Vivre, est-ce accepter l’inexistence ? Est-ce trembler, tout suintant de la peur d’exister comme par mégarde ? Se mortifier, se flageller, réduire sa surface, se laisser humilier, se recroqueviller, s’excuser plusieurs fois ? Nul ne peut se contenter de l’inexistence. Entendons que l’on peut fort bien la désirer, mais nullement y être heureux, pour cette simple raison qu’elle laisse intact le seul problème humain : l’inexistence n’empêche pas de souffrir.
Il faudra donc exister. C’est un acte imprudent, comme toute insurrection. Toutes les sagesses en vigueur déconseillent formellement une telle tentative. Tous les pouvoirs en place ont pris leurs précautions. Imaginons que je passe outre aux conseils et menaces, ne me faudra-t-il à tout le moins trouer pour exister un moment et un lieu, quelque part dans l’espace et le temps ?
Extrait de: Jean paul galibert, L’idée de ludique, livre numérique en ligne sur publie.net
Vivre
C’est mourir sans rendre l’âme
C’est vider son corps de ses larmes
tuer le temps avec se armes
vivre
c’est le néant qu’on recherche
Le sens qui vous tend la perche
Qui s’ouvre le temps d’une brêche
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Oui
vivre est tout cela
mais exister
est beaucoup plus encore
comme un oui absolu à tout ce qui veut être
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Le mot “existence” désigne le fait d’être, par exemple le fait d’être d’une manière absolue, le fait d’être donné pour la perception, ou encore pour la conscience.
“Existence” s’oppose à la fois à l’essence (le ce que c’est), et au néant qui est sa négation.
http://fr.wikibooks.org/wiki/Philosophie/Existence_et_temps
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Si l’existence était un fait,
il n’y aurait plus de problème…
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Exister c’est être dans la conscience de la réalité. Pour cela, l’être humain doit évoluer. Evoluer vers le pouvoir qui l’a créé. En prendre conscience. Sans quoi, nous demeurons dans le passé ou le futur : deux mondes qui ne sont qu’inexistence. Le premier pour ne plus exister et le deuxième pour ne pas exister encore. Seul le présent, autrement la réalité nous permet d’entrer dans cette conscience. C’est ainsi que nos pensées, qui nous gardent constamment dans le passé ou le futur, sont l’écran d’opacité à cette conscience. L’expérience de la méditation Sahaj, m’a permit, comme à des milliers d’autres personnes, de me connecter au présent, d’entrer dans cet état de conscience où la confusion laisse place au silence, les peines à la joie et les doutes, les peurs au réconfort et à la sérénité. Merci Gilbert pour votre visite, votre beau commentaire et votre appréciation. Je vous considère comme une personne qui cherche autre chose que ce monde plastique et artificiel, quelqu’un qui recherche la satisfaction de la connaissance de soi. J’espère sincèrement que ma modeste réponse, issue de ma propre expérience, vous donnera envie de ‘trouer’ justement le moment présent et le lieu qui ouvre le passage vers l’existence consciente.
Sincèrement
Serjirao
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Un grand merci à vous,
mais j’aime bien mes peurs,
mes peines et mes doutes…
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Il y a différents états et conscience et des réalités multiples.
Des états de conscience modifiés ( par des drogues notamment ) et des réalités duales comme l’être et m’apparaitre entre autres.
Dire que le passé et le futur sont inexistant est une erreur du point de vue scientifique.
Le présent n’est pas le seul à exister , à un instant t.
La dimension du temps est une notion assez complexe à appréhender. On ne peut réduire l’existence à une notion quantitative et temporelle .C’est réducteur d’une part . D’autre part , cela ne tient pas compte des dernières recouvertes scientifiques.
Dieu n’existerait-il qu’au présent , aujourd’hui , pas hier et pas encore demain?
Et plus bêtement comment peut-on cesser d’exister ou d’avoir existé au passé ?!
