Quatre alliances pour exister : le sentiment d’inexistence

Le néant, peu à peu, étend son empire. Les licenciements, le délaissement, les dépressions, l’angoisse, finissent par se fondre en un immense sentiment d’inexistence. Et c’est cela, précisément, qui nous permettra d’exister.

Au départ, il y a le sentiment d’inexistence, qui me révèle qu’il n’y a rien. Mais s’il n’y a rien, tout est rien, toutes les choses sont des riens. A moins d’espérer d’improbables anomalies, qui provoqueraient quelque existence au sein de tel ou tel rien, la seule possibilité pour exister est de se situer à la limite des riens. Car il faut bien que les riens se distinguent, en sorte qu’à leur limite commune, quelque chose se produit, comme une différence. Tel est le sens de notre amour des confins, de notre attirance vers les rivages, et de notre désir pour les peaux, les courbes et toutes les surfaces visibles.

C’est dans le rien que tout se devine, que tout se dessine, que tout se décide.

73 thoughts on “Quatre alliances pour exister : le sentiment d’inexistence

  1. Tous ces riens ont certainement une cause !?
    Alors causons sur l’infinitude de la chose…
    Les vrais couleurs sont derrière la fenêtre du temps.
    Elles s’épuisent vers le caveau confessionnelle des pensées…
    Mais qu’écris-tu donc ici?
    C’est à croire que les questions sont préférables aux réponses.
    Tout cela n’est rien, une pensée en passant
    Bonnes soirée.

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  2. L’inexistence? Lutter contre son essence. Un trop plein de petits riens, que l’on empile pour ne pas demeurer en reste. L’Un visible ne nous protège pas du Zéro. Ce ne sont que des mots.

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  3. en ce moment je suis en parfaite résonance avec cela ,
    et comme dit Yoko Tawada dans son roman l’oeil nu :
    Le génitif dans les phrases négatives. Un absent n’avait plus droit au nominatif, comme s’il n’était plus un sujet.

    ne sommes nous plus sujet et avons nous disparus?

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      1. Zut, ce n’est rien qu’un mauvais jeux de mot. En fait je fais de la confiture de mûre, ce petit plaisir de l’automne me rempli de vie et de joie, je me sens si loin du rien et tellement proche du pas grand chose, essentiel !

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      2. Le rien est infini donc invisible.Je ne me préoccupe pas du rien, au contraire je cherche à combler cette expression ou impression (quand il me semble que ne rien faire serait une forme de paresse, ou bien ne penser à rien , ce que je ne parviens pas à faire) par différentes activités, par une quête de culture et d’ouverture aux autres; pour moi ce n’ai pas rien. Le rien dans certain cas s’il est présent doit être si lourd d’influence que je m’en éloigne.

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  4. pour que le rien existe, il faut bien qu’il existe quelque chose au départ, non ?… comment peut-on distinguer la lumière de la pénombre si l’un ou l’autre des deux n’existe pas ?… c’est bien parce qu’une chose existe que son contraire aussi !… le mal n’existerait pas sans le bien, et vice versa !… les licenciements sans les embauches, non plus ; le délaissement sans l’attention, non plus ; les dépressions sans les moments de bien-êtres non plus ; l’angoisse sans les sentiments de paix et d’assurance non plus !… enfin, c’est tout du moins mon avis !… 🙂

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    1. Rien, c’est tout ce qui existe sans exister.
      mais il y a bien des manières différentes
      d’exiser à peine, ou en pointillé.
      C’est cela qui distingue nos choses,
      comme autant de riens.
      Autrement dit,
      l’existence n’est pas une évidence,
      mais plutôt un problème,
      une tentative,
      un effort

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  5. Je suis et ne peux pas ne pas être
    Et accepte sans plaisir cette conscience du tangible
    En route vers mon effacement et une certaine éternité
    Je ne suis que des petits riens qui s’accumulent …

