Les objets meurent-ils ?

Jadis, les objets nous survivaient. Aujourd’hui tout est fait pour qu’ils s’éteignent au plus vite, nous condamnant à les racheter. L’équilibre entre la vie et la mort se déplace, et le temps tout entier est à reconstruire. Car le sentiment du temps a longtemps reposé sur un partage aussi injuste qu’inflexible, qui aurait attribué aux choses autour de nous la durée intangible, et nous aurait réservé une vie précaire, toujours hasardée dans son maintien, et assurée seulement de sa fin imminente. La mort nous isolait, parmi les choses indifférentes. Comment le temps pourrait-il signifier la même chose, passer sur un même mode, pour la chose, impassible dans sa quasi éternité, et pour moi, toujours si fébrile en ma mortalité ? Mais voici que ce partage s’effrite : le temps où les choses nous survivaient n’est plus. Les choses, à leur tour, se mettent à mourir. Mais pas de mort naturelle. De savantes études prévoient et permettent l’usure, la panne, la mort de l’objet, et son lucratif remplacement. L’obsolescence programmée des marchandises nous condamne à vivre toujours plus vieux dans un monde de choses toujours renouvelées. Détiendrons-nous le monopole de la vieillesse dans la jeunesse des choses ? Ou faut-il nous réjouir de ne plus être, dans le monde, les seuls à mourir ?

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42 thoughts on “Les objets meurent-ils ?

  1. Excellent ! Bien écrit, et de plus vous soulevez des questions cruciales dans votre texte. J’ai beaucoup aimé sa lecture.
    Le vieillissement prématuré des objets est le fondement même de nos sociétés économiques. Et ce fonctionnement perdurera aussi longtemps que possible, et commettant des transgressions aussi immorales soient-elles pour assurer sa survie. Le système vit, et se développe indépendamment de la réalité de la majorité des gens pour servir une oligarchie à la recherche de profits financiers toujours plus grande. Et dont l’objectif est de nous faire toujours consommer plus, justement en réduisant en partie la durée de vie des produits, ainsi qu’en créant des besoins entre autre. Mais si le haut de la pyramide s’obstine à perdurer malgré les signes évidents que celui-ci à atteint ses limites, et qu’il doit s’adapter aux nouvelles contraintes, économiques, sociales et environnementales à venir, le changement se fera très certainement en s’amplifiant par les gens ordinaires comme on peut déjà l’observer un peu partout sur la planète. Mais ce changement sera doute accéléré par les problèmes de toutes sortes qui ne feront que prendre toujours plus d’importance. Mai toutes ces choses, je pense nécessiteront un bouleversement majeur du fonctionnement de l’économie, et des sociétés.

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    1. Je sais que cet article commence à dater, mais je précise que ce texte est extrait d’un livre écrit par Serge Latouche car ce n’est pas dit explicitement.

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        1. Of course ! Bon article sur un sujet intéressant… Les objets meurent souvent avant nous, et c’est bien triste, rien de tel que des objets qui ont vécus et auxquels se raccrochent plein de souvenirs.

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  2. Pourrais-je vous écrire en anglais? C’est un sujet qui m’intéresse beaucoup parce-que à l’âge de 75 ans je me trouve face à face avec ma mort. Je pense souvent à ce que vous dites. J’ai vu bien de choses changer, je me rappelle d’un monde disparu et refait: je ne sais pas si en mieux ou non, en tant que les “mieux” ce sont les choses qu’on a appris vraiment à connaitre dans la vie … et à ne pas abandonner …
    (Pardon du français “mal à l’aise ” …)

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      1. Merci: donc je reviens. Alors, ma vraie langue c’est l’italien…
        We will adjust and survive in English though.
        Mais pas de traductions numerique je vous implore!

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  3. ¿Acaso la existencia misma no es renovación de lo antiguo? ¿Y el pensamiento? Somos un constante más de los mismo. La plusvalía la pongo yo porque este vivir rodeada de obsoletos objetos y hasta sensaciones viejas y reiteradas son mías las siento yo; esa sensación con mi firma espiritual es única.