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Je ne suis pas sûr que nous parlions de la même chose
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pourquoi vivre accepter l’inexistence ?
il faut juste comprendre le pourquoi et le sens de son existence ……
merci de ton passage
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comment se sentir d’aplomb sur terre ? nous allons vers “quelque chose”.” et non le rien!
j aime beaucoup votre site
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Peut être que oui , peut être que non.
Mais on peut bien élargir le débat non?
Sinon, un blog pourquoi faire, pour s’entendre réfléchir seul avec ses réflexions?
Sauf si c’est un blog de travail, auquel cas je m’éclipse.
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êtes vous en train de dire que l’existence n’est qu’exigence d’existence ?
Je me demande si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle… S’il n’y a pas d’état existant, comme un bonheur au bout de l’existence telle que vous la définissez, y a t-il un bonheur de l’exigence ? Une récompense qui serait déjà contenue dans ce travail ? Qui serait ce travail ?
Il faut bien qu’il y ai le bonheur dans cette idée d’existence, pourquoi sinon penser l’existence et l’inexistence, pourquoi même inventer des mots pour en parler ?
Je n’arrive pas à voir où vous situez ce bonheur.
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Le bonheur est-il une dimension de l’existence, comme une condition de toute définition nouvelle qui pourrait en être proposée, ou une sorte de luxe, de grâce, de joie parfois donnée en sus, sans grande raison, ni prévisibilité? Faut-il tout faire pour ête heureux, ou que certains se dévouent pour que d’autres le soient?
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L’existence est donc politique ?
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Une télévision, c’est très politique: cela se donne comme un mur, entre ceux qui existent et ceux qui regardent. Les plus réels se sentent inexistants, les moins que réels sont des fantomes
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Comment savoir si on existe ?
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le décider?
le dire?
agir?
rire?
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rire et s’émerveiller d’avoir le coeur qui bat encore… Et si c’est une illusion, elle me plaît bien !
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Il n’y a aucune illusion là dedans
juste une joie, immense,
qui se mesure précisément
sur fond d’un sentiment,
fort courant,
d’inexistence
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Hum, à méditer… Nul besoin est de brasser sans cesse de l’air pour avoir l’impression d’exister…Un bruissement d’aile suffit.
Il me faut plus de temps pour vous lire. J’ai survolé avec curiosité quelques uns de vos billets qui m’ont interpellée, il faudra donc que j’y revienne en prenant le temps de déguster vos idées aux travers de vos mots.
Merci pour votre passage sur mon blog
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Peut etre l’existence n’est qu’une illusion, ici bas si ça se trouve n’est rien de plus qu’un reve éveillé,
Ce qu’on appelle la vie est une mort, l’enfer est ici bas, rien n’est bon, rien n’est juste là, la mort du moins celle qu’on connait celle dont personne ne revient ni n’est jamais revenu personne, hé bien et celà si c’était la VIE, si c’était celà l’important, le grand secret, la révélation des révélations, ce serait la résultante de notre existence “illusoire” ici bas qui ferait de notre mort une lumière éclatante pour revenir un jour dans une autre vie illusoire avec “des atouts meilleurs” et ainsi de suite jusqu’à la perfection et ne ressuciter jamais
Venir ici bas l’existence est peut être une grosse farce, une vacherie une épreuve, plus tu es pourri plus tu seras pourri et tu auras des reves noirs et tu reviendras en pire que tu ne l’étais :C’est un peu le résumé d’une phrase qui m’est précieuse :
“LA CONSCIENCE DOIT ETRE UN DOUX OREILLER
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Ne rien croire, pour moi,
c’est le sérieux de l’existence
sa gravité, sa dignité, son mérite.
Il est absurde qu’il n’y ait rien ensuite
mais cette absurdité est la condition de tout sens
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Existence : du latin ex-sitere (se tenir hors de). Mais se tenir hors de quoi ? Hors de soi ? Hors du monde ? Ou peut-être hors de tout ?
D’après moi, il faut comprendre par sa racine étymologique que l’existence ne peut être comprise qu’en-dehors de quelque chose d’autre. Autrement dit, l’existence ne s’appréhende qu’au travers d’autre chose ou par opposition à autre chose.