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  6. Je veux bien faire de la philosophie comme je peux sur le rien, mais pas avec ces mots là :
    “Le néant, peu à peu, étend son empire. Les licenciements, le délaissement, les dépressions, l’angoisse, finissent par se fondre en un immense sentiment d’inexistence. Et c’est cela, précisément, qui nous permettra d’exister.”
    Croyez-vous que ne rien avoir dans son portemonnaie pour manger fera aboutir ma pensée à de la philosophie ? Non, car cela ne nourrira pas mon estomac 🙂
    Désolée pour ce contre-pied.
    Un licenciement peut parfois donner un nouveau départ, une nouvelle impulsion, mais à 55 ans, je doute fort d’un résultat global dans les pourcentages.
    Quant au sentiment d’inexistence à laquelle je suis souvent confrontée, elle m’a permis d’avance, mais pas d’avoir un sentiment d’exister. Un peu compliqué à comprendre ? Certes, pas facile d’expliquer ce ressenti lorsqu’il est vraiment vécu.

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    1. Je voulais juste suggérer
      que l’actuelle course au néant ne nous laissse plus le choix:
      c’est comme rien désormais que nous existerons,
      si nous y parvenons
      et donc que cette urgence peut être une force,
      une chance supplémentaire d’exister.

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      1. Là je ne puis pas commenter, vu qu’il me semble que cet article fait suite à d’autres écrits précédemment.
        “l’actuelle course au néant”, vous parlez de quelle course ? Dans quel domaine ?
        “c’est comme rien que nous existerons”, je comprends que nous existerons comme “rien”
        Est-ce cela ? ou une autre idée. Merci pour la réponse, c’est sympa et intéressant.

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  7. De tout temps l’homme n’a été bon que lorsque il n’était plus rien . Aujourd’hui , nous sommes dans une de ces périodes et bientôt la France refera surface et plus forte . c’est le moment de ce montrer inventif et créatif et montrer aux autres nations que tous peuvent se relever . Le français n’est jamais aussi bon que lorsque qu’ils ont les pieds dans la merde . Excusez-moi l’expression

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  8. Au milieu du néant, un petit rien peut changer la face du monde…….et peut nous faire “exister”…..
    un “rien” n’est pas forcément négatif……..

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      1. Qu ainsi soit il !
        Apprendre a etre rien ou plutot aimer l etre…ce rien!
        Premier sourire pour cet journee.
        pouvoir penser que rien creee plutot que rien efface tout ou nuit quelque part
        quelles douces idees que cet formulation la!
        Bonne journee a mes riens!
        Finalement oser un do not disturb quand on est rien franchement ca me botte!

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    1. Et quatre fois rien?
      C’est un monde…
      le nôtre peut-être.
      Je plaisante à peine:
      Dans mes Invitations philosophiques,
      j’ai proposé de concevoir l’être, le néant, le réel et le monde comme des riens

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  9. Permettez moi de vous recommander la lecture de “Le culte du néant” de Roger Pol-Droit. Le bouddhisme vu de l’Occident comme un culte du néant…

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  10. Bonjour.Le rien n’est pas le néant ,la fin,la mort..j’ai déjà écrit ici qu’avec des petits riens nous pouvons faire quelque chose juste pour faire semblant de ne pas mourir.Qu’est-ce que le rien? sans doute quelque chose encore inconnu,l’inconnu est l’absence du savoir mais sans savoir où allons nous? Où sommes nous? En fin de compte nous marchons dans la nuit et il y a quelque part une lumière et cette lumière nous la cherchons inconsciemment pour nous rendre vivants .la continuité dans vos livres vous pourrez la laisser.Mais notre continuité va finir car les êtres qui sont notre descendance ne sont pas nous.!.Des les amibes il y a eu scissiparité d’une cellule est née une autre cellule ,puis une autre qu’est devenue la première? Disparue elle ne se reproduit pas .Nous allons vers la fin mais la fin n’est-ce pas le début? Personne ne peut y répondre.. pardonnez le manque de recherche à votre question sourire je suis un petit animal spontané.heureuse de vous revoir mon blog était bloqué.