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  4. Puisque les choses meurent avant nous, nous verrons bientôt disparaître aussi ces souvenirs qu’elles gardent à notre place. Après la mort des choses, nous verrons ainsi s’éteindre la nostalgie. On ne pourra plus retrouver, des décennies après, cette madeleine qui renfermait notre enfance : elle aura disparue dans le flot des délicieuses nouveautés de Nestlé pour le petit-déjeuner.
    Le temps est à reconstruire tout entier, oui. Ou plutôt il se reconstruit déjà sur le champ brûlé de la vieillesse et du passé…
    A l’époque où les choses vivaient plus longtemps que nous, elles établissaient un lien entre les générations, aussi bien par la transmission des usages que par le partage d’une expérience commune. Refaire les mêmes gestes que les anciens. Pour le meilleur et pour le pire : cela constituait un réconfort, une victoire face au temps, mais cela rendait également difficile, parfois dangereux le fait d’inventer de nouveaux gestes.
    Maintenant que vous vivons plus longtemps que les choses, quelle sera la valeur des objets que nous recevrons en héritage ? Qui portera cette mémoire que les choses prenaient silencieusement en charge ? Quel lien aurons-nous avec ceux qui viennent de très loin avant ? Ces vieux avec lesquels nous ne pourrons partager aucun geste ?
    Puisque les choses s’animent avec les gestes, la mort des choses implique la mort des gestes.
    L’incessant progrès des objets nous conduira-t-il à un temps nouveau, un temps 3.0 où le passé n’aura plus de sens, où les gestes devront être nouveau pour avoir de la valeur ?
    La tradition ralentissait le temps au point que nous n’avions pas la main sur l’avenir : le progrès l’accéléra-t-il jusqu’à dissoudre ce que nous tenons dans notre mémoire ?

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  5. L’objet n’a aucune intelligence. C’est un objet ! Il est esclave et tributaire de la mentalité des personnes qui vont l’utiliser. Lorsque notre consommation est artificielle, lorsqu’elle est maintenue pour stimuler les désirs, les plaisirs, alors il ne faut pas s’étonner que l’on se moque de nous. Il y a ceux qui se tapent toute la journée la tête contre les murs et qui ne s’en aperçoivent pas, parce que leur rêve de posséder l’objet est tellement profond à l’intérieur qu’ils ne sentent même plus les valeurs. C’est ce qui se passe pour des millions de gens. Il leur arrive toujours la même épreuve, le même problème et ils ne comprennent pas que là il y a un point d’attachement, un point émotionnel, un point mental à dépasser. Ils disent c’est la vie. Bien sûr c’est la vie, mais c’est notre vie, et c’est sans doute le point sur lequel nous devons lâcher prise…………………….………………….Merci Jean-Paul pour cette leçon de vie…………………Amicalement Bruno

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  6. Je ne crois pas qu’il faille s’en réjouir, de cette mort programmée, uniquement dans le but de maintenir la société de consommation. Et du tel gaspillage, alors que 80% de l’humanité manque cruellement de l’essentiel. Je garde l’espoir que cela changera bientôt…

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  7. Vous ne pouviez pas mieux exprimer mon ressenti. Nous vivons dans un monde de surconsommation maintenu par des entreprises ou multinationales trop gourmandes. Et on nous ajoute à cela une troisième ligne de taxes, l’écofrais. Il nous en coûtera désormais 1,25$ de plus pour acheter une souris de 6$ et 42,50$ pour acheter une nouvelle télé 32 pouces de 399$. …et on va nous fabriquer tout ça pour que la durée de vie soit encore plus courte…ça va aider à l’environnement c’est certain ! Je ne comprends plus ce monde dans lequel nous vivons. Je dois être trop usée…

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  8. « Aujourd’hui tout est fait pour qu’ils s’éteignent au plus vite, nous condamnant à les racheter. »

    Effectivement et dans le même temps on nous vante des avancées technologiques, une recherche de qualité poussée… Mais au final, beaucoup d’objets… deviennent plus rapidement obsolètes que leurs prédécesseurs.

