Le miracle est que les courbes puissent s’adopter, se suivre point par point. Comme un chemin qui longe la côte, comme une main qui replace une mèche, la caresse n’en finit pas de jouir de la coïncidence des courbes. Ni la main ni le sein ne se peuvent lasser du hasard qui leur a donné la même forme.
Et qu’importe si ce hasard résulte de l’infinie attention, de l’inépuisable douceur ou de la plus longue habitude ? Cela reste un hasard et un miracle où tous les efforts s’oublient devant le fait pur, se fondent dans la magie de cette alliance qui joue des frontières.
Tiens c’est vrai, j’avais oublié que sans espoir, il restait encore les miracles !
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Le miracle “de cette alliance qui joue des frontières”, très poétique cet article.
Mais joue ou se joue des frontières ?
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Joue,
car non content de franchir les frontières,
elle les déplace, les met en jeu
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Merci, au fond, cela rejoint ma pensée
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Ces courbes qui se jouent aussi du temps pour prolonger le miracle l’éternité d’un instant.
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J’attendrai les miracles toujours et sans dout.
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en attendant…
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Ce n’est pas le tout d’être poète, il faut encore être intuitif et juste. Monsieur Galibert est tout cela parfois, souvent, bien plus souvent qu’à son tour ; tant mieux pour son lectorat 🙂 On se régale. Grazie mille!
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C’est joliment bien écrit , c’est un miracle de la poésie en lui-même 🙂
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🙂
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Bonjour Jean Paul
C’est tellement vrai et tellement bien dit , mais qui de nos jours se soucie de cela et c’est dommage
Cordialement
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Très poétique, j’apprécie vraiment !
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