Toujours, au dessus du paysage, le ciel passe. L’horizon, ce bord du sol avec le ciel, sépare donc le vécu en deux hémisphères : celle qui reste, le paysage à jamais immobile, et celle qui passe, céleste, altière, au milieu des nuages.
Toute une géographie, éphémère et volatile, surmonte tout relief. Le céleste glisse sans cesse á la surface du terrestre. Mais qu’importe á nos yeux? Dans cette mitan aérienne, tout passe et s’évanouit en pure perte. On ne se soucie jamais que de la moitié du monde.
Le ciel est la moitié manquante, la part omise. On le voit toujours encombré de choses immenses et fugaces qui n’intéressent personne sauf pour leur effet sur les cultures. Mais qui se soucie du simple passage des nuages? Sur un site donné, tout est toujours possible. C’est un constant défilé. Mais ces possibles à l’infini défilent en pure perte. Aucun n’agit ni ne laisse de trace. Le ciel est la part amovible du visuel. A chaque instant elle est unique, mais d’un instant si unique et singulier que nul ne saurait le préciser. Un singulier si quelconque devient indifférent. Au fond qu’importe le ciel?
il m’importe beaucoup… j’en ai déja fait 1500 photos……………….
LikeLike
Dites-nous, s’il vous plait,
ce qu’il vous a appris
LikeLike
Il est pourtant terriblement rassurant dans cet aspect non figé et toujours revisité. Et je crois que le club des marcheurs le nez en l’air est de ce fait assez bien fourni 🙂 !
LikeLike
Je doute de l’un
comme de l’autre
LikeLike
Dommage !
LikeLike
Mais non!
Tant mieux…
LikeLike
negative,tallement negative, vous avez un problème
LikeLike
Si je puis me permettre de rester dans ces allégories 🙂
LikeLike
Pour ma part, le ciel à toute son importance. Il est la toile de fond à tous mes paysages et je ne peux les dissocier l’un de l’autre. La couleur du fond, c’est comme la note de musique, elle donne le ton. 🙂
LikeLike
Mais le ton peut-il rester au fond?
LikeLike
Oui le ton peut rester au fond, il y aura juste les nuances qui changeront
LikeLike
ce qu’il m’a appris…………
d’ou vient le vent,
les nuances immodérées de gris (je peins)
une certaine idée de la plénitude
la peur
l’irrationnel
une envie ridicule de croire
……….+++ 🙂
LikeLike
J’aime beaucoup
les “nuances immodérées de gris”
Parlez-vous du ciel comme d’une plénitude?
LikeLike
Mais le ciel est essence-ciel. Que dites vous des moments du pur émerveillement devant la beauté d’un lever ou un coucher du soleil, des magnifiques nuages, jamais semblables ou de la voûte étoilée qui nous renvoie à l’infini…et j’en passe.
Seriez vous donc totalement fermé à la beauté pure ?
LikeLike
Mais ce n’est pas moi
qui oublie le ciel…
LikeLike
J’avoue, je vous trouve bien mystérieux…
Contente que mes commentaires passent enfin, je vous suis depuis longtemps mais tous les précédents sont passés dans les indésirables.
LikeLike
Désolé, mais j’ai récemment vérifié les indésirables
et n’en ais pas vu de vous. Je crains qu’ils ne se soient égarés,
même si je ne vois pas bien comment
Au plaisir
LikeLike
Ce n’est pas bien grave, les commentaires étaient anciens car j’ai eu un problème avec WP qui semble être résolu.
Les mystères de l’informatique 😀
Je continue à vous suivre et j’avoue, vous êtes bien déroutant mais cela donne à réfléchir
LikeLike
Il y a un grand chien
Dans le ciel solitaire
Au regard stellaire
D’un Bleu Danubien
Je l’appelle souvent
Par des mots tendres
Sans trop attendre
Je pense qu’il est vivant.