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  11. RIEN. Le monde n’est rien. L’homme n’est rien. La vie n’est rien. La mort n’est rien. L’Amour n’est rien. Donc Dieu n’est rien. En fait, rien n’est rien. parce que rien est tout et tout est rien. Que faut-il alors chercher à comprendre dans le rien du tout et dans le tout du rien ? RIEN. Rien que des mots qui nous embrument, qui nous enrhument, qui nous entubent… Et dans l’immense vacuité des choses, petites et grandes confondues, que cherchons-nous à faire comprendre aux autres à travers le bal folklorique de mots dont les seuls sens sont ceux que nous voulons bien leur donner ? RIEN.

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  12. My Friend I truly enjoyed reading your article which triggers the imagination. Please allow me to offer my perspective. God created the world as we know it from nothing. Now we are alive and living in a world that offers us many possibilities. Sometimes our mere existence might seem frightening to us, and that comes about because of our own thought process. The only limitations we have are the limitations that we place on ourselves. Living on the edge of nothingness is nothing new for us, because with our minds God gave us the opportunity to choose which way we should go. Therefore, the choice is always our to make, no matter if it is good or bad, we make it and then we live with it. Nothing ventured, nothing gained. The thoughts we place in our minds will reproduce it’s exact kind. Our IMAGINATION is there as a tool of thought to take us from the edge of nothing to the outer limits of possibilities. Thank you for the work you are doing here. Keep moving forward and pressing your thoughts. May God bless you abundantly each and everyday of your new life.

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  13. L’énoncé est un peu compliqué. J’essaie d’aller vers plus de clarté, de simplicité.
    Dans la sagesse chinoise, on parle du rien, dans le bouddhisme, de la vacuité, certains astrophysiciens basent une hypothèse de la naissance de l’univers à partir du néant, Eckhart Tolle explique qu’on ne percevraient pas les objets, les formes, la matière s’il n’y avait pas “rien” autour…Dans le concept Yin/yang le “rien” serait plutôt yin près à recevoir donc à âtre rempli.
    Le but de la sagesse orientale est, ce me semble, de “désapprendre” de se “vider” de tous nos conditionnements, de notre “formatage” pour pouvoir être rempli de neuf. Il est certain que la surinformation, la surconsommation, la surcommunication nous remplissent au ras bord de choses qui ne sont pas forcément riches ! Comment ingurgiter alors des valeurs nourricières ?
    Bien sûr, nous avons tous peur et nous cherchons à nous rassurer par tous les moyens. Le rien, le néant fait peur. C’est pourtant le meilleur chemin pour arriver à la vrai liberté, de s’ouvrir à la découverte, à la paix intérieure….
    Et on peut y arriver en appréciant, au quotidien, les petits riens !….
    On pourrait aussi parler du non-attachement mais ça c’est un autre débat…
    Pour terminer, je voudrais citer cette petite anecdote concernant Rodin à qui l’on demandait comment il faisait pour sculpter un cheval; “Et bien”,dit-il, “j’enlève tout ce qui n’est pas cheval !”

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  14. Comme quoi avec le temps, je reviens sur cet article au demeurant obscur et qui aujourd’hui me fair répondre : je marche sur le fil de ma vie comme une funambule, et je réussis à ne pas me casser la figure. Malgré le fil qui tangue aux grès de l’univers qui m’entoure et avec lequel je forme une unicité.

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  15. j’en connais qui vivent très mal de ne pas être reconnus par une personne qu’ils ont rencontrée une fois dans leur vie il y a plus ou moins longtemps, ils n’acceptent pas d’avoir été un éphémère… ils croient qu’ils existent pour les autres et oublient qu’ils peuvent n’exister que pour eux-mêmes, ils ont quelque chose à prouver aux autres, moins à eux-mêmes….

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  16. S’il n’y avait rien dans rien, comment se fait-il que le parler populaire évoque “trois fois rien”, “presque rien” etc.? Donc, un rien est déjà le début de quelque chose, pas grande chose encore, mais c’est déjà mieux que rien… Et si à partir de rien, nous en faisons tout un échange, cela prouve qu’il existe bien quelque chose dans… rien! De rien, alors!

