1
Au départ
une cellule est fécondée.
Mais cette cellule se reproduit en quatre heures
2
C’est cela la croissance verticale:
au bout de 8h, il y a 4 cellules
puis
8
16
32
64
128
256
512
1024
2048
au bout de 48h, il y a 4096 cellules
au bout d’une semaine, il y a 4325 milliards de cellules!
Tout se passe comme si
pour surmonter l’impossibilité d’un passage
direct
du néant à l’être
l’embryon franchissait à la plus haute vitesse possible
cette zone d’impossibilité.
La croissance verticale
est cette impossibilité
d’une croissance instantanée
C’est de cet impossible là que nous venons.
Nous sommes tous les enfants de l’impossible.
Que diriez-vous, que vivriez vous,
si
à chaque fois
votre interlocuteur
qui qu’il soit, qui qu’elle soit
doublait de taille toutes les quatre heures?
Méfiez vous
de vos nuits d’amour:
demain au réveil, votre partenaire
mesurera huit mètres de haut!
Pourquoi “impossibilité d’un passage direct du néant à l’être” ? Pourquoi” direct” ? Je ne vois que possibilités de transformation, fidèle au principe de l’énergie. Et de quel néant s’agit-il ? Celle du neutrino sans masse mais qui est détecté pourtant ? Qu’en est-il alors du passage du bouillon élémentaire à bouillon organisé ? Comment à ce compte, à quel moment, et à quelle allure, des particules se sont-elles agrégées passant d’un état “avant” à un état “après” pour former la matière telle que nous la connaissons ? Car tout ce qui existe résulte de l’agencement de 12 particules ou de leur antiparticule. dit Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Particule_%C3%A9l%C3%A9mentaire#Les_trois_familles_de_particules_.C3.A9l.C3.A9mentaires).
Quant à dire néant ……..
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Parce que ce qui n’existe pas
1 n’a aucune raison de se mettre à être
2 doit surmonter son inexistence
un passage progressif serait plus inconcevable encore qu’un passage soudain,
car il supposerait quelque mélange de l’être et du néant
(pour ma part, je ne crois pas trop à cette opposition,
puisqu’il s’agit de deux formes de rien,
mais justement:
l’embryon illustre à la perfection
ce rien fondamental qui change de forme
et passe du néant à l’être.
Je propose de concevoir tous les autres “passages” sur ce mode
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Il semble évident que le bébé soit au centre de toute les grandes questions philosophiques !
Le mystère de l’existence bien entendu 🙂
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Le mystère n’est-il pas une série de contradictions?
c’est cela qui est passionnant…
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Si l’on parle de l’embryon, Il n’arrive pas du néant puisque cette première cellule provient de deux cellules déjà existantes, qui en se transformant en forment une autre, contenant l’être futur tout entier.
La question est d’où est sortie la première cellule de la première amibe, du carbone de l’hydrogène de l’oxygène, avec quelle énergie et selon quelle volonté, celle du hasard ?
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Aucune de c’est deux cellules n’est lui.
Lui, au départ, n’existe pas du tout
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A la question de hier (ou d’avant-hier) : qu’est.ce qu’un bébé ? Ma première idée avait été ‘un miracle’ ! 🙂
Puis, j’avais recherché une réponse à peine plus ‘philosophique’, histoire de ne pas arriver comme un cheveux sur la soupe ! 🙂
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J’ai l’impression que nous sommes tous d’accord: c’est quelque chose d’impossible…
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La magie de la nature Mr Galibert, restons respectueux et émerveillé devant elle. Il y a des choses que nous ne pouvons expliquer…
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raison de plus pour les expliquer…
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Ce qui n’existe pas n’existant pas, n’a rien à “surmonter”. Je ne comprends pas le 2. Tu voulais dire “devrait” ?
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Ce qui n’existe pas existe, c’est cela le rien.
Tel est le problème, et telle est la solution…
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On dirait que l’enfant né se dépêche de grandir pour arriver à la taille définie dans laquelle il est tenu de vivre. Cet espace invisible le faisant passer du néant à l’existence n’est pas son tribu. Croissance, entretien, préservation, contrairement à ce qui est souvent dit, nous continuons de croître jusqu’à la mort. Il n’est pas question de squelette, ni d’enveloppe corporelle, mais de cellules se modifiant au fur et à mesure qu’elles se renouvellent avec l’âge. Nous sommes des mutants un peu fatigués dont l’adn calme les changements climatiques et différents modes de vie en nous permettant de nous acclimater au monde. Après tout, la terre ne grandit pas pourtant elle évolue car elle porte en elle la même information. Le néant permet à coup sûr cette liberté évolutive. La cellule incarnée a plus de difficulté. Au bout du compte, s’étendre, laisser la question brûler et dans le feu admirer le carbone s’envoler pour affronter sa réponse : tout n’est que poussière et retourne à la poussière.
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Mais n’est-ce pas justement l’anomalie qui compte?
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