Quel est le bord de l’épuisement ? Comment meurt-on quand on est un orage ? S’allonge-t-on dans la nuit comme un corps assoupi ?
L’orage du lointain s’amuse à faire apparaître la montagne dans la nuit. Elle n’existe qu’à l’éclat de l’instant. Comme si l’éclair prodiguait une existence à sa mesure. La montagne a disparu avec l’orage. Le soleil devra penser à nous la rendre demain. Une heure va venir, sans doute, où les lampadaires vont s’éteindre. Tout va-t-il s’évanouir?
Il y a un bord pour la fatigue. Lenteur, langueur du corps mort. Peut-être y a-t-il aussi peu de vie dans un corps que de lumière dans la nuit.
Pourquoi la nuit les bruits sont ils plus forts? Valent-ils mieux sur un fond de silence? La fatigue est une nuit où tout, peu à peu, s’estompe. On s’endort au point exact où la mort confine à l’infini. La mort est le mitan de l’infini.
J’aime beaucoup ce blog malgré mon expérience réduite en Philosophie. Cet article est intéressant, surtout ce passage : ” Pourquoi la nuit les bruits sont ils plus forts? Valent-ils mieux sur un fond de silence? ” Ou j’aimerais avoir quelques éclaircissement…
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Volontiers; mais, lesquels?
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Je pense que la nuit les bruits ne sont pas plus forts, mais ils nous semblent plus forts car justement il y a le silence. Au fond, les bruits sont tous sur fond de silence, seulement la nuit il y en a moins. Donc, on les perçoit comme étant plus fort car moins nombreux.
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Mais le silence est plus puissant encore: il est le fond, le grand fond de tout le reste. La possibilité qu’il n’y ait plus aucun bruit, comme il n’y avait aucun bruit avant le monde.
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Je suis d’accord avec ça, le silence est le grand fond. Mais, ce que je souhaite comprendre c’est pourquoi avoir dit que les bruits sont plus forts quand il y a le silence ?
La nuit les bruits sont moins nombreux, donc, les seuls que nous entendons la nuit nous SEMBLENT plus forts, mais pas forcément qu’ils le SONT.
Désolé pour la syntaxe, j’espère me faire comprendre 😉
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Ce que je cherche à dire, c’est que la chose et le fond ont la même forme, puisque celle-ci est la limite, à la fois de l’une et de l’autre. Mais cela reste plus facile à imaginer des profils que des sons.
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mais notre corps nuit et jour jour et nuit n’est jamais silencieux et notre corps émet aussi des bruits , le grand fond pour moi serait la mort
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Sans doute est-ce la mort
qui est au fond du silence
mais pourquoi ce besoin,
si vif, du silence?
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(chut c’est un secret : la mort n’existe pas, c’est juste une idée)
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Assez tenté par l’idée et le ton, mais il faudrait en savoir plus sur les moyens de le penser…
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