L’avez-vous vu aussi
Dans le ciel solitaire
Son regard stellaire
D’un Bleu Danubien?
LikeLike
Bonsoir Monsieur Galibert! Moi, je regarde toujours le ciel, c’est un truc de Bourguignonne, le ciel est rarement exempt de nuages ici, et ce qui fait la Bourgogne, ce sont les ombres des nuages qui se déplacent sur les collines boisées…c’est ce qui me manque dans le sud de la France, le ciel bleu électrique sans nuages me laisse froide…
LikeLike
Ah!”Les ombres des nuages”…
LikeLike
L’impermanence du spectacle du ciel pourtant toujours présent et renouvelé semble montrer de la constance dans le chaos, de là sans doute une part de la fascination qu’il exerce sur nous, et peut-être comme une sorte de miroir de notre esprit, jamais figé, souvent semblable, pourtant unique à chaque seconde du jour au point de devenir banal par la multitude, et encore peut-être pas si banal après tout… tout cela pour dire de façon un peu brouillonne que je vois parfois en regardant le ciel ce qui s’agite derrière nos yeux, de façon souvent éphémère, sans laisser de trace ni s’inscrire dans la durée, une pourtant si inspirante agitation, impartagée, impartageable, partie aussitôt mais qui reviendra presque aussi sûrement qu’un coucher de soleil, mais jamais deux fois pareille…. Cela suffit: je m’en vais méditer et faire en moi un ciel bleu. 😉
LikeLike
Bonjour à tous
Moi , je ne cherche pas midi à quatorze heures , j’admire quand faire se peut , les différences de couleurs à divers moments de la journée ; j’en apprécie la beauté parfois d’endroits différents ; tous ces changements qui s’opèrent à l’horizon représente de superbes tableaux . C’est le poète qui parle
cordialement
LikeLike
un singulier si pluriel qu’il est des langues où le singulier n’existe pas…….
LikeLike
très suggestif, en effet
LikeLike
En hébreu, le singulier n’existe pas.. on dit : les cieux.. (Shamaïm)
LikeLike
plusieurs points que je voudrais soulever..
. pensez vous que ce qui est éphémère est un partie “omise” de ce monde ??
. pensez vous que ce qui est éphémère n’est pas important ??
. face à la mer, les deux hémisphères se rencontrent et se mélangent… plus de ligne d’horizon.
. tout n’est que question de temps.. le céleste glisse sur le terrestre.. c’est fort joliment dit.. mais le terrestre aussi est sans cesse en mouvement.. simplement plus lentement que les cieux. Rapporté à l’univers et à l’éternité… il y a peu de différence.
. les cieux de Provence sont merveilleux.. les nuages prennent des formes spectaculaires, et en bord de mer, les couleurs sont d’une beauté peu facile à décrire…… la lune devient rouge.. et le monde prend des tons orangers.. les vapeurs de Méditerranée rencontrent les cieux et le mélange est divin..
Le Sud : un des plus beaux endroit du monde.. il est encore sur cette terre des endroits où il fait bon vivre et apprécier tout le spectacle alentour………..
LikeLike
Ce n’est pas mon omission, mais celle de nos vies quotidiennes,
où le ciel n’intervient trop souvent que comme un spectacle occasionnel
LikeLike
Trop souvent sans doute, mais pas de façon systématique et pour tout le monde….
Chaque endroit que j’ai pu visiter a ses photos des cieux qui correspondent…… et chaque voyage en avion a ses photos du hublot qui correspond également….. les heures aussi font varier les impressions…. rien n’est plus changeant qu’un ciel..
LikeLike
Le ciel reflect notre emotions, le constant defile de notre emotions, éphemére mais, pour nous, très important,jous’qua elles remainent dans l’ àme .
LikeLike
On dit toujours le ciel, mais en réalité c’est la couleur du ciel qui nous interpelle, ou les nuages qui habillent le ciel.
LikeLike
Le ciel serait-il le fond du ciel,
encore plus invisible?
