Quel genre de mort serez-vous ?

Pour ma part,

je ne veux pas être un fantôme.

C’est trop blanc, trop éclatant, et pas très consistant.

Je ne veux pas être un revenant.

A quoi bon partir

si c’est pour revenir tout le temps ?

Moi,

Je voudrais être une ombre

Une ombre amoureuse pour te suivre partout

Une ombre sombre qui tombe

Dans toute l’ombre du monde

32 thoughts on “Quel genre de mort serez-vous ?

  1. Quand je serai mort.
    J’espère bien que je le serai mais alors est-ce que le “je” sera de mise ?
    Aujourd’hui j’espère pour un moment où finalement peut-être bien que “je” ne serai plus.
    Simplement imaginer que quand je serai mort je puisse avoir mes 3 épouses avec moi pour l’éternité ? Mais alors leurs précédents maris… Un vrai lupanar…
    Epargnez-moi La Mort de Sardanapale
    Finalement je préfère imaginer que “je” ne serai vraiment plus ailleurs que dans le souvenir de tous ceux qui m’aiment.
    Merci de ce moment de rêve où l’identité peut se dissoudre dans le tout et passer au dessus de la terreur du “non-être”

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  2. Une morte hospitalière, refuge trois étoiles pour asticots albinos, un corps-abri pour sans domicile fixe imberbes, une architecture de colonnes, d’arcs et de chapiteaux à la résonnance exceptionnelle tels ces édifices romans d’une si singulière prégnance, voici l’ambition d’une simple mortelle devant la toute-puissance de l’absolu néant.

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  3. Utiliser le futur dans ce cas précis est toujours très optimiste…
    Je pense que je serai mort guéri, comme tous les intermittents !
    Enfin une situation stable !
    Mais quel bonheur gâché que de ne pas y goûter !

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  4. “La mer, cet élément d’Amour qui enveloppe mon cœur de toute sa poésie que les vagues murmurent en mon âme.” Valérie

    Voilà ce que j’aimerais être “La Mer” caressant le monde pour l’éternité.

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  5. Etre mort. Surprenante cette association entre ces deux mots “être” et “mort”. : Mort, je ne saurais être. Alors, être mort… A moins que le néant n’ait rien à voir avec la mort.
    Cependant, il y a de fortes chances, au moins une, qu’il advienne que je meure. En quel cas, j’aimerais autant être un mort rigolo. Rigolo dès le début de ma toute nouvelle carrière, de sorte qu’à mes funérailles, copains, copines et veuves vaguement endimanchés se marrent comme des baleines. Je produirais feux follets, effets 3D et autres incongruités qui mettraient chacun en joie. Nul n’aurait glissé mon Whisky préféré en terre ou en un quelconque brasier et, ronds comme des manches de pelle de fossoyeurs, mes amis auraient vite fait d’oublier, et surtout de m’oublier.

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  6. Moi je m’imagine parfois en jolie petite amie souriante qui serait morte et contente de l’être…après une vie bien intense 🙂

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  7. sur son lit de mort, je souhaite que ma conscience et mes connaissances sont transférées à un supercalculateur, qui est relié à l’Internet, ce qui m’a permis d’observer tout développement futur de la civilisation humaine jusqu’à sa fin.

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  8. Cela ne doit pas être très rigolo: être mort et être le seul à ne pas s’en rendre compte. Ignoré de tous! Toujours là à vouloir intervenir mais toujours dans le vide! Une ombre furtive que l’on remarque quand un miroir reflète un faisceau de lumière du jour dans le coin d’une chambre, ou une qui passe ses journées à jouer du piano sans jamais être entendu comme il le faut?!

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  9. Oui, être mort ou morte…la mort est. C’est la seule chose qu’on connait, ce que vient après le “est” pourtant, on peut pas le savoir 😉 Merci, c’est toujours une inspiration de vous lire, M.Galibert!

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  10. Mort ! Enfin le soulagement de ne plus avoir à combattre !
    Avez-vous remarqué comme tout ce qui est naturel est beau ? les montagnes, les ciels, les mers, les forêts. Il se pourrait alors bien que l’instant où tout s’éteint soit aussi un instant magnifique, esthétiquement parfait.

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  11. Demain tous ces mots en lesquels je t’aime
    seront vivants, toi morte.
    Corps, tu étais en vie pour ne plus l’être,
    Si belle ! Seuls demeurent ces vers.
    Fernando Pessoa

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  12. oups ! Mon commentaire m’a échappé avant même de l’avoir commencé. Donc je ne puis me projeter dans la mort parce que je veux vivre et vivre et encore vivre et quand je mourrai, advienne que pourra ! Certains diront de moi… ou … ou encore… Je ne serai plus là pour l’entendre, alors qu’importe !
    Je serais donc une morte insouciante et légère légère légère comme ma plume qui de ses pattes de mouche sur la feuille blanche restera avec les vivants. J’en fais le voeu !

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