Une courbe peut-elle s’empêcher d’en épouser une autre ? Peut-on cesser de suivre une courbe ? C’est peut-être cela, toucher. Car comment épouser sans éprouver, et comment éprouver sans épouser? Comment toucher sans suivre des doigts, sentir sans ressentir, laisser la courbe guider la main vers le plaisir ?
La caresse palpe. Elle se repaît de formes. C’est un banquet de profils, un bouquet de silhouettes. Mais c’est aussi le tact des textures, une palpation des tissus. La douce pression de la main pénètre dans la mollesse, teste la résistance de la chair, tâte bien au-delà de la peau, comme une âme du corps même.
L’amant est amoureux : il veut tout savoir. Il veut tout toucher et ne se lasse d’aucune forme. Il a sous la main toutes les connaissances possibles, il les sait toutes par cœur sans qu’aucune jamais ne le dissuade de faire à nouveau le geste entrepris des milliers de fois. C’est peut-être cela, la paix : un éternel retour émerveillé.
Petit plaisir de lire ce billet…par ces temps de disette…
Douce nuit.
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Mes yeux ont caressé vos mots, si beaux, si doux.
Ces mots ont caressé mon Ame et apaisé mes tourments.
J’élis sans conteste votre texte.
Bien à vous
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; )
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Promenade tactile à la frontière de l’autre.
Quel beau texte, je trouve !
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Oui, tout à fait
il s’agit de frontière
mais poreuse
perméable.
Tout, ici,
est affaire de bord.
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Merci des mots déposés…
J’arrive en curieuse, …………je suis comblée,
avant d’aller dormir j’ai rencontré une parole que je fais mienne.
Bien cordialement
Marie
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j’en suis fort aise
à bientôt
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io parlo male il francese, ma…. bellissime parole!
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grazie!
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Merci
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Merci et de tout coeur,
bienvenue
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C’est là toute l’intelligence de la courbe. Empilez des cercles, ils se toucheront mais ils garderont aussi toujours un espace entre-eux, un espace à découvrir ou à remplir.
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Vous avez tout à fait raison,
mais je ne sais trop que penser de cet espace:
libre, ou perfide?
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Ciao, la tua dolcezza è arrivata
fino a me.
Merci beaucoup
Mistral
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grazie
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Des textes qui se lisent avec plaisir. Un moment qui profite toujours à l’esprit. Merci pour ces billets que je vais suivre régulièrement.
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Au plaisir, donc
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j’y vois comme une insistance , une nécessité de la courbe avec tout ce qu’elle emporte avec elle, d’aimant , la caresse se serait cet abandon ou une fête irrésistible ou tout devient mouvement ou le corps ou la couleur, oui la couleur et la texture , texte ou texture ,connaissance oui , émerveillée ,
merci, pour un peu vous me redonneriez envie d’écrire !
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ravi d’inciter à écrire… A bientôt…
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La caresse… la courbe… douceur ou fermeté. Tout ça me ramène à la création, plaisir de laisser courir une trace réelle sur la toile… ou une trace imaginaire sur le corps… Un moment de plénitude!
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Où il y avait limite, il y aurait lien?
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Une bien jolie reflexion !
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Merci
A bientôt
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ce que j’aime dans la caresse c’est sentir le grain, la texture de la peau, tour à tour fin, granuleux, lisse, craquant…
hum…
longtemps que je n’ai pas senti une courbe se dévoiler sous le bout de mes doigts….
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Vous avez sans doute raison, mais ce serait lors plus une expérience du réel que de la forme?
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Merci pour ce joli billet !
“Lorsque je caresse son corps, je sens frémir son âme, et tandis que s’échappe une douce mélodie de ses lèvres, elle me regarde droit dans les yeux…” An Hopeless Romantic.
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J’avoue avoir un sérieux faible pour ce billet là. J’aime les texte où l’on peut palper, les textes picturaux. Je choisis celui-ci.
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Belle sensibilité!
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J’adore!
Je suis ravie de pouvoiu souivre ton blog et lire ton charmant français. 😉
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