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  9. Cercle vicieux de l’industrialisation. Le serpent qui se mord la queue. Acheter pour faire fonctionner l’économie et si l’économie fonctionne, les postes d’emploi sont garantis et chacun pourra en bénéficier.
    Et avec un crédit facilité, siouplè! Pour que je puisse m’enchaîner à mon boulot et qu’importe si les conditions de travail deviennent de plus en plus dures, on préfère voir ses collègues-amis dégager lors d’une restructuration qui nous aura miraculeusement épargner.

    Souvenir, souvenir

    Je me souviens qu’aux débuts de l’ère informatique domestique, un peu avant quand même, on espérait pouvoir remplacer les tâches humaines par la robotique afin que nous ayons une vie utopique de loisirs et du “moins de travail”.
    Zojourd’hui, les Chinois qui travaillent pour Apple n’osent pas se révolter puisqu’Apple commence déjà à remplacer les Esclaves asiatiques par des robots qui eux, ne demanderont rien!
    On n’avait pas prévu que les loisirs allaient coûter aussi cher et qu’il faudrait avoir des moyens pour en profiter. Et pour avoir des moyens, ben il faut travailler! Personne n’avait prévu ou personne ne voulait-il voir?!

    A cette époque, l’heure de l’informaticien qui venait dépanner votre bécane était de 200 frs suisses (je mets suisse, parce qu’à l’époque, il n’y avait pas encore l’euro et que le franc suisse valait 4 fois le nouveau franc français). Aujourd’hui, ce prix à bien baissé car tout le monde voulait devenir informaticien et s’en mettre plein les fouilles.
    J’ai bien essayé de convaincre certains gamins de devenir plombier ou électricien, car ce sont des corps de métier dont on aura toujours besoin. Aujourd’hui, heureusement que nous avons des étrangers qui sont encore débrouilles, sinon l’heure d’un plombier s’élèverait à 200 frs l’heure (quasi 200 euros actuels)

    Nous pensons toujours un futur qui ne se réalisera pas! Et purée de poix chiche, pourquoi ça écrit si petit, je n’y vois que dalle.

    Vivement le logiciel qui est en train de se préparer et qui écrira ce que nous lui dicterons!
    Gene

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  10. Ah merci jean paul galibert de me faire voir les choses sous un autre angle au lieu de m’escrimer bêtement râler contre l’obsolescence programmée.
    Maintenant en y réfléchissant, je me dis que l’on nous donne ce que nous voulons, et que peut-être effectivement, en voyant mourir les choses avant lui, l’humain se rassure et se donne l’illusion qu’il est plus puissant , qu’il maîtrise, et est quasi immortel ?

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  11. Un texte plein de justesse .et très profond . Je regrette le temps ou un meuble faisait plusieurs générations et se transmettaient ; aujourd’hui , on veut toujours plus beau que les frères et sœurs ou les voisins et c’est des dépenses inutiles et superflus
    Cordialement

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    1. Madurar bien solía ser aprender a envejecer al mismo tiempo que los objetos que te rodeaban, en sintonía, sin pena. Con esta obsolescencia programada, aprender a envejecer con lo que te rodea es cada vez más complicado.

