Chacun,
sans doute
a son expérience
de la pensée. Pourquoi
ne pas tenter de la dire, et
de confronter ? Vous pouvez
l’écrire ci-dessous. Pour ma part,
j’ai à la fois le phantasme du système
et le malin plaisir du dédale… J’ai tant fait
de plans, et tant fait de plans d’ensemble, que
je m’étonne parfois d’errer autant. Faute de savoir
si j’ordonne ou si j’égare, je veux vous faire juge : J’ai
ajouté ci-dessus un onglet intitulé « Plan du labyrinthe »
Je suis vraiment curieux d’avoir vos impressions… Merci d’avance!
Your mind goes far beyond my universe sometimes, I hope to catch up sometime . It is a little difficult when the translator doesn’t work correctly .
PS: There is no map labyrinth tab on the page I see . I will keep reading , I do enjoy the challenge , Thank you ! Steve
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La pensée serait-elle un être, une existence… ???
La balance penche d’un côté puis de l’autre.
Tout est son contraire.
Que faire d’une pensée sans son miroir?
Et surtout sans valeur.
Car il faut bien faire des choix dans le labyrinthe
Alors à droite, à gauche, tout droit…
Heureusement qu’il fait bon de rencontrer!
Dédale n’est pas une prison pour ermite en quête de sens. Espérons.
Et puis la pensée est somme toute immatérielle.
Non!? Ou bien une part d’intimité, de mystère…
Qui sait?
Enfin se poser la question qu’est la pensée?
Tout un plan très amusant.
Merci
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Merci à vous pour le parcours, et les mots
A bientôt
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La pensée a cette faculté de prendre toutes les formes . Par contre il est vrai que les plis de certaines habitudes nous feraient oublier cette liberté
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Jamais détaler dans un dédale, errer même sans fil d’Ariane, s’égarer, détricoter son propre pull over sans craindre les froideurs ;un plan dans un labyrinthe ? Hérésie ou crainte de se perdre pour mieux se retrouver . Un rien dangereux, un rien à perdre dans la foultitude d’adeptes ici ! Vive les culs de sac , vive les salles désertées ! Ce labyrinthe n’a ni bord ni limite , bravo !
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La Pensée!! Plan ou labyrinthe! Formidable produit d’un être cultivateur des ‘pensées’ ! D’après moi elle est énigmatique et à l’égale que Janus, a double visage, ou peut être Janus serait trop réductionniste….Mieux: la pensée est le Yin et le Yang Cosmique. Énergie sans forme mais qui peut devenir Toute Forme. elle peut être dedans et dehors au même instant, et aussi dans plusieurs Univers du réel et du virtuel… elle peut se structurer en premise mais aussi en conclusion;raisonnable ou délirante. Merci de me faire penser à me regarder dans le miroir de ma Pensée!
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Les deux “Jean Paul”
Voilà pourquoi je suis et je m’écoute pour ne pas me perdre.
Sans doute je vis dans un monde utopique, mais c’est le mien.
Pourtant je vous lis, vous apprécie…
Nous sommes ce que nous sommes, chacun doit trouvé de lui même sa propre vérité, ses propre pensées.
Cela fait parti de mon idéologie,
Respecter, écouter, comprendre, Aimer sans juger.
Bonne journée Jean Paul
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La question se déroule en spirale, à première vue mais emmène vers un noeud gordien. A chaque pensée sa dynamique, son chemin créateur d’autres pensées… Fourmillement, désordre apparent. Puis, certaines possédant une autorité naturelle structurent et donnent une cohérence partielle.
Sauvage et soumise, la pensée n’en a pas fini de sonder l’incommensurablement grand comme le petit.
Pure ou univoque, toute forme lui sied pour tenter de rejoindre les pensées d’un autre pour un engendrement sans fin…
Je pense donc je suis chaque indice dans un univers à la fois connu et quand même renouvelé jusqu’au gagatisme, un jour peut-être, où je tournerai en rond…
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Merci pour cette écriture de la pensée
Vous décrivez on ne peut mieux
ce que j’appelle
une algue
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C’est un plan? C’est un labyrinthe? Les deux mon commandant…;-) la pensée nous construit pas a pas chaque jour à partir des choix que l’on fait . Choix obligés ,si on ne veux pas se perdre dans les nombreux paradoxes de notre pensée….et si aussi nous voulons être compris par les gens qui nous entourent. Mais que cela ne nous empêche pas de phantasmer, de laisser vagabonder où bon nous semble nos pensées les plus folles qui nous appartiennent…notre jardin secret dit-on.
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Mais faut-il toujours choisir?
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Nous ne vivons pas seuls au monde. Nous faisons partie des rouages des êtres , aimants et aimés. Et pour que tout cela soit bien huilé (pas parfaitement j’en conviens) il faut choisir, pour avancer ensemble, tout en s’écoutant et en se respectant
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rouage, rouage… vous avez dit rouage…
Je crains le grain de sable…
ou alors, je l’espère…
qui sait?