LikeLike
Rêver, croire connaître la météo, attendre les étoiles oubliées pendant la vie urbaine, savoir que cet éphémère est aussi éternel retour, suffit d’être patient, beauté qui dépasse… J’aime votre texte et tout autant les commentaires, merci à tous pour ces éloges.
LikeLike
Le ciel dans toute sa splendeur !
http://twentyfourseveninfrance.com/2012/07/26/mediterranean-sunset/
LikeLike
Aujourd’hui en Maryland, le ciel est un bleu impossible, comme un voix parfait qui chante, maintenant, maintenant, maintenant, et dans un instant, il pleuvra. Lourd gris, pour les reves, pour humilité.
LikeLike
The sky, at night, might also be considered to divide the external, the possibility of life elsewhere, from the internal, the possibility of life down here on the ground. Don’t forget the night sky. Clouds tell you little you didn’t already know. Stars open the universe.
LikeLike
Reblogged this on CentrOjeunes.
LikeLike
grand merci pour ce relai
A bientôt
LikeLike
Merci à vous pour l’intérêt que vous portez à ce blog pour qu’il continue à se faire connaître et évoluer.
LikeLike
I like very much the sky…It is true that many times I think today children they never look up…Just straight…I love the stars, but I do love as well the clouds…May be they do not tell much, as pussonalamp says…But they give you a little bit of time to think about yourself…and about the “devenir” of your life…..And then, when you think, you can find ways and solutions…So, do not forget about the clouds!
LikeLike
Maybe the sky speaks a language we should learn to understand! Maybe there we can find the relieving answer at the right moment :). J`ai apologais pour non parlais au francais! Long temps sans practique f(^-^;
LikeLike
thank you for the support you gave to my post. I am glad to meet you and your ideas and Thoughts.
Excuse me for the english language
Tank you very much
Renato Gentile
LikeLike
Merci pour Lepage !
LikeLike
FORMIDABLE!!!
LikeLike
Bonjour 🙂 My French is terrible but I I can more or less understand this entry & I love it! I’m looking forward to reading your blog, it’ll be a pleasure & a challenge XD
Y gracias por leer mi poema…
LikeLike
J’aime les nuages and les vetements que le ciel port. Merci pour visiter mon blog.
LikeLike
le ciel c ‘est ma couette….sourire
LikeLike
Landlocked as I live now, the sky is my sea. Semi-water element playing with our emotions.
LikeLike
My French isn’t great, but it looks like you are staring at the horizon where the sun meets the sky and you can see the two hemispheres. Even if this isn’t what you are posting, it still sounds beautiful.
LikeLike
D’abort s’il vous plait, pardonnez mon mauvais francais! Je suis anglaise. Alors, je suis toujours touchez par les changements dans le ciel et il me force d’accepter que je suis si petit et le monde, l’univers, l’esprit, sont beaucoup plus grands et plus importants que petite moi et mes petits problems alors c’est a dire que le ciel m’aide a retrouver l’equilibre/balance.
LikeLike
Zu “Avez-vous vu le ciel?” – Nein, ich bin ein Erdenmensch. Meine Seele durchmißt das All, und meine Gedanken fließen aus dem Brunnen des Ur-Erinners. Ich halte mich nicht für einen Philosophen. Meine Schreibe ist einfach, jeder kann sie verstehen, und ich schreibe wie ich spreche. Wenn ich meinen Weg beschreibe, erwarte ich nicht, daß mir jemand hinterher läuft – jeder wird seinen eigenen Weg gehen, aber die Gedanken dazu gegenseitig austauschen; mehr nicht.
LikeLike
Es un placer poder encontrarnos en este espacio. ¡Pero no entiendo otro idioma que el castellano!
Casi adivino sus comentarios y alguna vez pido que me los traduzcan. No importa. Creo que voy a empezar a aprender francés aunque sea para traducir. Gracias.. Saludos bumbuna
LikeLike