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  12. Le secret du bonheur n’est-il pas de se détacher du matériel?
    J’ai déménagé 15 fois en 20 ans. J’ai rempli ma vie de souvenirs mais je n’ai pas rempli mes étagères.
    Mes racines sont dans mon coeur, pas dans mes meubles…

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  13. Bonsoir.Bien sur la société de consommation est faite pour ça…Mais,c’est curieux car des mon plus jeune âge les objets avaient un impact sur moi important et cela perdure..pour moi.
    (objets inanimés avez vous donc une âme qui s’attachent à vôtre âme et la force d’aimer)
    je dis oui ! je suis sentimentalement retenue par un bibelot,un tableau ,un petit n’importe quoi mais qui parle tan!tRevoyez :Les méditations de Lamartine…

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  14. @ Jean Paul et les lecteurs,

    Le parallèle que vous faites entre l’obsolescence des objets actuels et la nôtre est intéressant. Révolu le temps où un appareil photo durait quasiment autant qu’une vie d’adulte. Le pire c’est que peut être bien qu’un appareil numérique pourrait durer autant sinon plus qu’un Leica des années 50, mais il est si facile de ”démoder” volontairement un appareil quelqu’il soit. Par l’apparition d’un nouveau format numérique rendant inutilisable l’ancien par exemple.

    Soit par l’apparition du dernier ”cri”, qui chez les ados par exemple, condamne instantanément un téléphone fonctionnant parfaitement à la relégation au fond d’un tiroir. Par peur d’être ”ringardisé”, soit sans réflexion aucune, le simple attrait de la nouveauté, la possession du ”top technologique” étant censée les élever aux yeux de la foule.

    Le top de l’incertitude dans la durée pourrait être attribué aux ordinateurs. C’est quasiment un ”anti objet”. En lui même il n’existe pas, seul ce que vous faites avec est sensé. On peut faire quasiment n’importe quoi avec; films, livres, animations en 3d, mariage.

    Mais à tout moment l’ordi peut bugger et vous perdez toutes vos données non enregistrées et non sauvegardées…

    http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/mode-tendances/article/obsolescence-programmee-123549

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  15. Je dirais qu’il y a une incohérence entre les conventions de l’industrie du recyclage qui nous bombarde de conseil pour réduire nos déchets et les industries de fabriquer des objets ayant une durée de plus en plus courte.
    Le profit l’emporte à l’économie dans un temps de crise sociale en décadence …
    Le paradoxe du 21ème siècle ….

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  16. Il est évident que nous pouvons nous poser des questions dans ce sens, les objets meurent-ils ? Cependant, il y a d’autres études qui montrent qu’au contraire, les choses équivalentes sont plus solides aujourd’hui qu’hier… équivalente car en effet, on ne peut pas comparer une machine à laver avec un téléphone portable…
    Est ce que la réponse à cette interrogation ne serait pas : ” les fabricants dans leur désir de toujours nous apporter plus de progrès, ne fragilisent-ils pas leur fabrication par, par exemple, l’électronique, qui on le sait, est très fragile face à des agressions naturelles comme l’eau, la pollution (naturelle ??), la poussière, le sel… Du coup, là où on gagne en efficacité, on perd en temps…
    Oui je sais par ailleurs, certains produits sont plus des produits de mode que de consommation comme le portable… (voir i-phone), mais qui est l’escroc la-dedans, le fabricant ou celui qui achète… ?

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      1. est ce si simple ? personne n’oblige les gens à acheter… être sous influence n’est pas un gage d’intelligence… On peut suivre des concepts, des idées, des religions, des philosophies mais encore faut-il garder son intelligence et sa réflexion pour toujours être capable de faire la part des choses…
        A mon avis… et je le partage… lol

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  17. La mort des objets est délibérément choisie, contrairement à notre propre mort. Il est tout de même paradoxal que, d’un côté, on nous rebatte les oreilles avec l’écologie, le recyclable, alors que d’un autre, on fait en sorte que les objets deviennent obsolètes, tombent en panne, pour nous faire consommer encore et encore. Dans les 2 cas, il n’est question que de marketing et de manipulation.
    Heureusement, il reste encore quelques objets que l’on peut se transmettre entre générations. Mais jusqu’à quand ?

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  18. Bonjour,

    Excellent article !

