L’ontologie quelconque postule le chaos, parce qu’elle se doit de partir du pire: du doute et de l’inscience face à un réel absolument quelconque, dont on ne sait rien, et dans lequel elle ne peut donc supposer ni existence, ni réalité, ni quelque structure ou forme que ce soit, qui tapie d’avance au fond des choses, nous garantirait d’avance la possibilité de les connaître.
L’ontologie quelconque est un socratisme sans Idées, un cartésianisme sans sujet, un kantisme sans transcendantal, un existentialisme sans existence.
Le rien est ce fond du chaos, où tout est uni, tout est unique, parce que tel est le pire des débuts possibles pour la pensée. Tel est le point de départ inévitable, car si elle se veut nécessaire, c’est à dire valable quoi qu’il y ait, elle doit partir du pire.
un peu complexe pour le quidam moyen….NON ?
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il s’agit de savoir de quoi l’on doit partir si l’on veut reconstituer tout le reste. C’est plus clair en disant celà?
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Stimulating read; thanks for sharing.
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“Le rien est ce fond du chaos” Comment rien peut-il être le fond du chaos ? Comment le néant peut-il être le fond de quelque chose, d’ailleurs ?
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parce que le rien n’est pas le néant, mais l’unité primordiale de ce qui existe et de ce qui n’existe pas
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Bonjour. Je suis troublée par votre premier paragraphe. En quoi une science d’un réel non quelconque nous garantirait-il donc du pire si on inverse la proposition ? C’est ce que dans mon ignorance, je ne comprends pas. Pouvez vous m’éclairer ?
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Le pire, au sens du plus difficile à comprendre, c’est le quelconque
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C’est noté.
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L’ontologie se doit de discourir de l’être quelconque, du quidam, su sujet, et du prince, qui a pouvoir jusqu’à l’ontocide et l’ontophagie, si aucune règle morale ni équilibre social ne cercle ses comportements habituels, ses rites, ses traditions.
Le réel ne peut être quelconque, un quidam ne fait pas l’autre, et voir les mêmes choses ne fait pas les mêmes pensées, bien quelles soient générées par des systèmes organiques, physiologiques, très proches, donc en peu de distance. Ce peu est là, prétension aux mouvements des pensées, comparant les donnés, les reçus, les satisfactions ralentissantes, les insatisfactions accélérantes.
Les médecins se positionnent en joueur des sentiments qu’ils savent distancer, la crainte, la peur, l’angoisse, par une ontologie médicale traitant de début de la maladie, du pas vers la mort. Ils n’hésitent pas à figer chacun par l’oncologie, d’un t affaiblit en c. C pour garder le pouvoir d’énoncer, comme le maître apprend l’alphabet. Et la maîtresse nous distrait de la fin en nous ramenant à l’ontologie philosophique, stimulant nos désirs d’apprendre, de vivre, d’aimer, se satisfaire la chair, sous l’oeil surveillant du maître de chaire, pas toujours bienveillant, par jalousie peut-être, par frustration négative due à l’absence, la perte des possibilités d’être à la place de l’élève.
Un socratisme sans idées est un socrate qui vient de naître. Le meilleur est en lui, rassuré par les présentes nourritures maternelles et paternelles, jouxtant le pire des possibles, les absences, les vides.
vide – vie de – plein – plaint
Yves
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…et tout revient au point du départ…
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Vous détenez une solution qui mérite propagation. Elle seule peut décompresser le mot hypercapitalisme. Hélas, nombreux sont ceux de nous qui voudront en tirer profit argentier. Je ne dis pas financier car le financement peut-être immatériel. C’est vers cette dérive conceptuelle que je veux pousser. Cactus rose plutôt que tulipe noire. Crise en thème.
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On doit vous appeler notre Parmenides contemporain.
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Ardu! Encore faudrait-il définir le chaos. Le chaos est-il rien ou est-il tout?!
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Les deux, en fait…
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L’ontologie broie du noir. Où est l’espérance et la lumière ?
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Il faut craindre le pire mais aspirer au meilleur
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