Lorsque le monde est comme suspendu, avec tous ses possibles, tout ce qui reste est le réel, sans fin ni cesse, tel un amoncellement absurde de détails incongrus.
Le réel est ce qui dure, et la durée, ce qu’on endure. L’absence absolue d’événement qui est le fond de tout événement. Il est ce qui se produit lorsque rien ne se produit.
Tout ce qui reste. Un fond sans fond. Un tout à jamais dépourvu de sa totalité, où tout figure sans être ni disparaître.