Quels sont les nouveaux mots de la pensée politique?

 

Yves Citton, Renverser l’insoutenable, Seuil, aout 2012, 210 p., 17 €

 Une autre pensée politique est possible. Yves Citton, co-directeur  de la revue Multitudes, en trace une esquisse dans un livre clair, riche de débats, et novateur dans ses concepts. Peut-on cesser de concevoir la politique comme un problème simple, à résoudre par un  acte simple et violent, du style prise de pouvoir ? Peut-on, et par quelle notion, prendre la mesure de la complexité, de la multitude des dimensions de nos problèmes ? Peut-on mobiliser la puissance d’un agir plus continu, et plus doux, comme la pression, ou plus symbolique et déclencheur, comme le geste ? Insoutenable, pression, geste, renversements : un vocabulaire politique nouveau se dessine.

La suite de cette chronique est à lire sur Le littéraire.com:

http://lelitterairecom.wordpress.com/2012/09/17/yves-citton-renverser-linsoutenable/

5 thoughts on “Quels sont les nouveaux mots de la pensée politique?

  1. Beau site et un livre qui propose des vraies solutions. Le changement, tant espéré ne peut venir à mon avis que par la pression venant “d’en bas”, grâce aux mouvements citoyens qui se multiplient et prennent de l’ampleur.

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  2. J’ai suivi quelques cours d’Yves Citton, il y a quelques années : c’était très intéressant ! je crois qu’on peut dire que ses idées m’ont marqué.

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  3. Je n’ai pas vos références de philosophie, ni celles d’un d’intello universitaire, seulement l’expérience, plutôt désabusée, du vécu d’un ” exclus du système ” économique et sociale…
    Mais il y aura toujours un abîme (infranchissable?), même dans le vocabulaire, entre les ” théoriciens ” qui refont le monde dans les auditoires, avant de construire leur carrière politique… et ceux et celles, sans-emplois et travailleurs précaires qui le subissent au quotidien !
    Nos ” chers ” politiciens ne seront vraiment crédibles, à mes yeux, que le jour où ils auront le courage de s’attaquer aux causes (dérives du système financier et spéculation boursière) et pas seulement aux conséquences de l’exclusion sociale et culturelle, en France comme en Belgique.
    Comment croire encore les élus de Gauche, comme de Droite, entre leurs promesses électorales et leurs trahisons, pour ne pas dire capitulation chronique, face au pouvoir financier ?

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