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  17. si tout était rien, on aurait surement pas besoin de ces deux éléments essentiel qu’est le temps et l espace …le temps ne se mesure pas par l’écoulement des actions qui se suivent.??

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  18. “Je pense donc je suis”. Je ne serai jamais rien tant que ma santé mentale me le permettra. Au plus bas de l’échelle sociale, au plus profond des plus sombres cachots, je n’attends pas la reconnaissance de mon prochain pour exister. Je suis née, j’ai ma propre identité, ma propre vibration. Je n’attends pas d’être aimée pour exprimer ce qu’il y a de meilleur en moi, et je n’attends surtout pas après la communauté pour vivre, et je n’ai pas attendu d’être licenciée pour réagir, j’anticipe en permanence ça occupe énormément et ça donne un sentiment très fort d’existence, car je trouve fatiguant d’être à ce point mal en point pour avancer. c’est idiot. En revanche nulle zone de confort trop douillette, mais une réflexion permanente pour ne pas tomber dans le rien, qui, cela dit, selon nos physiciens quantiques, n’existe pas…..
    Mais, malgré mon léger désaccord, j’ai trouvé la réflexion sur le sujet très pertinente et m’a permis de me resituer. un grand merci.

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  19. Il y a toujours un-e moins que rien quelque part qui revendiquera le droit d’être différent-e justement parce qu’il-elle est le moins que rien d’un tout qui n’est rien pour lui ou elle.

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  20. Votre énoncé est intéressant mais sujet à différentes interprétations et invite à jouer sur les mots. Pour moi, le rien n’est que l’absence de quelque chose. En ce sens, nous vivons avec plein de riens puisque tout au long de notre existence nous subissons des pertes matérielles et humaines.
    Il y a parfois, non une inexistence, mais une impression d’inexistence indéfinissable, vague, subtile, angoissante. Il y a le vide qui n’est pas rien car il est lourd, on le ressent comme une matière invisible mais combien présente. Mais à mon avis, le “rien” absolu ne peut être que le néant. Celui d’où l’on vient et celui où on finira peut-être, qui sait?
    Il n’existe pas de petits “riens”. Ce n’est qu’une expression pour signifier “pas grand-chose”.
    Que l’existence soit une tentative, un effort, soit!

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      1. Alors si le rien existe, je ne peux le convevoir que comme la non-obtention de quelque chose que l’on espère ou une perte entraînant un sentiment de manque, d’échec ou de privation qui perturbe notre existence. Sinon, je ne vous suis pas 🙂

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  21. Je pense, par exemple, à une boîte vide. Ce qui existe dans cette boîte serait le rien comme tel et relatif à une vacuité matérielle.
    Je pense aussi à une boulangerie où il n’y a pas de pain. À ce moment-là, bien qu’existant en réalité, le pain relève du rien. Le rien serait une constatation de l’absence d’une chose existante.
    L’absence d’émotions, de sentiments, de mouvement serait-elle le rien?
    Lors d’un trou de mémoire, la notion oubliée existe mais ne serait rien du fait qu’elle est momentanément absente de notre mémoire?
    Le néant, Dieu existent tout en n’existant pas.
    Voilà ce que votre “liste” m’a inspirée. Un raisonnement simpliste, probablement. Mais je cherche le rien en tout puisque vous affirmez que tout est rien.
    Si la question est métaphysique, le rien serait l’essence de l’être?
    Vous parlez de dépression et d’angoisse dans votre énoncé. Le malaise qui découle de l’angoisse et qui oppresse nait de rien. On ignore d’où il vient, on fige, on a rien à quoi s’accrocher. Alors l’angoisse serait-il le rien? Ou ferait-elle de nous ce “rien”?