Un grain de sel, peut-être, suffirait…
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Et si, au lieu de rouages, on parlait d’orbites variables ?
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Alors, c’est un nuage,
comme l’atome, comme toutes choses, au fond…
C’est tellement plus souple, dit ainsi…
Vous ne trouvez pas?
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une intertoile aux connexions privilégiées mais infinies… Bien vu !
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Yo creo que equivocarse es parte de la vida. ¿Como soportaríamos una existencia perfecta?
Saludos
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Tan bien lo creo.
Pero quantas veces hay que hacerlo?
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Las que sea necesario, las que se pueda, la que nos deje la misma vida…
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La pensée, est-il possible d’avoir une seule pensée ?
On arrive probablement à écrire une seule pensée, mais dans la tête, combien de pensées a-t-on à la fois ?
Comme j’écris des polars, il y en a d’idées qui circulent. Je vais publier un roman maintenant… Mais je n’arrive pas à avoir une seule pensée…
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Vous avez mille fois raison:
chaque pensée, à elle seule, est un peuple de pensées.
Quant au peuple, il faudrait alors le pensée comme un peuple de peuples…
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La pensée est au centre d’une étoile,
Des branches s’approchent ou s’en éloignent,
A la jonction de nos présents,
Des fils d’hier qui nous résument,
Des tentacules qui nous enroulent,
Dans ses volutes bordées d’écume,
Dans le futur et maintenant,
A préciser nos ressentis,
A imaginer nos futurs…
La pensée n’est jamais qu’un mur,
Où s’inscrivent les images du temps,
Des lieux, des rencontres, des échanges,
Des représentations naissantes,
Venues d’un langage qui relie,
Les hommes entre eux, plateau commun,
Au singulier pour chaque humain,
Là où se vivent nos différences.
Nos perceptions sont notre prisme,
Chaque rayon détient l’empirisme,
Doublé des connaissances acquises,
De confusions, d’idées précises,
La pensée est pleine de balises,
Elle est un peu comme une valise,
Une boite à outils, un trésor,
Un pêle-mêle un peu collector,
Elle flotte dans toutes les directions,
Elle s’invente même des questions,
Quand son raisonnement suit un plan,
Aussi labyrinthique soit-il,
Dans sa logique en enchaînement,
Elle ouvre à des champs si fertiles,
Qu’elle crée du sens à notre monde,
Là où règne encore le chaos,
Quand d’aventure elle fait une ronde,
C’est pour nous conduire au repos.
Elle est un peu cet autre en nous,
Cette entité qui nous dirige,
Qu’on la nomme âme ou bien esprit,
Ses facultés font la survie,
D’une espèce qui tient du prodige,
En sortant de la grande nuit.
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Superbe!
mis il faut bien comprendre dans l’étoile
tous ses grains de lumière qu’elle projette
au plus loin, en tout sens, et nous le rende visible.
Je comprends grâce à vous que le soleil de Platon est une algue…
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La machine, s’est égarée quelque part,
Entraînée par les courroies complices,
Elle s’est mise à penser
Ce qui n’est jamais bon signe
Pour un destin en droite ligne
…. de machine ( marchant au pas cadencé)
Si de ce quelque part
– On peut dire qu’elle s’égare
Les rouages, n’en font qu’à leur tête
Donnent de la voix, c’est la voie
Ouverte à l’épopée rebelle,
L’assemblée des manivelles…
Et puis, sortir du rang,
Les coupures de courant,
Les huiles de vidanges
Se mélangent aux vendanges,
Comme les pages d’écriture
Aux huiles de friture
Bref rien ne va plus
Comme il était prévu
Et c’est une errance fantasque
Qui remue les casques
Et de la machine en désunion,
Des voix suggèrent d’autres solutions
On vit une drôle d’époque
Quand tout se disloque
Et que le rationnel
S’en va en ficelles… !
Et dans le sable lentement s’enlise
— on dit que c’est la crise …
Plus de grandes manoeuvres,
La rouille fait son oeuvre
Les moisissures sont dans les fentes,
Les insectes grignotent la charpente
Les pistons sont à l’air libre,
L’errance est l’équilibre…
Aux contreforts de l’évidence
Souffle le vent de l’errance
Cela fait le bonheur
Des lecteurs et chroniqueurs,
La machine, dans sa dispersion
Suit le cours de l’évolution
Et distribue à foison
Des plaques et des boulons
Et sans plus d’identité
Fait oeuvre de charité
– qui commence par soi-même
Bien ordonnée, – comme ce poème…
RC – 31 octobre 2012
–
( autrement dit, la pensée s’égare parfois, contre toute logique, et c’est justement, dans l’intervention de la fantaisie et de l’irrationnel – labyrinthique, peut-être – ce qui en fait son charme)
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Deleuzien en diable, non?
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grain de sel, grain de sable ?…. http://ecritscrisdotcom.wordpress.com/2012/04/02/le-petit-grain-de-sable-rc/
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lequel préférez-vous,
au fond?