L’existence et l’être
L’existence s’appréhende par le regard des autres qui nous donne le sentiment d’être. Car pour exister, il faut d’abord être. Ce sont toutefois encore deux choses différentes que d’être et d’exister.
De tout temps l’Homme a voulu laisser une trace de son existence dans les sillons implacables du temps, dans l’Histoire… Il a fait bâtir des statues à son image, il a écrit pour la postérité…La postérité : étymologiquement et littéralement “après-être”. Ce qui prouve bien que l’existence dépasse l’être.
L’existence et la vie
L’existence est une part de l’ensemble bien plus vaste qu’est la vie. Elle s’en distingue toutefois : en effet, si on essaye de définir la vie on la définira par rapport à la mort. Alors que l’existence ne se définit pas par opposition à la mort. La mort symbolise la fin de la vie. Mais on ne sait pas si elle met un terme définitif à l’existence qui trouve beaucoup plus de moyens d’expression que la vie. La vie est éphémère, l’existence est peut-être éternelle. On peut tout à fait vivre sans exister.
Mais pourquoi veut-on à tout prix exister ?
Peut-être simplement parce que l’existence porte en elle une forme d’immortalité que la vie n’offre pas…
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Pour moi, exister,
c’est être réel, allier l’être au réel.
On veut exister parce qu’on n’existe pas
et que cela est trop proche du néant pour être supportable
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Merci pour cet article, votre exigence empreinte de radicalité, tombe à point nommé, en résonance à mes textes noirs.
Mes textes s’éclaircissent doucement, comme une caresse.
Bien à vous
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Exister,un mot rempli de plein d’aspirations.
Exister,ce n’est pas être en vie
Exister,c’est compter pour certaines personnes
C’est se sentir important,se sentir aimé
Exister,c’est être amoureux,c’est recevoir de la tendresse
Exister,c’est souffrir de ne compter pour personne
Exister,c’est sourire aux autres et recevoir un sourire en retour.
Exister,c’est donner et surtout partager sous peine de se lasser
Si on se sent seul,isolé,vide à l’intérieur…..on n’existe plus.
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Une magnifique définition de l’existence
mais on dirait une activité à temps plein
que l’on ne saurait réussir par soi-même
comme si l’existence supposait désormais
une course, pour ne pas dire une ronde…
qu’en pensez-vous?
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L’existence n’est pas une course,au contraire.Il faut savoir prendre le temps.Peut-être n’en ai-je pas eu souvent?Je l’ai surtout donné aux autres.
Il arrive un moment où on voudrait avoir ce que l”on n’a pas eu,c’est peut-être pour cela que vous pensez que c’est une activité à temps plein.
Exister,c’est d’abord exister pour soi,se faire plaisir,s’accorder un peu de temps……. le temps: tout le noeud du problème.
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j’aime mieux cette définition,
qui demande à chacun de se faire exister.
C’est un art difficile, non?
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Exister est aisé pour certains et un art difficile pour d’autres.Merci beaucoup pour vos réponses,c’est tellement rare.
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Je ne vois pas pourquoi ce serait facile pour certains, difficile pour d’autres.
Surtout si rien de ce que l’on a ne suffit, ce qui est un peu la règle, non?
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Si rien de ce qu’on a ne suffit,il est certain qu’on n’existe pas vraiment.
Qui existe alors si personne n’est content de son sort? Pourtant,je connais des personnes qui existent.Peu mais je connais peu de personnes.
A quoi bon se creuser la tête,il faut chercher à exister tout simplement même si ce n’est pas toujours simple. 😉
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je propose de dire que nous existons toujours sans exister vraiment
et que c’est celà, l’existence;
ce n’est jamais entier
ce n’est jamais
raté
c’est cet entre deux
et inconfort
de vivre,
humain
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de quelle inexistence parlez vous. Je ne comprends pas 😦
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De la notre, un peu tout le temps.
Non complète, sans doute;
mais qui se sent exister
d’une existence complète?
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