    N’oublions pas que si ça ne se vendait pas… comme disait Coluche en disant qu’il suffirait de cesser d’acheter pour ne plus que ça se vende. Simple, mais terriblement efficace. Les vrais patrons des industries ce sont nous ! Car nous avons le pouvons de mettre à la porte du plus petit au plus grand des responsables d’une entreprise ( je ne sais plus où j’ai entendu ces propos ).

    Le côté éphémère des choses et propre à la destruction n’est pas, en soi, mauvais, ce qui l’est c’est quand ceci est le fruit d’une production humaine avec une intention moralement néfaste. C’est donc un combat morale et c’est la morale la plus forte, la plus résistante et convaincante qui l’emportera. Mais la morale qu’est-ce donc si ce n’est l’ensemble des consciences d’un groupe défini ou non. Nous devons donc réagir de l’obsolescence programmée par une autre obsolescence programmée, si je puis dire, qui serait celle des systèmes eux-même qui créent celle-là, ainsi, le changement brutal ( ou progressif ) de morale et donc de mode de vie, de mode de pensée, pourrait venir à bout de ce système. Une consommation de la conscience qui s’inscrirait dans le même mode que le système qui insidieusement nous aurait conduit à ce changement par l’habitude du changement : quelle ironie !

    Toutefois, je pense que la réalité serait sans doute, je l’espère, plus humaine et humaniste dans ses intentions, celles qui apporteraient le changement, puis, je pense que c’est l’excès s’excessivité, qui apporterait le dégoût et donc le changement. On le voit de plus en plus ne le voyez-vous donc pas ?

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  19. …..votre article est sidérant;nous parlions de ce sujet hier soir avec mon ami ,dans le fumoir;lieu ou nous réinventons le monde chauqe soir, tel qu’il nous enchanterait et détruisons d’un verbe celui qui nous assaille de mauvaises pensées(on dit vibes maintenant),de stress ,de sentiment d’échec permanent ;je peins de vieilles caisses à vin en ce moment (elles acquièrent donc une seconde vie rutilante de couleurs ,de papier collé ,de vernis ,de beauté pure….je leur offre une deuxième vie qui va durer) ….. et commence à planter du vim (sorte d’osier girondin) dans le jardin à des fins bricolesques;et le mot est là ,paisible ,ouvert , “souriant” et débonnaire :résistons face ce monde qui voudrait nous asservir de soif de posséder du rien ,regardons nos objets trahis par l’homme rendus par celui ci…. fragiles ,jetables ,futiles ,BRICOLONS!
    ainsi nous retrouvons le sens du fil de la vie,bien sur que les objets ont une ame silencieuse ,modeste et tenace , c’est ce que je pense intimement en m’asseyant dans le fauteuil de papa morville mon tri-aieul..mon dieu qu’il est confortable et fiable ce fauteuil d’osier ;c’est notre regard qui fait vivre les choses ,ce sont nos mains qui lui donnent ,généreusement l’éternité que nous n’aurons jamais.bien à vous,carolina

    ps :je n’ai pas le temps ,j’écris donc sans filet ,et tan pis!

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  20. “Ou faut-il nous réjouir de ne plus être, dans le monde, les seuls à mourir ?”…ne pas être les seuls à s’éteindre nous rend-il moins vulnérable face à notre propre disparition? Je ne crois pas mais la réflexion est belle.

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  21. Les objets ne meurent pas, ils sont recréés différemment. Prenons l’exemple des plantes vivaces ou des arbres caducs: chaque hiver ils “meurent”, puis reviennent l’année d’après, jamais tout à fait pareils, ne dit-on pas que cette année est une “année à roses”, une “année à asters”, ou plutôt une mauvaise année pour le lilas? Pourquoi? Parce que le printemps est plus sec ou plus humide, l’été plus ou moins chaud, chaque année est différente!
    Pourquoi vouloir cloner tout ce qui nous entoure? On confond l’obsolescence et l’évolution, ou l’adaptation à des contraintes différentes au fil du temps.

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