité aussi
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Vous semblez aimer les exceptions, ou peut-être qu’il y en ait
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Le goût du sublime ne détrône t-il pas ce qui est beau?
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Qu’entendez-vous par sublime?
Est-ce Kant, ou autre chose?
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Soit vous vous apercevez que vous n’aimez pas le “sublime” et encore moins ce qui est en lien avec un “médium”. Nous avons tous cinq sens et ce n’est pas pour autant que nous sommes tous des artistes. Ne pensez-vous pas qu’il existe une autre dimension en ce qui concerne l’art? Une faculté supplémentaire, un sixième sens? Et pourquoi pas d’une dimension spirituelle? Cette part d’invisibilité exprimée dans tous les arts est bien issue d’une chose indéfinie sinon à quoi servirait-il de se poser la question “qu’est-ce que l’art?” sans y répondre.
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pour moi, le sixième sens est le sens commun:
celui d’Aristote, Descartes et Nancy.
Quant à la question de l’art,
je croyais y répondre en le définissant comme
ce à propose de quoi l’on pose la question “est-ce de l’art?”.
Il y a bien des choses pour lesquelles nous ne posons pas la question
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For me is a mix of passion, creativity, color, fantasy, work, elegance, culture. =)))))) this is my website http://blamod.wordpress.com/. look=)
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OK but what is a mix?
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J’entends par sublime un chemin de traverse qui repousse les limites, transforme la norme… C’est une forme d’anticonformisme.
Est ce que l’anticonformisme est de l’art? Pour le sixième sens, j’entends une forme intuitive qui est aux antipodes de la rhétorique et du cartésianisme… sens qui permet au récepteur sensible d’émettre des oeuvres artistiques sans qu’il y est une logique ou une recette.
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J’aime bien votre sublime,
même si le mot me semble suggérer
plus de transcendance que ce dont vous parlez
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Questo è il punto di vista di un noto cantautore italiano… 🙂
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Pour paraphraser Kant, l’art n’est pas de faire une copie de ce qui est beau, mais de rendre beau ce qui ne l’est pas.
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@”quand y a-t-il de l’art?”… – bonne question… 🙂
http://myvirtualplayground.wordpress.com/2014/12/08/le-but-de-lart-cest-la-delectation-nicolas-poussin/
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Je ne saurais dire quand il y a de l’art, mais je sais intuitivement que je suis en présence d’une œuvre d’art (plastique, littéraire, musicale…) quand celle-ci m’inspire des sentiments nobles et forts – joie, paix, aspiration au don de soi, conscience de la sublimité de ma vocation d’être humain, désir d’aimer, désir de vivre en plénitude – sans que cela soit nécessairement lié à une beauté formelle. 🙂
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Bien d’accord avec vous. L’art est bien là où l’on se demande si c’est de l’art. L’important est de se poser la question. Mais l’art n’est pas nécessairement le beau, n’est-ce pas ?
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A mon sens,
et s’il fallait choisir,
il serait plutôt nécessairement le laid.
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L’art n’est pas nécessairement pas le beau me semble suffisant. Choisir le laid pour l’art revient au même. Cela conduirait à envisager des catégories objectives qui, me semble-t-il, n’ont pas leur place ici. Je voulais dire que l’art n’existe, pour moi, que par une relation entre soi et quelque chose. Cette relation s’établit dans un milieu humain, donc avec des échanges, et comme le résultat d’une histoire — “de l’art”, mais pas seulement. Cela relève ni d’une relation complètement subjective, ni complètement objective, bien sûr. Merci en tous cas de votre réaction.
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Tout comme le laid n’exclut en rien le beau, y compris à leur stade extrême
Ce fut pour moi la très dure leçon du “carré noir sur fond blanc”
que j’admirais avant de le voir, et que j’admire toujours,
mais que j’ai vu affreux,
et qui m’a appris,
pour ainsi dire,
l’horreur
du beau.
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Pourquoi donc ce serait le laid ? Pas plus que nécessairement le beau, bien sûr. L’important, et c’est mon expérience, c’est la relation qui se noue entre chacun et l’œuvre ou ce qui en tient lieu. Cette relation est soumise à un milieu, à une histoire, et pas uniquement celle de l’art… La réponse est donc au minimum contingente. Merci de votre réponse en tous cas.
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Mais parce que ce qui est assez neuf
pour ne cadrer avec aucune de mes habitudes
me semble nécessairement laid:
On posa des bombes contre le chantier de la tour Eiffel,
tout comme il fallut protéger celui des colonnes de Buren…
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