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    1. Si tout est rien, cela ne change rien.
      On insiste seulement sur le mal que chaque chose a pour exister,
      sur l’inexistence tapie au sein de l’existence elle-même, ou sur l’inverse.
      L’angoisse n’est qu’une de formes du rien, le néant, l’autodestruction.
      L’être, lui, a plus à voir avec l’utopie:
      il est rien parce qu’il reste idéal.
      Chacun sa manière de ne pas être,
      mais le néant seul annule

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  22. Las pequeñas cosas del día a día, la positividad y las ganas de querer llegar al termino del camino, habiendo cumplido el máximo de nuestros sueños, al menos nunca rendirnos.
    Un poquito de sal y pimienta agitarlo bien para mezclar vida y añadir azúcar de sabor de sueños , para un perfecto tándem de deseos y pasiones … Que hay que agotar antes de que se nos agote la el tiempo de vida…

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  23. Hummmm Ceci ne me convainc pas. Cela me semble simplement des jeux subtils où l’on joue avec les mots mais sans produire de raisonnement ni d’analyse. Du rien.

    Je connais bien la dépression, ce n’est pas devenir rien, c’est avoir peur de devenir encore moins, de perdre tout, de ne plus avoir la force, de perdre le goût d’agir.

    Je connais aussi les angoisses (de ma fille) : ce n’est pas le sentiment d’être rien, mais la peur de la mort, c’est donc une pensée obsédante qui remplit constamment l’angoissé et l’empêche d’être tranquille et d’apprécier le présent. Au lieu de jouir du présent, il a peur de la perte de son futur. Ce n’est pas rien. C’est un trop-plein de pensées obsédantes.

    Le délaissement, le licenciement, ce n’est pas devenir rien, mais devenir rien aux yeux des autres, c’est la peur de perdre le lien avec les autres, c’est une diminution de son existence, pas une inexistence, c’est une souffrance qui emplit celui qui souffre, et qui pourrait l’amener à vouloir devenir rien, par la mort, pour ne plus souffrir.

    Le sentiment d’inexistence, au propre du sens de ce mot, n’existe pas, puisque celui qui n’existe pas n’a plus de sentiment. Mon père, mort depuis 41 ans, n’a pas de sentiment d’inexistence, puisqu’il n’est plus. Point à la ligne.

    Allez ! Soyez un peu plus sérieux ! 😉

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  24. Merci beaucoup! I’m not good at French, but wanted to capture the essence of what you are saying here…please correct anything you find here that is in error! I’m sure there is much lost in translation, since most of this is through Google Translate.

    Nothingness, gradually, expands its empire. Layoffs, neglect, depression, anxiety, eventually coalesce into an overwhelming feeling of nonexistence. And this is precisely why we exist.

    Initially, there is a sense of lack, which reveals to me that there is nothing. But if there is nothing, is nothing, everything is trivial. With the improbable exception of hope that would cause any existence in particular to be nothing, the only way to exist is to be at the limit of nothings. For it must be that these nothings stand, so that it is at their common boundary, something happens, like a difference. This is the meaning of our love that confines of our attraction to the shore, and our desire for skin, curves and all visible surfaces.

    It is in nothing that guesses everything, everything emerges that everything is decided.

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  25. Exister, n’est rien. Seule l’inexistence aux regard des autres est vertueuse qui conduit à l’Etre, composé unique. Qui se doit de n’être remarquable que dans un courant de vanités qu’il refuse : elles conduisent à la frustration, au suicide.

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  26. Exister peut concerner le verbe être
    In-exister peut concerner le verbe croire.

    Un sentiment d’inexistence peut concerner
    un équilibre à réaliser entre foi et croyance
    tant que trop de croyance donne moins de voyance.

    Créons-nous un excellent aujourd’hui

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  27. Sans nous en rendre compte il y a des rien qui sont plein d’une beauté, d’amour invisible, d’espoir, etc.,pour ceux qui le ressentent. Si bien sûr notre sensibilité nous pousse à une réflexion hors du commun et de ses appréhensions. Je comparerais certains jours le “rien” à l’expression :” ah si…?”; que je ne rattrape pas.

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