11 thoughts on “rien

  1. Bien sûr, sinon ce serait une simple existence. Mais y-a-t’il quelque part une simple existence, une existence qui soit tout entière existence, ou bien toute existence est-elle à jamais rendue inquiète par sa propre inexistence?

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    1. Il semble en effet fort logique que l’existence s’inquiète d’elle-même et fort peu de son contraire.
      Mais est-elle encore l’existence si elle suit une telle logique? Serait-elle seulement inquiète? Et de quoi s’inquièterait-elle si l’existence lui était comme garantie? Mais voilà: l’existence est pour nous, et à jamais ce dont l’existence n’est pas garantie. Je ne conçois pas plus d’existence sans inquiétude que d’inquiétude sans inexistence.

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  2. Ce rien existant d’avoir été nommé serait très exactement inexistant puisque rien.
    Je n’avais pourtant rien à en dire mais me contredis de le dire.
    Cela me rappelle le sketche de Raymond Devos “Parler pour ne rien dire”…
    Trois fois rien, c’est toujours mieux que rien.

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      1. “Le rien, pour moi, c’est ce qui existe sans exister. Les deux à la fois. Ce n’est donc pas du néant. Notre existence ne nous empêche pas d’inexister”

        Cette phrase me fait penser à Pessoa. Je ne sais pourquoi 🙂 enfin si…

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      2. Et la boucle est bouclée. Merci Jean-Paul d’avoir ouvert un lien sur le résultat de ma réfexion à la lecture de ce post et de vos commentaires.
        J’aime bien toujours aller voir le premier article d’un blog.
        Pour avoir la tonalité qui en a décidé sa création.
        Ici c’est bien de philosophie dont il s’agit. Vous faites travailler nos caboches et nous nous y étonnons des perspectives entrevues.

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  3. Bonjour cher ami cosmique, c’est ainsi que je nomme l’esprit que je croise en ces contrées virtuelles, tu as lancé une pierre invisible dans le grand édifice aérien, me voici… j’ai remonté le fleuve des mots jusqu’à sa source… ce premier article. Ce n’était pas si facile parce que je n’aspire aucunement à exister… je veux être… ainsi je ressens le douloureux paradoxe d’inexister… chaque fois que je me perds… parmi les mots. Dans mon égarement je me réfugie dans un jardin où je peux respirer, reprendre mon souffle… ce jardin se nomme Amour et il inspire directement mon cœur… il ne permet aucune description et aucun plan n’y conduit. La peur disparait et mon esprit joyeux s’adonne à la beauté de chaque rencontre… me voici donc à t’écrire ces mots libérés… et tout ça à cause d’une pierre que tu m’as lancée,.. mais étais-ce toi? je t’embrasse et me réjouis de te recroiser bientôt…

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