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plutôt le grain de sel ( il se dissout )
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oui, mais il pique, et ne bloque rien
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D’abord le sel peut rester dur et coupant( s’il n’est pas dissous ),
quant au grain de sable, est-ce que le blocage est un but en soi ? – pour les exemples cités,
mais aussi par exemple pour les blocages au niveau politiques,—– prévenir les conflits par la réflexion et le dialogue , sont sans doute une meilleure solution que d’y être confrontés..
et comme nous sommes un 1er mai,donc, d’actualité, cette pensée, permettrait de s’élever quelque peu au-dessus du labyrinthe
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Ce n’est un grain d’aucune sorte; c’est une petite souris zébrée qui s’y est glissée lorsque tout le monde regardait ailleurs. Elle mordille avec dextérité ce que Bernard Stiegler appelle la rationalité prisonnière d’elle-même. L’heure n’est d’ailleurs plus aux plaques, aux rouages, ni aux boulons, plus même au plastique, mais à la matière vivante dupliquée. Quant aux conflits, allez donc, si j’ose dire, voir chez les Grecs. Evitons-en les éruptions futiles, en effet, mais ne soyons pas ingrats pour autant : ce n’est pas out of the blue qu’a émergé notre condition sociale, même si c’est vers lui qu’elle tend à disparaître, au gré de la politesse et du polissage des volontés à l’égard des nouveaux maîtres, ceux de la science au service de l’instinct prédateur. La politique est un théâtre; en faire un labyrinthe serait lui faire trop d’honneur. Laissez donc cela à d’autres… Parfois, un acteur perd la boule : Wilkes Booth était de ceux-là. Parfois, c’est le théâtre entier qui flambe. Que voulez-vous, à force de dialogue de sourds avec les spectateurs… Mais, au fond, cela ne change rien à l’affaire, à la domination contre laquelle vous appelez à cesser les hostilités avant même qu’elles n’aient été entamées. Voilà bien la question, pourtant : faudra-t-il un conflit, et changera-t-il la donne ?
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NB : votre blog est magnifique.
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Grand merci pour ce rebond
amitiés
jp
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la pensée est à l exterieur
le souffle nous hante
le vide est forme
la forme est vide
on s inspire, on n expire
prisonnier en cellule
animé, animal , mais pas banal
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Bjr….Je pense qu’il y a 3sortes de pensées la premier les pensées spontanées,on a pas d’emprise sur elles quoi qu’on face,la deuxième Les pensées que chacun de nous nourit et la troixièmes les intentions que chacun de nous formule à partir de ses pensées,personne n’est responsable de la première mais les 2 dernières chacun est respensable de ses pensées.
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¿Acaso el laberinto nos lleva al laberinto? el permanente buscar para encontrar y no hallar.
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Curieux et amusé en lisant ce titre “la pensée est-elle un plan ou un labyrinthe ?”, Depuis que je tiens un blog, mes articles au fil des années se sont étoffés avec ce sentiment actuel d’ajuster à leur bonne place les mots en accord avec ma pensée guidée par un fil conducteur. Ce fil conducteur m’est paru d’autant nécessaire que j’ai toujours trouvé quelque peu surprenant, d’avoir en tête une “pensée” bouillonnante. Face à une matière me parvenant, Il m’arrive alors de songer à une idée d’article, de me perdre dans ce labyrinthe de pensée bouillonnante, de rejeter ce qui m’apparaît inopportun, de choisir les mots, les expressions, les tournures en acceptant d’amadouer la part de révolté en moi même. J’aime aujourd’hui mettre un point final à un article. En le faisant, après avoir entrer au fond de moi même, j’ai toujours ce sentiment de satisfaction de me dire par ce point final de conclusion “cette fois ci, mon gars,encore une fois, tu ne t’es pas perdu”.
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Superbe, mais pourquoi amadouer la part de révolté?
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Honnêtement, certaines portes de mes pensées ouvertes jetteraient de l’effroi, mieux vaut les apprivoiser calmement, sans rancunes par respect du lecteur qui me lira.
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Merci @ briand0493 d’exprimer ce que je ressens dans la vie de chaque jour. Oui le choix est nécessaire pour ne pas se perdre…. Mais cela n’empêche nullement ma part de révolté…
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Renoncer au savoir absolu, non comme idéal de la science, mais comme lieu naturel de l’homme. Le labyrinthe ne serait plus un piège, le résultat d’une chute, d’une insuffisance de la raison. Au contraire, le labyrinthe n’apparaît que sous la lueur de la raison. Raisonner, c’est faire le choix difficile d’arpenter le labyrinthe. Accueillir l’incertitude et le doute au cœur même de nos vies et de nos pensées. En effet, «il faut une toute autre vigueur et une tout autre mobilité pour se maintenir à l’intérieur d’un système inachevée, aux perspectives libres et indéfinies, au lieu d’un monde dogmatique.»[1] Le labyrinthe est également une acceptation : celle d’avoir renoncer à la maîtrise du tout parce qu’on s’occupe d’en agencer un fragment.
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