Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Parce qu’il y a les nuages…

Face à la nuit, on dit d’abord : il n’y a rien. Puis on remarque les étoiles. Il y a donc quelques choses. Elles sont des points fort distants. Toutes les choses sont des nuages : amas de galaxies, planètes, objets, constituants de chaque atome… Elles sont immenses et creuses, hétéroclites, éparpillées. Et moi-même, que suis-je d’autre qu’un nuage de cellules et d’instants, de mots et de maux, de souvenirs et d’idées ? Sans doute toute ces choses sont elles liées. Mais leurs liens, que sont-ils d’autre que des nuages ? Espace, temps , causalité, jeu, langage, liberté : les dimensions mêmes des choses sont des nuages, comme des poussières de Cantor.

16 thoughts on “Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Parce qu’il y a les nuages…

  1. Pourquoi quelque chose plutôt que rien ?.
    Parce que l’existence même de quelque-CHOSE que se puisse être,est la preuve d’une distinction entre cette chose et son alentour, pour pouvoir être “CHOSE”. Se présentant alors comme un accident de parcours au milieux d’un tout, comme une discontinuité subite, parce que nous la considérons tacitement dans un ensemble plus grand, infinie dont elle est distinguée.

    D’ou le pourquoi ??? qui n’est qu’une contraction de la question de l’ORIGINE celon moi.
    Car ce tout infinie dont nous distinguons clairement “”quelque-CHOSE”” nous parait naturellement moins improbable que “La CHOSE”, quelqu’elle puisse être.
    Mais ce tout infini !!, qui nous l’a mis dans la tête ???, nous situons toute chose dedans tacitement, sans jamais en douter, alors que la chose elle nous fait douter.

    Le commencement vient avec l’acceptation de l’infini dans laquelle tu places toute chose pour la commenter, la manipuler avec ton esprit. C’est elle, le début de la CHOSE.

    Tu voies bien que LA CHOSE est indissociable de cela, de l’infinie dans laquelle tu la place, pour la manipuler avec ton mentale, mais tu commences à te poser la question, au milieux de la ligne, comme une réflexion qui ne commence pas au bon point de départ.

    La tête dans le guidon et le manque de recul font oublier les présupposés par lesquelles nous résonnont.(si sa sent mauvais chez moi tout les jours, je finirai par ne plus m’en rendre compte).

    QUESTION MAL Formulé !! REPRISE D’UN THÈME RÉCURENT LIé A DES AUTEURS QUI MANQUENT DE RECULENT.

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  2. Merci pour cet article qui m’a permis de plonger dans l’univers de Cantor et de ses fractales mathématiques, belles au regard, qui interpelle quant à la première idée de départ, de cette barre devenant poussière. Et dire que je suis nulle en mathématiques 🙂 pourtant j’ai compris. J’y ai vu le langage informatique, le code-barre aussi 🙂
    Quant à ton interrogation sur les nuages et le rien, sachant qu’en ce qui me concerne le rien n’existant pas, du moins c’est ma croyance, nuage, poussières infinitissimales jusqu’aux molécules qui composent notre organisme et les choses qui nous entourent.
    Toutes ces poussières sont- elles liées entre elles par un mouvement interactif, inconnu ou créé dans un grand ensemble dont nous avons donné comme nom : univers.
    Et comme le petit enfant que je suis, je pourrais dire…et après …. , et après ……
    Jusqu’où ? ……
    Avec d’autres mots plus simples j’ai déjà bien souvent abordé ce sujet…. Puis j’arrête d’y penser, ayant mes propres limites, juste celles que je m’impose, c’est ce que je prétends.
    Merci pour Cantor et la découverte à l’instant d’un début d’un chemin de découverte personnel 🙂

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  3. L’infiniment grand face à l’infiniment petit…….. et nous, nous ne sommes que des poussières d’étoiles.. Les nuages se retrouvent dans les eaux et l’écume dans les cieux.. Le lien entre tous les éléments, c’est le temps.. c’est nous.. nos pensées qui parviennent à relier le tout….
    Le coton se retrouve aussi bien dans les cieux que sur les eaux…
    Face à la nuit, je ne dis jamais qu’il n’y a rien.. simplement parce que mes yeux vont se diriger de façons systématique et automatique vers les étoiles….. vers les poussières d’étoiles.. vers nous, vers le scintillement de nos âmes….. et je me dis que le chef d’orchestre règne au dessus du monde., et qu’avec une infinie bonté, il le protège. 🙂

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      1. oui.. je vous cite j’ai cherché, et j’ai fini par trouver.. : en date du 11 mars à 3 heures.

        “Position possible, évidemment.
        J’en ai une autre, qui est
        respectueuse du religieux,
        mais plus hérétique
        sans doute…”

        si on se réfère à ma position, d’évidence, il y a un au dessus une orchestration de tout, alors pourquoi ne pas nommer celui qui n’a pas de nom: le chef d’orchestre ??
        Les nuages, l’écume des mers, les étoiles, les poussières d’étoiles, les franges d’or, sont une musique, la musique du monde;.
        Ce serait alors la musique, le lien, et pas l’écume, ni les nuages.. ce serait la musique, une musique à plusieurs temps.. pas forcément deux ou quatre..

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      2. Tant que je ne prononce pas son nom en vain !!!
        C’est le respecter, à mon sens, que de penser à lui en tout occasion, à chaque questions que l’on peut se poser, à chaque étoile aperçue dans le ciel, à chaque levé de soleil, à chaque renouveau du printemps.
        non ??? qu’en pensez vous ??

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  4. : L’action de créer à partir de rien du néant est une croyance religieuse qui n’est en réalité qu’une interprétation de l’homme .On ne peut expliquer l’inexplicable , Dieu par des mots , quelques soit la façon dont l’homme tente de décrire Dieu , Il sera toujours dénaturé:-)Le monde dans lequel où nous sommes , n’est qu’un réservoir de particules , un assemblage de particule dynamique à l’image d’un énorme lego à qui on donne n’importe quelle forme

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