L’horizon est à la fois courbe et bord. Forme plastique de la limite de l’air, il est la forme des formes, la forme où toutes les formes se produisent et s’ajointent. Toutes les choses sont prises dans un bain d’air, comme une empreinte. Tout n’a qu’un bord avec l’air, et ce bord est horizon. C’est comme si la mort, toujours, venait nous border, comme toute chose.
Extrait de « le bord de la solitude », conférence de 2009, en ligne le site des « Conserveries Mémorielles »